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- Les installations d’immigration 7
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Les personnes originaires des Philippines représentent environ 8 % de la population de l’Île-du-Prince-Édouard (Î.-P.-É.). Nombre d’entre eux sont arrivés avec des contrats temporaires pour travailler dans des usines de transformation des produits de la mer et du poisson, et sont depuis devenus des résidents permanents. Vous rencontrerez ici quatre femmes originaires des Philippines qui vivent dans l’ouest de l’Î.-P.-É. et qui ont toutes un lien avec l’industrie de la pêche de l’île. Vous en apprendrez davantage sur leur travail et leur vie communautaire dans les zones rurales de l’Î.-P.-É.
Au Royaume-Uni, au 19e siècle, les maux sociaux liés à l’industrialisation touchaient particulièrement les enfants. Un réseau national de foyers pour enfants s’est développé en réponse à cette situation, mais il a été submergé par la demande. À partir des années 1860, certains de ces foyers ont organisé l’émigration des enfants qui leur étaient confiés, y compris vers le Canada. Ces enfants ont été abandonnés par les gouvernements des deux pays, qui n’ont pas suffisamment réglementé ces programmes. Au Canada, les « petits immigrés » ont souvent été victimes de négligence et de mauvais traitements au lieu de bénéficier des opportunités promises.
En 1952, le gouvernement canadien a adopté une nouvelle Loi sur l’immigration qui excluait explicitement les « homosexuels ». Cette interdiction est apparue dans le contexte des préoccupations sécuritaires et de la criminalisation croissante des sexualités queer, mais elle a été à la fois motivée et contestée au sein même de la Direction de l’immigration. L’interdiction totale est restée en vigueur jusque dans les années 1970, lorsqu’une nouvelle Loi sur l’immigration a été adoptée, reflétant l’évolution rapide de l’environnement social et culturel, y compris la lutte pour la libération des homosexuels.
L’Année mondiale des réfugiés (1959-1960) a sensibilisé le monde à la situation désespérée des réfugiés, et a sensibilisé les gouvernements nationaux, les organisations et les citoyens ordinaires au fait qu’il fallait mobiliser des ressources financières et matérielles en leur faveur. Avec le soutien des autorités fédérales et provinciales, les Canadiens et les Canadiennes ont collecté 3,4 millions $ en contributions financières et en espèce au nom de cette initiative internationale. De plus, le Canada a admis 3 508 réfugiés grâce aux efforts de l’AMR.
Cette dissertation d’histoire orale examine les expériences des exilés chiliens qui ont quitté leur pays après le renversement du gouvernement d’unité populaire de Salvador Allende. La première section examine les trajectoires qui ont mené du Chili au Canada, et inclut les souvenirs des élections de 1970 et du coup d’État de 1973. Dans la deuxième partie, ces mêmes Chiliens nous parlent de leur adaptation et de leur mémoire, ainsi que de l’héritage et des leçons du coup d’État au Chili.
La Loi sur l’immigration chinoise de 1923 avait pour but d’empêcher les immigrants chinois d’entrer au Canada. Elle était le fruit d’une longue histoire de discrimination à l’encontre des immigrants asiatiques. Pendant qu’elle était en vigueur, seule une poignée d’immigrants chinois ont pu entrer au Canada. Même après l’abrogation de cette législation d’exclusion en 1947, d’importants obstacles ont persisté à l’encontre des immigrants chinois qui souhaitaient entrer sur le territoire. Ces obstacles ont été surmontés et réduits au fil du temps, de sorte que la Chine est aujourd’hui l’un des principaux pays d’origine des néo-Canadiens.
Au cours des dernières décennies, le Canada est devenu de plus en plus dépendant des travailleurs étrangers pour faire face à sa pénurie croissante de main-d’œuvre. Les autorités canadiennes ont mis en œuvre des programmes visant à répondre aux besoins économiques et à soutenir les intérêts diplomatiques, faisant souvent appel à une main-d’œuvre étrangère ne correspondant pas à la notion officielle d’immigrant « désirable ». Dans certains des mouvements mentionnés ci-dessous, des travailleuses domestiques ou aides domestiques ont été admises au Canada, mais n’ont pas eu accès à la résidence permanente, tandis que d’autres ont pu obtenir la citoyenneté canadienne.
Cet article présente l’histoire de l’établissement de la colonie de Barr, ou de ce qui est maintenant Lloydminster, en Saskatchewan/Alberta, qui a fait ses débuts en 1903 en tant que colonie entièrement britannique. Cette colonie, fondée par un groupe d’environ 2 000 immigrants britanniques, fut dirigée par Isaac M. Barr, puis par George E. Lloyd, tous deux membres du clergé anglican. L’article détaille comment les idées bien précises d’Isaac Barr et George Lloyd au sujet de l’empire, du genre et de la religion ont façonné leurs efforts coloniaux.
Cet article présente l’histoire de l’établissement de la colonie de Barr, ou de ce qui est maintenant Lloydminster, en Saskatchewan/Alberta, qui a fait ses débuts en 1903 en tant que colonie entièrement britannique. Cette colonie, fondée par un groupe d’environ 2 000 immigrants britanniques, fut dirigée par Isaac M. Barr, puis par George E. Lloyd, tous deux membres du clergé anglican. L’article détaille comment les idées bien précises d’Isaac Barr et George Lloyd au sujet de l’empire, du genre et de la religion ont façonné leurs efforts coloniaux.