Histoire de l'immigration

Recréer un patrimoine : diplomates tchécoslovaques au Canada pendant la Seconde guerre mondiale

Dans les années 1920, des immigrants tchécoslovaques sont arrivés au Canada à la recherche de travail industriel et de terres disponibles pour l’agriculture. Les diplomates tchécoslovaques au Canada ont encouragé ces derniers à rester fidèles aux politiques de Prague, dans l’espoir que les Slovaques et les Tchèques s’uniraient en une communauté nationale « tchécoslovaque » pour défendre leur patrie en cas de guerre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les diplomates tchécoslovaques ont fait pression sur les responsables canadiens pour obtenir une reconnaissance politique afin de légitimer leurs efforts visant à rétablir une République tchécoslovaque d’après-guerre.

Les Installations d’Immigration Canadienne à Victoria, C.-B.

Les installations d’immigration de Victoria reflètent la situation unique de la ville au début de l’histoire de la Colombie-Britannique, l’influence surprenante des responsables de la santé publique, ainsi que les conflits et la coopération entre les gouvernements. Les installations d’immigration de Victoria ont fini par être marginalisées lorsque Vancouver est devenue le principal point d’entrée dans les années 1920. Les installations ont fermé leurs portes en 1958 et ont été démolies en 1978.

Expérience Oubliée : le Repeuplement du Canada de Réfugiés palestiniens

Au cours de l’été 1955, le gouvernement canadien a fait le « choix audacieux » d’admettre les réfugiés palestiniens déplacés de la guerre israélo-arabe de 1948. Le gouvernement a approuvé la réinstallation de 100 travailleurs qualifiés et de leurs familles. Les responsables canadiens pensaient que l’atténuation du problème des réfugiés au Moyen-Orient contribuerait à renforcer la stabilité régionale. Bien que le programme de réinstallation ait été sensible, politiquement, il a constitué une « expérience » importante pour la sélection et la réinstallation futures de réfugiés non européens.

Port d'hiver stratégique : une histoire du port de Saint-Jean

Dans les années 1880, Saint John est devenu un port stratégique pour les entreprises de navigation et de transport. En 1931, un incendie a détruit les installations d’immigration désuètes du port, ce qui a entraîné le détournement du trafic transatlantique de passagers vers Halifax. En 1950, une nouvelle installation a été ouverte pour traiter les immigrants, mais les progrès technologiques dans le domaine de l’aviation et la création de l’aéroport de Saint John en 1952 ont rapidement réduit le rôle du port comme point d’entrée important pour les immigrants au Canada.

Port prioritaire : Une histoire de l’immigration au port de Québec - Partie 2

Dans les années 1920, le port de Québec était encore un point d’entrée important pour les immigrants venant au Canada. Afin de mieux accueillir les immigrants, les fonctionnaires canadiens ont amélioré l’apparence et les conditions sanitaires des installations d’immigration. Les Commissaires du havre de Québec ont été forcés de reconstruire les infrastructures du site, car l’endroit a essuyé un tremblement de terre en 1925 et un incendie en 1927. Les opérations d’immigration ont ensuite dû être déplacées en raison du développement des terminaux de l’Anse-au-Foulon et de sa gare maritime visant à servir le futur trafic de passagers transatlantiques.

Port prioritaire : Une histoire de l’immigration au port de Québec - Partie 1

En 1850, le port de Québec accueillait les deux tiers de l’immigration européenne arrivant en Amérique du Nord britannique. La circulation transatlantique de passagers avait augmenté parce que la ville de Québec était géographiquement proche de l’Europe. Ainsi, les Commissaires du havre de Québec ont amélioré leurs infrastructures portuaires. Ils ont fait bâtir le bassin Louise et les quais Princess Louise, puis fait agrandir leurs installations d’immigration, améliorant davantage l’accueil offert aux immigrants. Pendant la Première Guerre mondiale, le port de Québec était un point d’embarquement pour les soldats partant pour l’Europe.

Installations médicales du Quai 21

Pendant les années d’activité du Quai 21, le Canada accordait une grande importance à l’examen médical des immigrants. Le Quai 21 était l’une des rares installations d’immigration canadienne qui comptait des zones de traitement médical et des logements pour les immigrants sur place. Bien que de nombreux immigrants passaient des examens médicaux à l’étranger pour éviter de surcharger les médecins du Quai 21, les installations d’Halifax incluaient à la fois une clinique et un hôpital. L’infrastructure médicale du Quai 21 a été continuellement renouvelée et rénovée au fur et à mesure que les politiques et les technologies ont évolué.

La déportation du Canada au cours de la Grande Dépression

Les immigrants ont été particulièrement exposés au chômage pendant la Grande Dépression des années 1930, une période marquée par une montée du nativisme canadien. Le gouvernement canadien a mis en œuvre des politiques d’immigration visant à exclure, appliquant des restrictions sévères à l’entrée sur le territoire et augmentant considérablement les déportations. Les immigrants « inadaptés », tels que ceux qui se trouvaient en prison ou à l’hôpital, ou qui vivaient aux frais de l’État, sont devenus des cibles privilégiées pour l’exclusion et la déportation. Le taux de déportation annuel moyen a augmenté, atteignant six fois la normale, et les centres d’immigration étaient souvent débordés.

À la découverte des quartiers d’immigration du Quai 21

Les quartiers d’immigration du Quai 21 comprenaient de l’hébergement pour les personnes qui étaient en retard pour des raisons mineures et un centre de détention pour les personnes qu’il fallait détenir pour des raisons de sécurité. Les fenêtres munies de barreaux ou de grillages empêchent les gens de s’échapper. Bien que certaines personnes aient été libres de sortir pendant la journée, les règles étaient plus strictes lorsqu’on estimait qu’il existait des risques importants pour la sécurité. Des aires de loisirs, des galeries ambulatoires et des salles à manger étaient disponibles. Des matrones étaient responsables du bien-être des immigrants. Après la fermeture du Quai 21, des hôtels et des prisons ont servi de remplacement.