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L’arrêt Singh rendu par la Cour suprême du Canada en 1985 a eu des répercussions considérables sur les droits des réfugiés au Canada. La Cour a statué que la Charte canadienne des droits et libertés s’appliquait à toute personne physiquement présente au Canada et que cela donnait droit à une justice fondamentale en vertu de la loi. Par conséquent, les demandeurs d’asile avaient droit à une audience complète de leurs demandes au cours du processus de détermination du statut de réfugié.
Des Filles du roi à l’aide aux réfugiés syriens en 2015, les autorités coloniales et canadiennes ont utilisé la notion de famille pour contrôler et façonner l’immigration. Les politiques qui en ont découlé favorisaient les colons « désirables » et décourageaient ou bloquaient ceux que l’on percevait comme « indésirables », recoupant souvent d’autres préjugés, notamment ceux fondés sur la race, l’âge et l’identité sexuelle et de genre.
L’historien Steven Schwinghamer maintien que l'expertise publique opère dans les sites historiques (y compris le Quai 21) de façon profonde et significative, qu’elle soit interpellée par l'institution ou non. En créant un échange ouvert ça permettra aux établissements de tirer profit des connaissances personnelles de leurs visiteurs sur le passé.
Suite à l’invasion menée par l’Union soviétique en Tchécoslovaquie en 1968, 11 200 réfugiés du Printemps de Prague ont été relocalisés au Canada. Ce mouvement comprenait plusieurs professionnels expérimentés et ouvriers qualifiés. Cet article examine comment ces réfugiés ont composé avec la formation linguistique et les obstacles à l’emploi, y compris l’accréditation professionnelle, et examine comment cette expérience a façonné la vision bureaucratique et publique de l’intégration des réfugiés. Cet article se concentre principalement sur les efforts de réinstallation et d’intégration en Ontario, étant donné qu’environ la moitié des réfugiés ont été réinstallés de façon permanente dans la province.
Au début des années 1970, des Canadiens et Canadiennes inquiets, des représentants du gouvernement et la presse de grande diffusion ont réagi à la mise en œuvre par le gouvernement canadien de sa politique officielle sur le multiculturalisme en exprimant leur soutien, leur inquiétude, leur suspicion et leur opposition. Les enjeux liés au multiculturalisme publiés par la presse portaient sur l’unité nationale, la représentation autochtone et ethnoculturelle en politique, les valeurs du multiculturalisme comparativement au « creuset des civilisations » et la place de l’identité ethnoculturelle au Canada.
par Jan Raska, PhD, Historien
Cet article est le résultat d’une exploration de la collection d’histoires orales du Musée afin de répondre à la question : pourquoi certaines personnes d’expression française décident-elles de s’installer dans un endroit majoritairement d’expression anglaise ? Les raisons peuvent être complexes, mais la langue est un facteur d’attraction majeur. Des extraits d’entrevue avec Ben Maréga, Saïda Ouchaou-Ozarowski et Quitterie Hervouet, nous aident à comprendre comment la langue a influencé leurs décisions à s’installer à Winnipeg, à Vancouver, et à Toronto.
En février 1998, des tensions ethniques généralisées ont mené à un conflit armé entre les forces de la République fédérale de Yougoslavie et l’Armée de libération du Kosovo (UCK) éclate alors. Quelque 350 000 Kosovars ont fui vers des pays voisins à la recherche d’un refuge. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a fait appel à la communauté internationale pour offrir à ces réfugiés une protection provisoire jusqu’à leur retour au pays. En 1999, plus de 7 000 réfugiés kosovars sont arrivés au Canada.
En septembre 1973, l’armée chilienne a organisé un coup d’État qui a conduit à la destitution de Salvador Allende, le premier socialiste du pays à avoir été démocratiquement élu comme président. La campagne de répression qu’a ensuite menée le régime militaire a forcé quelque 200 000 Chiliens à chercher refuge ailleurs. Une sensibilisation accrue du public et du lobbying ont fait pression sur le gouvernement fédéral canadien afin qu’il assouplisse les critères exclusifs d’immigration qui étaient en place. C’est ce qui a permis à près de 7 000 réfugiés chiliens d’entrer au Canada.