Les fonctionnaires de l’immigration canadienne tiennent compte de nombreux facteurs afin de déterminer si une personne est admissible et peut être autorisée à entrer au Canada. L’arrivée de demandeurs d’asile tamouls à Terre-Neuve, en août 1986, illustre de quelle façon la législation et le traitement des nouveaux arrivants du Canada sont influencés par plusieurs facteurs, notamment la Loi sur l’immigration, les règlements et les procédures, le jugement des agents d’immigration locaux, l’opinion publique et le désir d’immigrer d’une personne.
Sujet : Les réfugiés
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La guerre de 1812 a vu environ 2 000 esclaves évadés arriver en Nouvelle-Écosse, où ils ont connu des difficultés et ont été marginalisés par la société. Les réfugiés noirs ont lutté pendant une dépression économique et des conditions agricoles difficiles, subissant un traitement inéquitable de la part des Néo-Écossais blancs, y compris du gouvernement. Les autorités coloniales ont tenté de les réinstaller, mais la plupart ont refusé et ont établi des communautés durables. Ces communautés noires néo-écossaises ont continué à croître depuis.
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Au cours de l’été 1955, le gouvernement canadien a fait le « choix audacieux » d’admettre les réfugiés palestiniens déplacés de la guerre israélo-arabe de 1948. Le gouvernement a approuvé la réinstallation de 100 travailleurs qualifiés et de leurs familles. Les responsables canadiens pensaient que l’atténuation du problème des réfugiés au Moyen-Orient contribuerait à renforcer la stabilité régionale. Bien que le programme de réinstallation ait été sensible, politiquement, il a constitué une « expérience » importante pour la sélection et la réinstallation futures de réfugiés non européens.
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En 1966, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a fait pression sur les responsables canadiens pour qu’ils acceptent un petit nombre de réfugiés tibétains qui seraient réinstallés de façon permanente. Au départ, les fonctionnaires de l’immigration canadienne n’étaient pas d’accord sur la réinstallation des « nomades autoproclamés ». Finalement, ils ont réinstallé un groupe expérimental de 228 réfugiés tibétains pour satisfaire à leurs obligations humanitaires internationales et pour trouver une solution permanente à la situation critique des réfugiés tibétains dans le nord de l’Inde.
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En 1939, le MS Saint Louis a transporté des passagers juifs allemands fuyant l’État nazi. Ils se dirigeaient vers Cuba, où la plupart d’entre eux se sont vu refuser l’entrée. Le gouvernement canadien, sous la direction du premier ministre William Lyon MacKenzie King, a décidé de ne pas accepter les passagers au Canada. Ils ont donc été renvoyés en Europe. Le gouvernement canadien a justifié l’exclusion des passagers du MS Saint Louis par les restrictions sévères imposées à l’immigration pendant la Grande Dépression, mais elle était prin-cipalement enracinée dans le climat persistant d’exclusion antisémite. L’événement a été marqué par un échec si cuisant qu’il a, par la suite, suscité des approches plus compatissantes en matière d’admission humanitaire.
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Au mois d’août 1968, les forces des Soviétiques ont envahi la Tchécoslovaquie afin d’écraser une ère de réforme connue sous le nom du Printemps de Prague. Des milliers de Tchèques et de Slovaques qui circulaient déjà en dehors de leurs pays ont été rejoints par des compatriotes fuyant l’invasion. Le gouvernement canadien a mis en œuvre un programme spécial qui a assoupli les critères d’immigration et qui offrait de l’aide pour venir au Canada. En quatre mois, près de 12 000 réfugiés tchèques et slovaques sont arrivés par différents ports d’entrée du pays, dont le Quai 21.
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En 1973, le gouvernement canadien a mis en place sa première structure administrative officielle pour traiter les demandes de statut de réfugié dans les postes frontaliers du Canada et sur son territoire. Dans les années 1980, le nombre croissant de demandes de statut de réfugié a déclenché un débat national sur la manière dont le Canada traitait les demandeurs d’asile et sur l’équité, l’équilibre et l’efficacité du système de détermination du statut de réfugié au pays. En 1989, le gouvernement canadien a créé la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada pour moderniser le processus de détermination du statut de réfugié.
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En septembre 1973, l’armée chilienne a organisé un coup d’État qui a conduit à la destitution de Salvador Allende, le premier socialiste du pays à avoir été démocratiquement élu comme président. La campagne de répression qu’a ensuite menée le régime militaire a forcé quelque 200 000 Chiliens à chercher refuge ailleurs. Une sensibilisation accrue du public et du lobbying ont fait pression sur le gouvernement fédéral canadien afin qu’il assouplisse les critères exclusifs d’immigration qui étaient en place. C’est ce qui a permis à près de 7 000 réfugiés chiliens d’entrer au Canada.
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En février 1998, des tensions ethniques généralisées ont mené à un conflit armé entre les forces de la République fédérale de Yougoslavie et l’Armée de libération du Kosovo (UCK) éclate alors. Quelque 350 000 Kosovars ont fui vers des pays voisins à la recherche d’un refuge. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) a fait appel à la communauté internationale pour offrir à ces réfugiés une protection provisoire jusqu’à leur retour au pays. En 1999, plus de 7 000 réfugiés kosovars sont arrivés au Canada.
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Suite à l’invasion menée par l’Union soviétique en Tchécoslovaquie en 1968, 11 200 réfugiés du Printemps de Prague ont été relocalisés au Canada. Ce mouvement comprenait plusieurs professionnels expérimentés et ouvriers qualifiés. Cet article examine comment ces réfugiés ont composé avec la formation linguistique et les obstacles à l’emploi, y compris l’accréditation professionnelle, et examine comment cette expérience a façonné la vision bureaucratique et publique de l’intégration des réfugiés. Cet article se concentre principalement sur les efforts de réinstallation et d’intégration en Ontario, étant donné qu’environ la moitié des réfugiés ont été réinstallés de façon permanente dans la province.
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L’arrêt Singh rendu par la Cour suprême du Canada en 1985 a eu des répercussions considérables sur les droits des réfugiés au Canada. La Cour a statué que la Charte canadienne des droits et libertés s’appliquait à toute personne physiquement présente au Canada et que cela donnait droit à une justice fondamentale en vertu de la loi. Par conséquent, les demandeurs d’asile avaient droit à une audience complète de leurs demandes au cours du processus de détermination du statut de réfugié.
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Au cours des dernières décennies, le Canada est devenu de plus en plus dépendant des travailleurs étrangers pour faire face à sa pénurie croissante de main-d’œuvre. Les autorités canadiennes ont mis en œuvre des programmes visant à répondre aux besoins économiques et à soutenir les intérêts diplomatiques, faisant souvent appel à une main-d’œuvre étrangère ne correspondant pas à la notion officielle d’immigrant « désirable ». Dans certains des mouvements mentionnés ci-dessous, des travailleuses domestiques ou aides domestiques ont été admises au Canada, mais n’ont pas eu accès à la résidence permanente, tandis que d’autres ont pu obtenir la citoyenneté canadienne.
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Cette dissertation d’histoire orale examine les expériences des exilés chiliens qui ont quitté leur pays après le renversement du gouvernement d’unité populaire de Salvador Allende. La première section examine les trajectoires qui ont mené du Chili au Canada, et inclut les souvenirs des élections de 1970 et du coup d’État de 1973. Dans la deuxième partie, ces mêmes Chiliens nous parlent de leur adaptation et de leur mémoire, ainsi que de l’héritage et des leçons du coup d’État au Chili.
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L’Année mondiale des réfugiés (1959-1960) a sensibilisé le monde à la situation désespérée des réfugiés, et a sensibilisé les gouvernements nationaux, les organisations et les citoyens ordinaires au fait qu’il fallait mobiliser des ressources financières et matérielles en leur faveur. Avec le soutien des autorités fédérales et provinciales, les Canadiens et les Canadiennes ont collecté 3,4 millions $ en contributions financières et en espèce au nom de cette initiative internationale. De plus, le Canada a admis 3 508 réfugiés grâce aux efforts de l’AMR.