Emily Burton, Ph.D., Spécialiste de l’histoire orale
Introduction
Le présent billet de blogue se concentre sur la vie professionnelle de quatre femmes originaires des Philippines, faisant partie des nombreuses personnes originaires des Philippines arrivées à l’Île-du-Prince-Édouard ces dernières années. Ces quatre femmes ont participé à des entrevues d’histoire orale en 2023, et toutes les quatre vivent dans l’ouest de l’Î.-P.-É., où elles travaillent, s’occupent de leur famille et contribuent à la vie de leur communauté. Leurs histoires sont uniques, mais elles offrent également un aperçu de la vie sur l’île pour la communauté philippine en pleine expansion.
Selon le dernier recensement canadien, l’Î.-P.-É. comptait près de 12 000 immigrants en 2021, soit 7,8 % de la population de l’île. De ce nombre, un peu plus de 1 500 personnes ont indiqué les Philippines comme lieu de naissance, dont 465 résidents non permanents titulaires d’un permis de travail.[1] De nombreuses personnes originaires des Philippines sont arrivées à l’Î.-P.-É. en tant que travailleurs étrangers temporaires (TÉT), puis ont demandé à devenir résidents permanents, avant de parrainer leur conjoint ou leurs enfants. Les études d’impact sur le marché du travail (EIMT) concluent avec les usines locales de transformation des produits de la mer et du poisson leur permettent d’embaucher les travailleurs étrangers.[2] Certains nouveaux arrivants poursuivent ce travail, tandis que d’autres cherchent un autre emploi ou créent leur propre entreprise. La communauté philippine est active dans l’ouest de l’Î.-P.-É., de nombreuses personnes faisant du bénévolat communautaire et participant aux églises locales et aux événements culturels et sportifs.
Les usines de transformation des produits de la mer et du poisson
De l’équipe de nettoyage à la manipulation des aliments : Homard, crabe et hareng
Gervil Largosa Labra a grandi à Cebu, aux Philippines, puis a déménagé à Manille, où elle a occupé plusieurs emplois, notamment dans un restaurant Wendy’s, et où elle a vendu des condos et des maisons.[3] Alors qu’elle se trouvait encore aux Philippines, Gervil a été contactée par une cousine qui avait émigré à l’Î.-P.-É. pour lui faire savoir que l’usine où elle travaillait cherchait à embaucher des employés supplémentaires. Gervil a postulé en ligne par l’intermédiaire d’une agence aux Philippines. L’employeur de l’Î.-P.-É. disposait d’un document d’évaluation d’étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) démontrant la nécessité de recourir à des travailleurs étrangers. Gervil s’est vu attribuer un permis de travail en tant que travailleuse étrangère temporaire à son arrivée au Canada, en 2017, en même temps que 4 ou 5 autres personnes originaires des Philippines. Elles ont toutes commencé à travailler dans la même usine à Tignish, à l’Î.-P.-É.
Comme premier emploi à l’usine, Gervil faisait partie de l’équipe de nettoyage de nuit. Au bout d’un an environ, elle a été transférée au service de la manutention des aliments de l’usine. Elle travaillait généralement de 6 heures du matin à 16 h 30. Elle s’occupait du saumurage, de l’emballage et du pesage de homards entiers. D’autres ouvriers de l’usine travaillaient sur l’eau, ramenant des homards vivants. Elle a également occasionnellement travaillé avec des homards vivants qu’elle emballait dans des boîtes, puisque les homards vivants doivent être traités rapidement. Elle a également travaillé dans le congélateur, emballant les produits dans des sacs. Gervil estime que l’usine comptait environ 300 travailleurs, pour la plupart originaires des Philippines. La plupart d’entre eux vivaient à proximité de l’usine, car en l’absence de transports publics, il était difficile de voyager entre leurs domiciles et le lieu de travail.
Gervil travaillait surtout à l’intérieur, mais passait aussi du temps sur les bateaux de pêche au crabe : « On mettait beaucoup de crabes dans les cages – tout le bateau, beaucoup de crabes. »[4] Jusqu’à 3 000 livres pouvaient être montées à bord du bateau. Elle a également travaillé à la transformation du hareng, séparant différentes sortes de harengs dans des boîtes en fonction de leur qualité, ou coupant le poisson avant qu’il ne soit congelé. Gervil a travaillé à l’usine pendant environ six ans, renouvelant d’abord son permis de travail, puis faisant une demande de résidence permanente.
Dépeçage et classement : Crabe, homard, huîtres
Julie Mabana est arrivée au Canada en 2012 avec plusieurs autres personnes recrutées aux Philippines afin de travailler dans l’ouest du Canada.[5] Elle a travaillé chez A&W, dans l’entretien ménager d’hôtel à Edmonton, puis dans l’entretien ménager du Stampede de Calgary. Alors qu’elle se trouvait en Alberta, Julie a reçu un appel d’une amie qui se trouvait à l’Î.-P.-É. Comme tout dans l’histoire de Gervil, cette amie a dit à Julie qu’une usine de transformation du poisson de l’Île cherchait des travailleurs, et que l’usine avait un accord EIMT.
Julie a décidé de déménager à l’Î.-P.-É. et un représentant de l’entreprise l’a accueillie à l’aéroport de Charlottetown. Après s’être installée et être allée dans le Maine pour entrer de nouveau au Canada avec un permis de travail, Julie a commencé à travailler comme travailleuse à la chaîne à l’usine, où elle transformait des crabes. Julie décrit le processus de décorticage du crabe : « Nous découpons les crabes en morceaux... les pattes seront transformées pour la zone de soufflage. Ils retirent la chair des pattes de crabe. Le corps sera ensuite broyé afin d’en extraire la chair, puis nous l’emballerons. »[6]
Julie travaillait dans l’industrie du homard lorsque c’était la saison, et a également classé des huîtres par taille. Il s’agissait d’une petite usine. Julie estime à environ 50 le nombre d’employés, hommes et femmes. Plus de la moitié venait des Philippines et il y avait aussi quelques employés de la Thaïlande.
Travailler dur, travailler bien : Homard et moules
Lorsqu’elle était enfant, Ruby Lubigan s’occupait de ses jeunes frères et sœurs à Parañaque, dans l’agglomération de Manille. Elle travaillait sur le marché local, nettoyant des huîtres et des moules et vendant des sacs en plastique.[7] Adulte, Ruby a travaillé dans une usine de fabrication à Taïwan avant de venir au Canada en 2011. Comme Gervil et Julie, Ruby est venue au Canada après qu’une amie lui ait suggéré de postuler pour un emploi ici. Elle a d’abord refusé, car elle était satisfaite de son poste à Taïwan. Son amie l’a encouragée à envoyer son CV. C’est ce qu’elle a fait, et lorsque l’entreprise de transformation des produits de la mer basée à l’Î.-P.-É. lui a proposé un poste, elle a décidé de l’accepter. Elle est passée par l’immigration canadienne en Chine, lors d’une escale entre Taipei et Toronto, en même temps que les autres personnes de son groupe qui étaient également employées par la même société canadienne dans le cadre d’un EIMT.
Comme le travail à l’Î.-P.-É. était saisonnier, le contrat initial n’était que de 6 mois. Il s’agissait d’une petite usine qui se concentrait uniquement sur le homard. Ruby a travaillé à la fois dans la partie « cuite » et dans la partie « crue » de l’usine, décortiquant des homards. Elle note qu’en tant que travailleur temporaire, vous travaillez partout – partout où « ils ont besoin de travailleurs, vous y allez ».[8]
Après ce premier contrat saisonnier, Ruby a décidé de déménager à Borden, à l’Î.-P.-É., où elle a pu obtenir un emploi permanent dans une usine de moules à raison de 35 heures par semaine, du lundi au vendredi. L’employeur fournissait également un appartement à proximité de l’usine. Ruby note que d’autres travailleurs philippins de la première usine ont déménagé en Alberta ou au Manitoba. Une personne est allée travailler à Neepawa, au Manitoba. De nombreuses personnes des Philippines travaillent dans l’usine locale de transformation de la viande, où les emplois ne sont pas saisonniers et où l’usine est syndiquée.[9]
À Borden, Ruby a travaillé dans la production de moules. « C’est un travail difficile, indique-t-elle, que l’on soit à l’extérieur ou à l’intérieur de l’usine... c’est un travail difficile. »[10] Soulever les moules – jusqu’à 30 kg à la fois – et les transporter rend le travail difficile. À l’intérieur de l’usine, les moules sont nettoyées et traitées à l’aide d’une machine, puis classées sur un tapis roulant, avant d’être ensachées et mises en boîte. Les travailleurs portent des blousons, des tabliers et des gants pour protéger leur peau et leurs vêtements, et font des pauses régulières. « Et c’est pourquoi je suis vraiment reconnaissante au Canada. Ils suivent vraiment vraiment les horaires de pause... »[11]
Bien que les conditions dans cette usine étaient bonnes, Ruby a décidé de retourner dans l’usine où elle avait été employée pour la première fois, car elle pouvait y faire des heures supplémentaires, puis envoyer de l’argent aux Philippines. Elle travaillait parfois jusqu’à une heure du matin, puis recommençait à 5 h : « Ça me va parce que, vous savez, c’est de l’argent facile. »[12] Les longues heures de travail sont liées au volume des prises de homard, qui doivent être traitées rapidement.
Au-delà de l’usine : Des expériences professionnelles variées sur l’île
Gervil continue de travailler dans une usine de transformation, bien qu’il s’agisse d’un travail saisonnier. Elle est également employée à temps partiel dans un magasin local. Elle travaille comme caissière, découpe la viande et prépare le café pour les clients.
Julie a travaillé à l’usine pendant plusieurs années, endurant le fait d’être séparée de ses enfants, toujours aux Philippines. Lorsqu’elle est retournée aux Philippines, elle a eu du mal à trouver du travail. Elle a postulé dans de nombreuses entreprises et on lui a souvent demandé, en entrevue, si elle prévoyait retourner au Canada. À l’époque, elle attendait que sa demande de résidence permanente soit traitée et espérait revenir. Elle est revenue au Canada en 2023, lorsque sa demande a été approuvée, et cette fois-ci avec ses enfants.
Travail de soutien sur l’Île auprès des migrants temporaires
Peu après son retour à l’Î.-P.-É., Julie a commencé à travailler avec PEI Community Navigators, une organisation qui travaille avec les nouveaux résidents et les nouvelles résidentes des zones rurales de l’Î.-P.-É. et qui se concentre sur la création de communautés accueillantes et inclusives.[13] Elle est la coordonnatrice du programme de soutien aux travailleurs migrants et est basée dans le bureau de l’ouest de l’Î.-P.-É., mais travaille dans les trois régions de la province. Julie offre du soutien individuel et assure la coordination avec les employeurs ou d’autres agences lorsque les travailleurs migrants ont des problèmes à résoudre. Son poste concerne « la sensibilisation aux droits des travailleurs étrangers temporaires au Canada ».[14]
La première affaire dont Julie s’est occupée avec CBDC concernait la défense d’une femme employée comme nounou et qui était victime d’abus de la part de son employeur. « Elle fait des heures supplémentaires sans être payée. » Julie a assuré la coordination avec une autre agence de soutien qui a pu aider la personne à demander un permis de travail ouvert en tant que travailleuse vulnérable. La demande a été approuvée.
Ruby a entamé sa demande de résidence permanente dans le cadre du Programme des candidats des provinces alors qu’elle travaillait dans le secteur de la transformation des produits de la mer. Après avoir obtenu le statut de résidente permanente, elle est retournée aux Philippines pour ramener sa fille au Canada. Ruby a continué de travailler dans des usines et a également exercé quelques autres emplois, comme concierge d’école et comme cuisinière. Elle a décidé d’ouvrir sa propre entreprise en 2018 et s’est rendue au Holland College pour étudier la gestion des petites entreprises.
Le magasin de détail Sari Sari
L’entreprise de Ruby, le magasin de détail Sari Sari, est une entreprise à domicile qui vend des produits internationaux, principalement des Philippines, ainsi que des repas préparés. Le magasin vend une variété d’aliments emballés, en conserve et surgelés, notamment des nouilles, des condiments, des en-cas, des sucreries de toutes sortes – et des fruits de mer surgelés de l’Î.-P.-É. Ruby prépare des repas frais dans la cuisine située à l’arrière du magasin, notamment des rouleaux de printemps, du pancit, du poulet adobo, du poulet au cari et à la noix de coco, du porc sisig, du porc siomai, et d’autres aliments.
Outre l’ouverture de son magasin, Ruby travaille à temps partiel dans une banque locale et prépare donc les repas du Sari Sari avant et après son travail à la banque. Elle s’occupe également du magasin après son travail à la banque. Elle a aussi embauché Oyeth, une immigrante récente originaire des Philippines, qui travaille dans le magasin pendant la journée.
Oyeth (Dolores) Maranan a grandi aux Philippines, principalement à Batangas.[15] Elle est arrivée au Canada en 2021, parrainée par son mari Gerry qui était arrivé plus tôt en tant que travailleur étranger temporaire. Il a travaillé à la production, puis à la maintenance, dans des usines locales de transformation des produits de la mer. Après deux ans, Gerry a fait une demande de résidence permanente dans le cadre du Programme des candidats des provinces.
Oyeth a suivi un parcours différent de celui de Julie, Ruby et Gervil, puisqu’elle est arrivée en tant que résidente permanente et n’a pas commencé sa vie professionnelle au Canada dans une usine de transformation de fruits de mer. Elle a commencé à travailler à temps plein peu après son arrivée au magasin Sari Sari, où s’est déroulée l’entrevue.
En plus de servir les clients, Oyeth effectue d’autres tâches dans le magasin, comme vérifier la température des congélateurs tous les jours. Elle aime travailler au magasin. Il lui rappelle le magasin que sa mère tenait aux Philippines et qui vendait des fournitures scolaires, des jouets et des cadeaux. Il s’agit d’une sorte de pôle communautaire, tout en étant différent des magasins que l’on retrouve aux Philippines. « La seule différence, note Oyeth, c’est qu’aux Philippines, il y a beaucoup de gens qui se promènent dans le marché... beaucoup de gens qui se promènent dans le centre-ville. » Le magasin est situé en bord d’autoroute dans une zone rurale de l’Î.-P.-É. et les gens arrivent en voiture : « Et il suffit d’attendre que les clients arrivent. »[16] Oyeth s’occupe également à temps partiel de l’entretien ménager d’un hébergement touristique local.
La vie communautaire
Bien que l’accent ait ici été mis sur leur vie professionnelle, toutes ces femmes participent également de diverses manières à la vie de leur communauté. Gervil se rend parfois à la Légion locale les fins de semaine pour écouter de la musique en direct – elle est la seule à venir des Philippines. Elle participe activement à la chorale de son église locale et s’est produite avec son groupe lors de la Pinoy Fiesta, un festival culturel philippin local offrant nourriture, rencontres et musique. Julie s’est également impliquée auprès de son église locale, a fait du bénévolat dans des activités de soins à domicile, et a activement participé à l’organisation de trois versions de la Pinoy Fiesta depuis 2018. Ruby est une bénévole s’impliquant activement au sein de sa communauté – auprès des nouveaux arrivants par l’entremise du comité directeur des West Prince Community Navigators, et en tant que membre du conseil d’administration de la chambre de commerce locale; un travail qui l’emmène parfois à Charlottetown pour participer à des événements. Comme le note Oyeth dans son entrevue, de nombreux Philippins de l’Île se réunissent également pour jouer au basketball et faire d’autres activités sportives. Le sentiment d’appartenance à une communauté s’étend également aux personnes vivant aux Philippines, dans le cadre de la création de communautés diasporiques. Il peut s’agir d’un retour temporaire pour faire venir des membres de la famille au Canada, d’envoyer des fonds à des membres de la famille aux Philippines ou de rester en contact grâce aux médias sociaux. Comme l’indique Oyeth, ses parents, ses frères et ses sœurs sont toujours aux Philippines. « Je ne pense pas qu’ils aient l’intention de venir au Canada ou d’aller ailleurs dans le monde. Peut-être juste pour voyager, prendre des vacances, mais pas pour s’installer. » De nombreuses personnes ont aujourd’hui de la famille dans les deux pays, et parfois même ailleurs.[17]
Conclusion
Ce blogue a offert une fenêtre sur le monde du travail des Philippins et Philippines ayant migré et immigré à l’Île-du-Prince-Édouard. Ces quatre récits uniques ont un lien avec les usines de transformation du poisson et des produits de la mer situées dans la partie occidentale de l’Île et, directement ou indirectement, avec le travail temporaire à l’étranger. Comme le souligne Ruby dans son entrevue, ce travail peut être difficile. Il s’agit aussi d’une façon d’obtenir la résidence permanente et du début d’une nouvelle vie avec leur famille au Canada. La vie professionnelle de ces femmes n’est plus la même qu’à leur arrivée. Gervil travaille toujours dans une usine de transformation, tout en travaillant ailleurs dans la communauté. Julie et Ruby ont quitté les usines pour travailler dans le monde des affaires et des services sociaux, tandis qu’Oyeth continue de travailler au magasin Sari Sari. Toutes vivent sur l’Île avec leur famille, certaines après de longues séparations avec leurs enfants, et toutes contribuent à leur communauté de diverses manières.
- Lindsay Van Dyk, analyse des lacunes en matière d’histoire orale, 2024 : 55-57. Selon Statistique Canada, Recensement de la population de 2021, Lieu de naissance et période d’immigration selon le genre et l’âge : Province ou territoire, tableau 98-10-0349-02. https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=9810034902&request_locale=fr.↩
- « Une étude d’impact sur le marché du travail (EIMT) est un document qu’un employeur canadien peut devoir obtenir avant d’embaucher un travailleur étranger. Une EIMT favorable indique qu’il faut embaucher un travailleur étranger pour faire le travail. Elle indique également qu’aucun travailleur canadien ou résident permanent n’est disponible pour le faire. Une EIMT favorable est parfois appelée une lettre de confirmation. » Voir : Qu’est-ce qu’une étude d’impact sur le marché du travail? (canada.ca).↩
- Histoire orale avec Gervil Largosa Labra. Musée canadien de l’immigration du Quai 21. [23.10.31GLL].↩
- 23:10:31GLL: 00:37:42-00:37:51.↩
- Histoire orale avec Julie Ann V. Mabana. Musée canadien de l’immigration du Quai 21. [23:10:30JAVM].↩
- 23:10:30JAVM: 00:57:03-00:57:30.↩
- Histoire orale avec Ruby Lubigan. Musée canadien de l’immigration du Quai 21. [23.10.31RL].↩
- 23.10.31RL: 00:46:55-00:47:12.↩
- Pour en savoir plus sur les personnes originaires des Philippines à Neepawa, voir : Des Philippins à Neepawa : Expériences d’immigration dans un village des Prairies | Musée canadien de l’immigration du Quai 21.↩
- 23:10:31RL: 00:47:38-00:47:52.↩
- 23:10:31RL: 00:50:05-00:50:12.↩
- 23:10:31RL: 00:51:30-00:51:41.↩
- PEI Community Navigators reçoit le soutien de Corporations au bénéfice du développement communautaire (CBDC) de l’Î.-P.-É. Voir : Soutien, aide et assistance aux nouveaux résidents et immigrants qui déménagent à l’Î.-P.-É. | CBDC.↩
- 23:10:30JAVM: 01:13:48-01:13:54.↩
- Histoire orale avec Dolores (Oyeth) Maranan. Musée canadien de l’immigration du Quai 21. [23.11.91DOM].↩
- 23.11.91DOM: 00:30:41-00:31:08.↩
- 23.11.91DOM: 00:39:54-00:40:10.↩