Vues du Quai

  • Comment aimez-vous notre Musée?

    Changement. Pour certaines personnes, le changement est excitant, pour d'autres, terrifiant. En juin, le Musée a changé, l'expérience du visiteur a changé et les réactions des visiteurs de notre Musée ont changé. J’adore le changement, en passant, particulièrement de ce genre.

    Je travaille au Musée depuis plus de cinq ans maintenant et j'ai eu la chance incroyable d'être en mesure de voir notre Musée évoluer, d'une petite société privée à un musée national de classe mondiale. J’ai également eu le privilège de travailler directement avec les visiteurs et de les écouter quand ils me parlent de leurs expériences dans les expositions.

  • Trois journées d’Halloween avec l'inoubliable Kay Collicott

    Un vieux portrait montrant un jeune homme en uniforme.</body></html>
  • Les douanes et la saisie de biens au Quai 21

    Les douaniers canadiens du Quai 21 ont cherché à prévenir la propagation de la fièvre aphteuse en examinant les bagages et les objets personnels des immigrants. Ils recherchaient des articles de contrebande. Cela comprenait les plantes, la terre, les graines et la viande. L’alcool et le tabac étaient, quant à eux, des articles passibles de droits de douane. Certains immigrants espéraient qu’en répondant « non » à la question d’un douanier, ils pourraient offrir à leur famille et à leurs amis un peu du goût de leur pays. Dans la plupart des cas, les objets étaient trouvés et saisis.

  • Les réfugiés baltes, la politique canadienne sur l'immigration et l'arrivée du SS Walnut

    Les fonctionnaires de l’immigration canadienne tiennent compte de nombreux facteurs lorsqu’ils déterminent si une personne est admissible à entrer au Canada. En décembre 1948, l’arrivée du SS Walnut de Suède illustre combien l’admission et le traitement des nouveaux arrivants au Canada sont influencés par plusieurs facteurs, notamment la Loi sur l’immigration, les règlements et les procédures, mais aussi la discrétion locale des agents d’immigration et l’opinion publique. Les passagers du SS Walnut ont contribué à modifier la politique d’immigration du Canada et comment les responsables canadiens traitent les nouveaux arrivants.
  • Accroches pour l’histoire : Utiliser une maquette de bâtiments pour présenter un passé complexe

    Par Steven Schwinghamer, Historien
    (Mise à jour le 20 juillet 2021)

  • Port d’entrée, traitement et gardiens – Une histoire d’immigration au port de Québec pendant la Grande Dépression

    Au début du 20e siècle, les politiciens, les chefs d’entreprise, les fonctionnaires de l’immigration et les immigrants européens ont joué un rôle déterminant pour ce qui est de l’aménagement des installations du port de Québec, ainsi qu’en ce qui concerne l’augmentation du trafic de passagers dans cette importante plaque tournante de la navigation et du transport au Canada. Pendant la Grande Dépression, ce port a été utilisé comme gardien socioéconomique. On y expulsait les immigrants sans emploi, considérés comme des « fardeaux publics », et on y refusait l’entrée aux immigrants qui n’avaient pas assez de moyens pour subvenir à leurs besoins pendant une période d’instabilité mondiale.

  • Mon parcours d’immigration

    Une de mes questions préférées à poser aux visiteurs ici au musée est : « Qu’est-ce qui vous a fait quitter votre patrie pour venir au Canada? » Certains répondent que c’est pour de nouvelles occasions, pour améliorer leurs conditions de vie, pour fuir la guerre, pour de meilleurs emplois, pour la sécurité, l’aventure et l’amour. Mon histoire n’est différente des leurs. Tout a commencé lorsque j’ai décidé d’épouser quelqu’un de ma ville natale, quelqu’un que je connaissais depuis l’âge de cinq ans. Après avoir pris ma décision, j’ai dit à ma famille que je désirais quitter la maison. Ma mère m’a regardée, elle était en larmes.
  • Les grandes vagues d’immigration par le Quai 21 : les épouses de guerre et leurs enfants

  • Un trésor inattendu

    Justement l’autre jour, à ma grande surprise, j’ai appris que je portais sur moi un trésor à chaque fois que je jardine.

    Mon père est arrivé au Canada, de France, dans les années 70, pour l’aventure et de nouvelles possibilités. L’ainé de trois frères, il a été le premier à quitter la maison. Mon père me dit que ma grand-mère, une vraie mère typique, était très nerveuse pour lui. Elle imaginait le Canada comme un abîme de neige où son fils serait seul et frissonnant. Comme tout dernier cadeau avant son voyage, elle lui a donné un sweat-shirt. Ce n’était pas n’importe quel sweat-shirt, mais bien une chemise de velours, bleue et rouge avec un passepoil jaune. Un classique, quoi.