Vues du Quai

  • Un rencontre parfaite sur l’Atlantique Nord

    Nous entendons des histoires innombrables sur le mal de mer de nos visiteurs du Musée qui ont traversé l'Atlantique et sont arrivés pour la première fois au Quai 21. Aujourd’hui, ils rient tous à ce sujet mais ajoutent souvent qu'ils n'ont pas été sur un bateau depuis et n'ont aucun intérêt à répéter cette aventure nauséeuse. Bien que cela commence avec le mal de mer d’une jeune fille, ce n'est pas l’une de ces histoires.

  • Voix d’immigrants : Diverses réactions à la traversée transatlantique de l’Europe aux rivages du Canada

    Entre 1928 et 1971, près d’un million d’immigrants sont arrivés au Quai 21 avant de traverser le pays pour commencer leur nouvelle vie au Canada. L’expérience de quitter l’Europe et de traverser l’océan Atlantique pour l’Amérique du Nord a suscité une multitude de réactions diverses de la part des personnes et des familles qui ont cherché à se réinstaller au Canada. De nombreux immigrants se souviennent de leur arrivée comme d’une rencontre positive avec les fonctionnaires de l’immigration et des douanes canadiennes, ainsi qu’avec les agences de services bénévoles.

  • Mais qui est ce petit garçon sur la photo ?

    Près d’un demi-million de militaires canadiens ont quitté le Quai 21 pour servir outre-mer pendant la Deuxième Guerre mondiale. Cette photo représente l'une des premières arrivées d'un navire de transport de troupes de soldats de retour au Canada après la Deuxième Guerre mondiale.

    L'Ile de France, rempli de soldats enthousiastes, s’arrima au Quai 21 le 14 juillet 1945. Flora Campbell venait visiter sa tante quand elle entendit de la musique sur le front de mer et décida d’aller avec son jeune fils David sur le quai pour accueillir les soldats. Les boîtes dans ses bras sont des biscuits jetés par les soldats aux sympathiques personnes venues leur souhaiter un bon retour tant attendu au Canada.

  • Résultats de la recherche sur l’île Lawlor

    Une très brève reconnaissance archéologique de la station de quarantaine historique de l’île Lawlor, dans le port d’Halifax, a révélé que d’importantes ressources liées à l’ancienne installation de quarantaine subsistent encore, sous la forme de ruines et de débris concentrés principalement dans la moitié nord de l’île. Ceux-ci ont été documentés conformément aux pratiques archéologiques habituelles dans la région, notamment avec des photographies. Quelques-unes des images sont incluses ici.

  • Trucs et astuces : des solutions de fortune pour le planificateur d'événements

    Dans le film de 2001 Un mariage trop parfait (The Wedding Planner), nous voyons JLo, ayant un comportement professionnel calme et son sac à malices (ou sa ceinture, dans ce cas) résoudre plusieurs crises de dernière minute quelques secondes avant que la cérémoni

  • Une petite coïncidence

    Le 13 mars 2012, j'ai reçu un courriel de Bonnie Pollock de la Nouvelle-Écosse qui voulait en savoir plus au sujet de son arrière-arrière-grand-père, George. Celui-ci avait quitté l'Irlande pour le Canada peu avant 1837 et s'était établi à Prospect, en Nouvelle-Écosse. Il n'existe toutefois aucune trace de son arrivée parce que le Canada n'a commencé à tenir des registres sur les arrivées d'immigrants qu'à partir de 1865. Les manifestes datant de cette époque sont rares, peu d'entre eux ayant survécu au temps. Sachant qu'il allait m'être impossible de savoir à bord de quel navire il était venu au pays, j'ai décidé de concentrer mes recherches sur l'endroit précis d'où pouvait venir la famille Little en Irlande. J'ai commencé par faire quelques premières recherches généalogiques sur George Little et sa famille en Nouvelle-Écosse, ce qui m'a permis de trouver avec qui il s'était marié et qui avaient été ses enfants. J'ai découvert que George a épousé Mary Coolin et qu'ils ont eu les enfants suivants : James (né en 1840), Thomas (né en 1841), John (né en 1844), Peter (né en 1847), Ann (née en 1848), Margaret (née en 1854), George (né en 1856) et Mary (née en 1858).

  • TOUT LE MONDE À BORD !

    Dans les années qui ont immédiatement suivi la Seconde Guerre mondiale, les compagnies de transport publiaient des menus pour enfants à bord de leurs navires et trains. Afin d’attirer les voyageurs potentiels, les compagnies de transport ont réalisé qu’il était essentiel d’illustrer les services qu’elles offraient et l’expérience de voyage à bord pour inciter les clients payants à les choisir plutôt que leurs compétiteurs. Ces menus d’après-guerre offrent une fenêtre unique sur l’évolution du transport de passagers après la Seconde Guerre mondiale.

  • Plus qu’un bâtiment

    Aujourd’hui le Quai 21, tout comme par le passé, est un bâtiment. Pour certains visiteurs d’hier comme d’aujourd’hui, ce site est immobile. Ils prêtent peu d'attention à ce que les murs et leurs environs ont vu. Pour d'autres, ce site est précieux et représente un nouveau départ dans un pays qu'ils aiment. Ces personnes n'ont jamais oublié leurs premiers pas sur le sol canadien. Et je suis plutôt d'accord avec ces dernières, le Quai 21 est beaucoup plus qu'un bâtiment.

    L'histoire que je voudrais partager est arrivée il y a longtemps mais je ne l'oublierai jamais. Elle illustre l'importance du Quai 21 pour des milliers de réfugiés et de personnes déplacées qui sont arrivés ici dans les années 1940 et au début des années 1950, mieux que toutes les histoires que j'ai lues ou documentaires que j'ai vus.

  • Étude de l’Île Lawlor

    En tant que port maritime actif desservant l’Atlantique Nord, Halifax a longtemps eu besoin d’installations pour protéger le public contre le danger de maladies infectieuses véhiculées par les passagers ou l’équipage d’un navire à l’arrivée. L’une des îles du port, l’île Lawlor, a servi de station de quarantaine entre les années 1870 et les années 1930. Malgré les ressources patrimoniales qui subsistent sur l’île, une grande partie de cette histoire est négligée dans notre paysage historique public.