Hilda Fisher et Harry Mitcheltree

Mur d'honneur de Sobey

Colonne
52

Rangée
3

First Line Inscription

Hilda Fisher and Harry Mitcheltree

Major Harry L. Mitcheltree
Génie royal canadien
1911 - 1977

Harry est né à Kamloops, en Colombie-Britannique, a grandi à Banff, en Alberta, et a fait ses études postsecondaires à Calgary.

Entre le 14 décembre 1931 et le 20 juin 1935, il était membre de la Milice active non militaire, 13e Compagnie de campagne du Corps du génie canadien à Calgary. Du 21 juin 1935 au 31 août 1939, il a servi dans le Génie royal canadien de la Milice active permanente basé à Calgary

Le 1er septembre 1939, Harry est devenu membre du Génie royal canadien actif de l’Armée canadienne et s’est embarqué pour la Grande-Bretagne en mai 1940, passant par le Quai 21. En septembre, Harry a rencontré Hilda Fisher, à Londres, où elle terminait ses études universitaires pour devenir orthophoniste. Harry a été commissionné au grade de lieutenant dans la 1re Division canadienne du Génie royal canadien en octobre 1940. Le 2 mai 1942, Hilda Fisher et Harry Lionel Mitcheltree se sont mariés dans le village d’Irchester.

Après avoir passé du temps en Grande-Bretagne, Harry a servi en Méditerranée centrale, et en Europe du Nord et de l’Ouest. Alors qu’il faisait partie de la 4e compagnie du Génie royal canadien, il a été blessé en Sicile le 22 juillet 1943 à la suite d’une couverture aérienne amie. Après un premier traitement dans un hôpital de campagne, il a été évacué vers Alger sur le navire médical Llandovery Castle pour un traitement supplémentaire. Harry a rejoint son unité en février 1944. Elle faisait désormais partie de la Division d’infanterie canadienne et se trouvait sur la côte Adriatique dans le saillant d’Ortona. En juin de la même année, il est affecté au QG de la 5e Division blindée canadienne jusqu’en mars 1945. Après sa promotion au grade de capitaine ce mois-là, Harry a servi au QG de la Première Armée canadienne en tant qu’officier d’état-major du Génie royal (OEM GR) jusqu’à son rapatriement en Grande-Bretagne le 14 août 1945.

Pendant que Harry servait dans la campagne d’Italie, sa femme Hilda a été recrutée par le ministère des Anciens Combattants. Un centre de traitement de la parole pour les militaires canadiens victimes de lésions cérébrales était en cours de création à l’hôpital pour vétérans sur la rue Christie à Toronto. Le 7 octobre 1944, Hilda est entrée au Canada par le Quai 21 et s’est rendue en train à Toronto pour commencer son travail. À cette époque, un seul autre orthophoniste travaillait à Toronto.

Harry a embarqué pour le Canada le 3 septembre 1945 et a débarqué au Quai 21. Il s’est rendu en train à Ottawa où les familles ont été réunies dans un stade de football. Harry a été affecté au quartier général du Corps d’armée, le couple s’est installé à Ottawa et, le 1er octobre 1946, Harry est devenu membre du Génie royal canadien régulier de l’Armée canadienne. Sa fille, Deborah Anne, est née le 2 octobre 1946 et son fils, Paul Lionel Fisher, est né le 4 juin 1949.

En juillet 1950, Harry a été affecté au QG du Génie royal canadien, Commandement Ouest, à Calgary, et en janvier 1952, il a été promu au grade de major. Harry a été affecté pendant plusieurs mois à Edmonton et, en septembre la même année, il a été transféré au QG du Commandement de l’Est du Génie royal canadien à Halifax. Sa dernière affectation l’a conduit au GQM d’Ottawa en mars 1956.

Harry a pris sa retraite de l’Armée canadienne le 1er janvier 1961 et la famille a déménagé à Halifax. Il a ensuite commencé à travailler comme rédacteur de cahier des charges chez Duffus, Romans Kundzins Architects. Il a assuré l’inspection sur place de l’entreprise pendant la construction de l’Institut océanographique de Bedford.

Harry a pris sa retraite en août 1970 et est décédé le 30 décembre 1977.

En raison de son service militaire en temps de guerre, Harry a reçu les récompenses et médailles suivantes :
Étoile 1939-45
Étoile italienne
Médaille de la Défense
Étoile de la France et de l’Allemagne
M.C.V. et Épingle de guerre 39-45
Décoration des Forces canadiennes et 1re épingle

Deborah, fille
Paul, fils
Dossiers militaires

Hilda Fisher Mitcheltree Épouse de guerre
1916 – 1993

Hilda Fisher est née à Londres et a grandi à Irchester, dans le Northamptonshire. Elle a obtenu son LCST (Licentiate of the College of Speech Therapists) en 1939 dans le cadre du programme organisé conjointement par l’Université de Londres et le West End Hospital for Neurological Diseases. Hilda a ensuite travaillé comme orthophoniste dans l’unité des lésions cérébrales de l’hôpital Bangour près d’Edimbourg, jusqu’à son mariage le 2 mai 1942 avec le lieutenant Harry Lionel Mitcheltree, du Génie royal canadien. Harry était originaire de Calgary, en Alberta, et était arrivé en Angleterre au printemps 1940. Il a rencontré Hilda à Londres plus tard la même année.

Après son mariage, Hilda a été transférée à l’hôpital de Sheffield, où elle traitait à nouveau des patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux et de lésions cérébrales. Au printemps 1944, elle a été recrutée par le Dr William Baillie, chef du service de neuropsychiatrie de l’hôpital pour vétérans sur la rue Christie, à Toronto. Il créait un centre de traitement de la parole pour les militaires canadiens victimes de lésions cérébrales. À cette époque, Harry était engagé dans la campagne alliée en Sicile et en Italie.

À la fin septembre 1944, Hilda a embarqué, à Liverpool, sur un ancien paquebot camouflé (Mauritania 1) sous le contrôle de l’ARC. Elle a voyagé avec des militaires qui rentraient au Canada ainsi qu’avec d’autres personnes à charge de Canadiens qui combattaient à l’étranger. Hilda a raconté que les salons et les salles de repos étaient remplis de hamacs pour les militaires, alors que les femmes et les enfants étaient logés dans des chambres contenant quatre lits superposés doubles. Ces chambres contenaient auparavant deux couchettes.

Hilda Fisher est arrivée d’Angleterre en octobre 1944. Elle a débarqué au Quai 21 à Halifax, où une fanfare militaire jouait et où les aviateurs attendaient d’embarquer pour leur voyage vers la zone de guerre. Hilda a noté que plusieurs femmes, y compris elle, étaient assises sur des sacs postaux portant l’inscription OUT OF BOUNDS TO ALL RANKS en attendant d’être traitées par les agents d’immigration!

Hilda a voyagé en train jusqu’à Montréal, puis a pris un autre train jusqu’à Ottawa, où elle s’est présentée au neuropsychiatre en chef de DVA. Sa chambre à l’hôtel Lord Elgin lui a permis de dormir confortablement pour la première fois en presque deux semaines. Après avoir voyagé en train jusqu’à Toronto, Hilda a pris son poste à l’hôpital pour anciens combattants sur la rue Christie. Elle s’occupait de militaires souffrant de lésions cérébrales et de lésions maxillaires faciales. À cette époque, un seul autre orthophoniste travaillait à Toronto.

Son mari, le major Harry L. Mitcheltree, est rentré d’outre-mer en septembre 1945. Il a débarqué au Quai 21 et a voyagé en train jusqu’à Ottawa, où les militaires retrouvaient leurs familles dans un stade de football. Il a été affecté au quartier général du Corps à Ottawa. Pendant l’année suivante, Hilda a traité des patients du ministère des Anciens Combattants et d’autres dans son cabinet privé. Hilda n’a pas travaillé professionnellement entre octobre 1946 et 1950, période pendant laquelle sa fille Deborah et son fils Paul sont nés.

Au début de 1950, Harry a été affecté à Calgary, où Hilda est poussée à ouvrir un cabinet privé qui attire rapidement des patients de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan. Ses collègues les plus proches, tous de formation britannique, se trouvaient à Regina et à Victoria.

En 1952, le major Harry Mitcheltree a été affecté à Halifax, où Hilda s’est concentrée sur sa famille et la communauté. Elle n’y a pas travaillé. En 1956, leur dernière affectation a été à Ottawa, où Hilda a travaillé à temps partiel dans l’unité de réadaptation de l’hôpital St Vincent, ainsi qu’à temps partiel à l’Institut de réadaptation d’Ottawa. Après la retraite de Harry en 1960, la famille s’est installée à Halifax, où Hilda a travaillé pendant une courte période au milieu des années 60, lorsque la clinique de l’audition et de la parole de la Nouvelle-Écosse a connu un important manque de personnel.

Dans les années qui ont suivi son arrivée au Quai 21, Hilda a été l’une des pionnières dans le domaine des troubles de la communication au Canada. Ses collègues étaient peu nombreux, parfois à une province de distance, et la demande d’assistance était grande. Hilda a été l’une des fondatrices de l’Association canadienne de la parole et de l’audition et de la Nova Scotia Hearing and Speech Association.

Deborah, fille
Paul, fils
Aussi pris dans : The War Brides, Joyce Hibbert, éd.