Hilda Fisher Mitcheltree

Mur de Service

Colonne
25

Rangée
30

First Line Inscription
Hilda Fisher Mitcheltree
Second line inscription
War Bride

Hilda Fisher Mitcheltree Épouse de guerre
1916 – 1993

Hilda Fisher est née à Londres et a grandi à Irchester, dans le Northamptonshire. Elle a obtenu son LCST (Licentiate of the College of Speech Therapists) en 1939 dans le cadre du programme organisé conjointement par l’Université de Londres et le West End Hospital for Neurological Diseases. Hilda a ensuite travaillé comme orthophoniste dans l’unité des lésions cérébrales de l’hôpital Bangour près d’Edimbourg, jusqu’à son mariage le 2 mai 1942 avec le lieutenant Harry Lionel Mitcheltree, du Génie royal canadien. Harry était originaire de Calgary, en Alberta, et était arrivé en Angleterre au printemps 1940. Il a rencontré Hilda à Londres plus tard la même année.

Après son mariage, Hilda a été transférée à l’hôpital de Sheffield, où elle traitait à nouveau des patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux et de lésions cérébrales. Au printemps 1944, elle a été recrutée par le Dr William Baillie, chef du service de neuropsychiatrie de l’hôpital pour vétérans sur la rue Christie, à Toronto. Il créait un centre de traitement de la parole pour les militaires canadiens victimes de lésions cérébrales. À cette époque, Harry était engagé dans la campagne alliée en Sicile et en Italie.

À la fin septembre 1944, Hilda a embarqué, à Liverpool, sur un ancien paquebot camouflé (Mauritania 1) sous le contrôle de l’ARC. Elle a voyagé avec des militaires qui rentraient au Canada ainsi qu’avec d’autres personnes à charge de Canadiens qui combattaient à l’étranger. Hilda a raconté que les salons et les salles de repos étaient remplis de hamacs pour les militaires, alors que les femmes et les enfants étaient logés dans des chambres contenant quatre lits superposés doubles. Ces chambres contenaient auparavant deux couchettes.

Hilda Fisher est arrivée d’Angleterre en octobre 1944. Elle a débarqué au Quai 21 à Halifax, où une fanfare militaire jouait et où les aviateurs attendaient d’embarquer pour leur voyage vers la zone de guerre. Hilda a noté que plusieurs femmes, y compris elle, étaient assises sur des sacs postaux portant l’inscription OUT OF BOUNDS TO ALL RANKS en attendant d’être traitées par les agents d’immigration!

Hilda a voyagé en train jusqu’à Montréal, puis a pris un autre train jusqu’à Ottawa, où elle s’est présentée au neuropsychiatre en chef de DVA. Sa chambre à l’hôtel Lord Elgin lui a permis de dormir confortablement pour la première fois en presque deux semaines. Après avoir voyagé en train jusqu’à Toronto, Hilda a pris son poste à l’hôpital pour anciens combattants sur la rue Christie. Elle s’occupait de militaires souffrant de lésions cérébrales et de lésions maxillaires faciales. À cette époque, un seul autre orthophoniste travaillait à Toronto.

Son mari, le major Harry L. Mitcheltree, est rentré d’outre-mer en septembre 1945. Il a débarqué au Quai 21 et a voyagé en train jusqu’à Ottawa, où les militaires retrouvaient leurs familles dans un stade de football. Il a été affecté au quartier général du Corps à Ottawa. Pendant l’année suivante, Hilda a traité des patients du ministère des Anciens Combattants et d’autres dans son cabinet privé. Hilda n’a pas travaillé professionnellement entre octobre 1946 et 1950, période pendant laquelle sa fille Deborah et son fils Paul sont nés.

Au début de 1950, Harry a été affecté à Calgary, où Hilda est poussée à ouvrir un cabinet privé qui attire rapidement des patients de l’Alberta, de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan. Ses collègues les plus proches, tous de formation britannique, se trouvaient à Regina et à Victoria.

En 1952, le major Harry Mitcheltree a été affecté à Halifax, où Hilda s’est concentrée sur sa famille et la communauté. Elle n’y a pas travaillé. En 1956, leur dernière affectation a été à Ottawa, où Hilda a travaillé à temps partiel dans l’unité de réadaptation de l’hôpital St Vincent, ainsi qu’à temps partiel à l’Institut de réadaptation d’Ottawa. Après la retraite de Harry en 1960, la famille s’est installée à Halifax, où Hilda a travaillé pendant une courte période au milieu des années 60, lorsque la clinique de l’audition et de la parole de la Nouvelle-Écosse a connu un important manque de personnel.

Dans les années qui ont suivi son arrivée au Quai 21, Hilda a été l’une des pionnières dans le domaine des troubles de la communication au Canada. Ses collègues étaient peu nombreux, parfois à une province de distance, et la demande d’assistance était grande. Hilda a été l’une des fondatrices de l’Association canadienne de la parole et de l’audition et de la Nova Scotia Hearing and Speech Association.

Deborah, fille
Paul, fils
Aussi pris dans : The War Brides, Joyce Hibbert, éd.

Pose latérale d’une jeune femme.
Photo en noir et blanc d’un homme en uniforme et d’une jeune femme bien habillée. Ils sont tous deux penchés sur la clôture en bois et debout avec les bras croisés.
Une jeune mariée portant une robe de mariée et tenant des fleurs se tient à côté d’un jeune homme portant un uniforme.
Une jeune femme bien habillée pose pour une photo.
Deux jeunes femmes sont assises à une table; il y a des ciseaux et du papier sur la table.
Couple avec deux enfants et un chien debout devant leur maison pour une photo.
Un jeune homme et une jeune femme s’assoient sur un canapé pour se faire photographier.
Une jeune famille pose pour une photo.
Une jeune femme bien habillée se tient devant un jardin fleuri.