Le Quai et la guerre : le Quai 21 de Halifax et la Seconde Guerre mondiale

par Steve Schwinghamer, Historien
(Mise à jour le 28 janvier 2022)

Une vue aérienne floue de rails de chemin de fer menant à une rive.
Vue aérienne des terminaux océaniques, vers. 1940.
Crédit : Collection du Musée canadien de l’immigration du Quai 21 (DI2013.1197.1)

Alors que le Canada se préparait à la guerre vers la fin de 1939, les avantages du port de Halifax étaient considérés comme précieux aux fins militaires. Le port de Halifax était vaste et profond, libre de glaces et situé à proximité des routes maritimes des Grands cercles reliant l’Europe à la côte est de l’Amérique du Nord.[1] De plus, la ville était reliée au système de chemin de fer transcontinental.[2] Les installations vouées à l’immigration du Quai 21 de Halifax étaient conçues pour traiter le grand nombre de passagers et de marchandises des transatlantiques et pouvaient donc aussi accommoder les mêmes navires pour le transport de troupes. Au déclenchement de la guerre en septembre 1939, le complexe des terminaux océaniques de la partie sud de Halifax, où se trouve le Quai 21, a donc été mis au service des forces armées afin de soutenir à la fois la circulation des civils et celle des militaires. Ce changement de rôle du Quai 21 ressemblait à celui de son prédécesseur le Quai 2, dont les installations avaient servi à la logistique militaire au cours de la Première Guerre mondiale.[3]

La circulation civile

Le Canada a continué d’accueillir en moyenne près de 13 000 immigrants par année pendant la Seconde Guerre mondiale, accusant à peine une légère baisse au cours de la Dépression.[4] Jusqu’au début des mouvements importants de personnes à charge des soldats en 1944, la majorité des immigrants étaient des citoyens des États-Unis, qui se présentaient à cette frontière terrestre plutôt que d’arriver par la mer.[5] Parmi les immigrants en temps de guerre, on retrouvait un flot continuel d’immigrants qui normalement, n’auraient pas été considérés acceptables en raison des politiques hautement restrictives mises en place pendant la Grande Dépression. Ces arrivants devaient être sanctionnés par des arrêts-en-conseil.[6]

Ce flux modeste d’immigration océanique n’était pas vraiment exigeant pour les ressources du Quai 21. Cependant, la peur des dangers de la guerre a alimenté un autre afflux de civils au Quai 21 pendant la Seconde Guerre mondiale : l’évacuation humanitaire des enfants du Royaume-Uni vers le Canada. Adrienne Downs a été amenée au Canada pour sa sécurité alors qu’elle avait neuf ans en 1940. Elle se remémore avoir été « si excitée par cette grande aventure que je percevais comme de grandes vacances. »[7] À l’origine de cette grande aventure, cependant, se trouvait la peur atroce des bombardements aériens sur les populations civiles. En septembre 1939, près d’un million et demi de civils étaient en déplacement au Royaume-Uni, fuyant les grandes villes vers les régions rurales afin de chercher refuge selon le plan entrepris l’année précédente.[8] En février 1941, les civils évacués comprenaient près de 6 000 enfants commandités par des fonds privés et publics, ainsi qu’environ 2 000 adultes.[9] Certains estiment que le nombre total de civils évacués vers le Canada a été de plus de 10 000.

Portrait d’archive de trois mariées souriantes avec leurs bouquets; leurs époux sont debout derrière elles.
Leland et Audrey Smith Pratt, le 28 mars 1945
Crédit : Collection du Musée canadien de l’immigration du Quai 21 (DI2014.535.1a)

Un autre groupe important à entrer au Canada pendant la Guerre et juste après est celui des personnes à charge des soldats canadiens. Ce groupe comprenait les personnes mariées à des Canadiens postés à l’étranger pendant la guerre, appelées « épouses de guerre », ainsi que les enfants des soldats canadiens nés à l’étranger. Il s’agit du plus important contingent d’immigration ayant passé par le Quai 21 : 64 446 femmes et enfants sont entrés au Canada à titre de personnes à charge de soldats entre 1942 et 1948.[10] La grande majorité d’entre elles sont arrivées par les ports océaniques et par avion. En dépit des mécanismes du système administrant le transport des dépendants de soldats, un nombre important de mariages de militaires n’ont pas été signalés, ce qui a nécessité par la suite des arrangements de transport privés.[11]

Le personnel d’immigration de Halifax a passé beaucoup de temps à résoudre les cas des marins de la marine marchande étrangère. Les navires qui arrivaient pouvaient avoir un équipage comprenant des alliés, des ressortissants de pays neutres et même des gens originaires de pays ennemis. L’équipage pouvait descendre légalement, déserter ou arriver à titre de survivants d’un naufrage. Tous ces facteurs, en plus des règlements stricts concernant l’immigration et le service dans la marine marchande pendant la guerre, ont donné beaucoup de fil à retordre au bureau d’immigration. Un administrateur du bureau du Quai 21 affirmait que les bureaux ont traité 40 % plus de dossiers pendant la guerre que pendant les années de paix qui ont précédé le conflit.[12] Les marins de la marine marchande se retrouvaient souvent dans des situations qui exigeaient leur hébergement ou leur détention et ceux qui refusaient des assignations à bord pouvaient se trouver confrontés aux autorités locales. En 1940, les marins détenus à la prison municipale pour avoir refusé des assignations à bord ont demandé d’être plutôt détenus aux quartiers d’immigration.[13] Tout au long de la guerre, les aires d’hébergement et de détention sont demeurées occupées par les marins de la marine marchande, bien qu’elles n’ont que rarement été aussi achalandées qu’en mars 1942, alors qu’on y dénombrait plus de 170 marins.[14]

Un autre groupe de civils est entré au Quai 21 pendant la guerre et ce, de façon inattendue en raison des règles très strictes de transport maritime en temps de guerre : des réfugiés allemands envoyés au Canada et mélangés à des prisonniers de guerre en provenance de Grande-Bretagne. S’étant préparé pour en recevoir 7 000, le Canada n’en reçut que 3 000, entremêlés sans distinction aucune avec 2 500 civils allemands, dont plusieurs avaient fui la persécution en Allemagne.[15] Plusieurs de ces civils ont été relâchés pendant la guerre, tandis que d’autres en ont profité pour apporter un changement substantiel à leurs conditions de vie en 1941. À titre d’exemple, à Sherbrooke, au Québec, les détenus ont créé des écoles élémentaires et secondaires, une faculté d’ingénierie, de la formation professionnelle, des cours de musique professionnelle et d’autres programmes. Ils ont coordonné l’accréditation et les examens avec d’autres camps et l’Université McGill, entre autres établissements.[16] Il s’agit probablement d’un des épisodes les plus absurdes de la guerre, mais l’internement « accidentel » s’est bien terminé pour plusieurs, alors qu’un millier de civils sont devenus admissibles et ont accepté la naturalisation au Canada après la guerre.[17]

Pour conclure le chapitre sur la circulation des civils, un petit nombre de personnes sont entrées au Canada en raison d’exigences diplomatiques ou professionnelles. Par exemple, en juillet 1940, le personnel du gouvernement polonais et certains membres de leur famille sont arrivés au Canada par Halifax avec des passeports diplomatiques ou de service et avec de l’équipement sans fil secret et un opérateur afin d’aider à coordonner la diplomatie du gouvernement polonais en exil. Cette démarche a été précédée d’une demande d’entrée par le Consul général de Pologne au Canada au ministre des Affaires extérieures du Canada.[18] De la même façon, en juin 1940, le personnel de l’immigration a assisté à l’arrivée de la Princesse Juliana des Pays-Bas et de ses enfants à Halifax, quoique pas directement au Quai 21.[19] Finalement, Winston Churchill a fait plusieurs traversées vers le Canada pendant la Guerre, notamment une en août 1943, alors qu’il est arrivé à Halifax à bord du Queen Mary.[20] Ces exemples soulignent la variété et l’importance des mouvements de civils auxquels le personnel de l’immigration de Halifax a fait face au cours de la Seconde Guerre mondiale.

Personnel militaire

Un homme sous une arche en béton qui indique Embarkation Transit United.
Unité de transit d’embarquement, terminaux océaniques de Halifax, 1946.
Crédit : NS Archives H.B Jefferson Collection, 1992-304 / 43.1.4 250

La grande variété des civils ayant passé par le Quai 21 pendant la Seconde Guerre mondiale est souvent oubliée en raison de l’ampleur des mouvements de troupes sur le même site. Les terminaux océaniques de Halifax ont servi de principal point d’embarquement du personnel canadien en route pour l’Europe pendant la Seconde Guerre mondiale.[21] Environ 368 000 militaires sont passés par le complexe des terminaux océaniques, dont le Quai 21, pendant et juste après la Seconde Guerre mondiale. En 1942, en trois mois seulement, près de 60 000 soldats ont embarqué aux terminaux océaniques pour aller servir outremer.[22] L’importance du site pour les mouvements de troupes a été reconnue pendant la guerre. Des célébrités comme la chanteuse Gracie Fields ont pris part à des événements à l’Unité d’embarquement ou à bord des navires.[23] À d’autres endroits, des fanfares ont joué afin de souhaiter bon départ ou la bienvenue aux troupes.[24] En dépit de toute cette agitation, la sécurité était étroite autour de ces mouvements en temps de guerre.[25] Après la guerre, les soldats revenant au pays étaient accueillis par les fanfares et une presse exubérante. Parfois, les enfants de la ville couraient dans les rues à la rencontre des navires, bien que leurs motifs pouvaient être autres que patriotiques et sentimentaux. John Connolly se souvient avoir compté les cheminées des navires qui arrivaient et si l’un deux était de grande taille, ses amis et lui se rendaient au bord des quais des terminaux océaniques,

« pas tant pour accueillir les troupes que pour demander « Lancez-nous de l’argent » et les soldats leur lançaient des sous par-dessus bord ou au-dessus du navire, qui tombaient sur le quai de béton en bondissant. L’enfant le plus rapide et le plus fort récupérait la plupart des pièces en poussant les autres hors de son chemin. »[26]

Le retour au pays aura par contre été plus sombre pour plusieurs soldats canadiens : l’unité d’embarquement et les terminaux océaniques desservaient aussi les navires hôpitaux qui rapatriaient les Canadiens blessés. Victor Gray, membre de la fanfare et brancardier qui travaillait régulièrement à l’Unité d’embarquement, se souvient avoir vu un jeune lieutenant transporté par deux autres soldats, lui au centre, et eux les bras autour de ses épaules, le tenant alors qu’il trainait les pieds, complètement abasourdi par le choc d’une explosion.”[27]

Bien que la tâche principale des militaires stationnés aux terminaux océaniques était l’embarquement, d’autres personnes contribuaient à cette tâche. Une fanfare et des unités de transport locales travaillaient régulièrement autour du Quai 21 et de l’Annexe.[28] On retrouvait des baraques à l’Annexe et une unité militaire a été temporairement hébergée dans la salle de rassemblement.[29] Le personnel médical militaire complétait le personnel du ministère de la Santé et du Bien-être déjà sur place et on a ajouté une salle d’inspection médicale et un dispensaire afin de soutenir le personnel médical militaire du terminal. Finalement, le personnel a aussi utilisé les vastes aires d’attente de l’Annexe en attendant le train.[30] Cette situation a duré jusqu’en 1944, en plus des activités normales d’immigration.[31]

Portrait sépia d’un grand orchestre militaire. Certains hommes sont assis et d’autres sont debout.
Fanfare militaire du district No. 6, 1944
Crédit : Collection du Musée canadien de l’immigration du Quai 21 (DI2014.536.1)

Le 5 mars 1944, un incendie majeur a éclaté au Quai 21, dévastant les quartiers d’immigration et causant autour de 250 000 $ de dommages. L’incendie a débuté dans l’équipement de fumigation utilisé par l’Unité d’embarquement du ministère de la Défense nationale afin de nettoyer les matelas des bateaux au Quai 22.[32] Le ministère de l’immigration a établi ses quartiers dans l’Annexe et dans des hangars de bois temporaires, en attendant la réfection du hangar 21.[33] Bien que le personnel militaire ait entrepris immédiatement de nettoyer les lieux, les dommages étaient sérieux : la Commission des ports nationaux a décrit le deuxième étage comme « presque entièrement détruit » et a entrepris des démarches afin de le faire démolir complètement comme première étape de la réfection.[34] Les quartiers d’immigration du 2e étage du Quai 21 n’ont pas été rouverts avant décembre 1946.[35] L’unité d’embarquement a continué d’opérer à partir des bâtiments temporaires situés près de l’Annexe, dans l’Annexe proprement dite ainsi que dans des hangars de la rive jusqu’en 1947.[36]

Le Quai 21 et les terminaux océaniques étaient des éléments essentiels pour le transport du personnel militaire canadien, mais des membres des forces armées des nations alliées y passaient aussi. Une des principales contributions du Canada à l’effort de guerre a été sa participation au Plan de formation aérienne du Commonwealth britannique, une organisation comportant plus de 100 écoles et employant plus de 100 000 soldats canadiens tout au long de la guerre. Pendant toute la durée du conflit, près de 60 000 pilotes ont été formés au Canada dans le cadre de ce programme pour les forces aériennes britanniques, néozélandaises et australiennes. On y retrouvait des Polonais, des Norvégiens, des Belges, des Néerlandais, des Tchèques et des Français libres servant au sein de la Royal Air Force.[37] Le noyau du personnel enseignant de ce programme, soit 85 pilotes expérimentés de la RAF, est arrivé au Quai 21 en janvier 1940. D’autres ont suivi, pour un total d’environ 300 experts.[38] Le Quai 21 et les terminaux océaniques ont continué de servir ce programme à titre de seul important dépôt d’embarquement durant toute la durée de l’opération.[39]

Le mouvement du personnel militaire par le Quai 21 au cours de la Seconde Guerre mondiale a aussi compris des prisonniers de guerre. Les prisonniers embarquaient immédiatement à bord de trains qui les menaient vers des camps de détention plus loin à l’intérieur des terres.[40] Plusieurs de ces prisonniers constituaient de la main-d’œuvre précieuse pour le Canada, à tel point qu’au terme de la guerre, un mouvement de vétérans des forces polonaises a été mis sur pied afin de les remplacer. Les messages à l’intention du public au sujet du remplacement de prisonniers ennemis par des vétérans en grande partie alliés étaient délicats et ont fait l’objet d’une grande attention au sein du ministère de l’immigration.[41] Néanmoins, une des conséquences du transit et de l’internement des prisonniers de guerre au Canada a été ce suivi, qui a servi de mouvement d’amorce de l’acceptation des personnes déplacées et des réfugiés par le Canada après la guerre, dans le cadre de vastes ententes de main-d’œuvre.

Conclusion

Halifax était un port stratégique important pendant la Seconde Guerre mondiale. Les installations des terminaux océaniques, dont fait partie le Quai 21, constituaient une partie essentielle de l’infrastructure de l’effort de guerre canadien. La capacité de traiter plusieurs navires à la fois et l’accès immédiat au chemin de fer en faisaient une importante plaque tournante de transport. En plus d’unité d’embarquement militaire, le Quai 21 continua de servir d’installation d’immigration pendant toute la Seconde Guerre mondiale. Bien que le taux d’immigration ait été très faible pendant la guerre, les autorités d’immigration ont eu à faire face à de nombreux types de cas, dont des civils évacués, des réfugiés, du personnel de service étranger et des marins de la marine marchande de tous les coins du monde.

(Pour des renseignements sur les cargos partis des terminaux océaniques pendant la Seconde Guerre mondiale, lisez mon blog précédent sur les trésors de Wawel.)


  1. James D. Frost, “Halifax: The Wharf of the Dominion, 1867-1914”, Royal Nova Scotia Historical Society Journal, 8 (2005), 35.
  2. William Naftel, Halifax At War: Searchlights, Squadrons and Submarines, 1939-1945 (Halifax: Formac Publishing, 2008), 12.
  3. J.B. Hunter, sous-ministre, Travaux publics, à G.A. Bell, sous-ministre, Chemins de fer et Canaux, 5 novembre 1920, dans Ministère de l’Immigration, “Immigration Building – Halifax, NS”, Bibliothèque et archives Canada, RG 76 Volume 666 Dossier C1594, Partie 1.
  4. Statistique Canada, Statistiques historiques du Canada, Immigration: Arrivées d’immigrants au Canada, 1852 à 1977 (Tableau A350).(http://www.statcan.gc.ca/pub/11-516-x/sectiona/4147436-fra.htm#2).
  5. Dominion Bureau of Statistics, The Canada Year Book, 1945 (Ottawa: Edmond Cloutier, 1945), 168; Dominion Bureau of Statistics, The Canada Year Book, 1946 (Ottawa: Edmond Cloutier, 1946), 185.
  6. Ministère des Mines et ressources, “Orders in Council – Immigration Branch, 1940-1945”, Bibliothèque et archives Canada RG 26 Volume 87.
  7. Adrienne Downs, interviewée par Steven Schwinghamer, 2 juillet 2002, Collection d’histoires orales du Musée canadien de l’immigration du Quai 21, 02.07.02AD, 00:07:03ff.
  8. Judith Tydor Baumel, “Twice a Refugee: The Jewish Refugee Children in Great Britain during Evacuation, 1939-1943”, Jewish Social Studies, 45:2 (Spring 1983), 175.
  9. Ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration, “Evacuees to Canada, 1940-1941”, Bibliothèque et archives Canada RG 26 Vol 16 (aucun no. de dossier).
  10. Melynda Jarratt, The War Brides of New Brunswick, (University of New Brunswick, mémoire de maîtrise, 1995), p. 12, accès via http://www.canadianwarbrides.com/thesis1.asp.
  11. Ministère de la Défense nationale, “History of Special Assistant to the Adjutant General Office and Directorate of Repatriation, 1942-1947”, Bibliothèque et archives Canada RG 24, HQS 8536-1, 34.
  12. Fenton Crosman, “Recollections of An Immigration Officer: The Memoirs of Fenton Crosman, 1930-1968”, No. 2 in Perspectives on Canadian Immigration (Ottawa: CIHS, 1989), 128.
  13. Crosman, “Reflections”, 130.
  14. Crosman, “Reflections, 161-162.
  15. Ernst Koch, Deemed Suspect: A Wartime Blunder (Toronto: Methuen, 1980), xv.
  16. Koch, Deemed Suspect, 151.
  17. Koch, Deemed Suspect, 255.
  18. Victor Podoski à William Lyon Mackenzie King (à titre de secrétaire d’État aux Affaires extérieures), 11 juillet 1940, dans Ministère des Affaires extérieures, “Entry into Canada of Polish officials, art treasures and radio equipment”, Bibliothèque et archives Canada, RG 25 Volume 2803 Dossier 837-40.
  19. La Presse Canadienne, “Princess Juliana and Children Land in Halifax”, Halifax Mail, 11 juin 1940, 1, 5; Alison Trapnell, interviewée par James Morrison, 16 avril 1998, Collection d’histoires orales du Musée canadien de l’immigration du Quai ,21 98.04.16AT, 00:52:31ff.
  20. H.B Jefferson, Journal, août 1943, Nova Scotia Archives 1992-304 489 A, accès via http://novascotia.ca/archives/virtual/eastcoastport/archives.asp?ID=341&Page=200900592.
  21. Naftel, Halifax At War, 82-83.
  22. Parcs Canada, “Backgrounder: Pier 21, Halifax”, mis à jour le 26 septembre 2013, accès le 16 avril 2014 à http://www.pc.gc.ca/APPS/CP-NR/release_e.asp?bgid=134&andor1=bg; Parcs Canada, “Pier 21 Recognized as National Historic Site”, 17 août 1999, accès le 16 avril 2014 à http://www.pc.gc.ca/APPS/CP-NR/release_e.asp?id=45&andor1=nr; C.P. Stacey, The Canadian Army, 1939-1945 (Ottawa: Edmond Cloutier, 1948), 1.
  23. Carrie-Ann Smith, “We’ll Meet Again: The Gracie Fields Story”, Web log, http://www.quai21.ca/blog/carrie-ann-smith/nous-nous-reverrons-l-histoire-de-gracie-fields, accès le 17 avril 2014.
  24. Victor Gray, interviewé par Amy Coleman, 10 juillet 2001, Collection d’histoires orales du Musée canadien de l’immigration du Quai 21, 01.07.10VG, 00:04:53ff.
  25. Joyce Woodford, interviewée par Amy Coleman, 28 mai 2003, Collection d’histoires orales du Musée canadien de l’immigration du Quai 21, 03.05.28JW, 00:08:59ff
  26. John Gerald Connolly, interviewé par Steven Schwinghamer, 5 juillet 2000, Collection d’histoires orales du Musée canadien de l’immigration du Quai 21, 00.07.05JC, 00:01:46ff.
  27. Entrevue Gray, 00:14:30ff
  28. Naftel, Halifax At War, 84-86.
  29. Commission de l’emploi et de la main-d’oeuvre du Canada (CEIC), “The Pier 21 Story, Halifax: 1924-1971”, rapport inédit, 17; “Fire-Gutted Pier Had Colorful History”, Halifax Mail, 6 March 1944, 1, 3, 13.
  30. Entrevue Woodford, 04:40ff.
  31. Crosman, “Reflections”, contient un commentaire utile sur les operations en temps de guerre à Halifax.
  32. “Fire-Gutted Pier Had Colorful History”, Halifax Mail, 6 mars 1944, 1, 3, 13; Commission des ports nationaux, Procès-verbal d’une réunion tenue à Ottawa, 1er mai 1944, dans “National Harbours Board Minutes of Meetings 1936-1945”, Bibliothèque et archives Canada RG 66 Box 23 No 83-84/130.
  33. “Fire-Gutted Pier Had Colorful History”, Halifax Mail, 6 mars 1944, 1, 3, 13; Trudy Duivenvoorden Mitic and J.P. LeBlanc, Pier 21: The Gateway that Changed Canada, (Halifax: Nimbus, 1988), 73.
  34. Commission des ports nationaux , Procès-verbal de réunion, 1er mai 1944.
  35. Mitic et LeBlanc, 73.
  36. CEIC, “Pier 21 Story”, 18.
  37. Anciens Combattants Canada, “The British Commonwealth Air Training Plan”, Web site, https://www.veterans.gc.ca/fra/remembrance/wars-and-conflicts/second-world-war/.
  38. F.J. Hatch, The Aerodrome of Democracy: Canada and the British Commonwealth Air Training Plan, 1939-1945 (Government of Canada: Ottawa, 1983), 37.
  39. Hatch, Aerodrome of Democracy, 208.
  40. Naftel, Halifax at War, 92-94.
  41. Pour le corps de cette discussion, voir Ministère de l’Immigration, “Admission of 4000 former Polish soldiers for agricultural work in Canada”, Bibliothèque et archives Canada, RG 76 Volume 648 Dossier A85451.
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Steve Schwinghamer

Un homme, vêtu d'une chemise et d'un pantalon kaki et portant un sac à dos, se tient sur un terrain rocheux.

Steve Schwinghamer est historien au Musée canadien de l’immigration et est affilié au Centre d’histoire orale et de récits numériques de l’Université Concordia. Avec Jan Raska, il a co-écrit Quai 21 : Une histoire Il s’intéresse aux politiques et aux lieux de l’immigration canadienne, en particulier au XXe siècle.