Angelo et Livia Paladino

Mur d'honneur de Sobey

Colonne
167

Rangée
21

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Angelo and Livia Paladino

Arrivant à titre de : Immigrant
Pays d'origine : Italie
Nom du navire : Roma // SS Argentina
Port d'entrée : Halifax
Date d'arrivée : 30 mai 1952
Âge à l'arrivée : 23 // 22

Angelo

Voici l’histoire de mon père Angelo Paladino et de son immigration au Canada. Angelo est né à Santa Croce Di Magliano, en Italie en 1928. Il avait 11 frères et sœurs, deux d’entre eux sont décédés en très bas âge. La dépression avait coûté à son grand-père une grande partie de leur domaine et ils se sont retrouvés avec une parcelle de terre insuffisante pour nourrir toute la famille et bien gagner leur vie. En conséquence, mon père a été forcé de quitter l’école et dès sa tendre enfance, à l’âge de 8 ans, il a commencé à travailler dans les fermes des alentours, pour gagner de l’argent et aider la famille à survivre. Il était capable de s’occuper des animaux et lorsqu’il a grandi, il a été en mesure de travailler aux champs. Il y avait très peu d’espoir de trouver tout autre travail dans le pays déchiré par la guerre. Avec peu d’éducation, sans métier, il possédait bien peu pour s’améliorer. Il avait envie de quitter l’Italie à la recherche de meilleures possibilités pour un meilleur travail et un emploi mieux payé. La seule pause qu’il ait eue était lors de son service militaire. Il a alors été capable d’apprendre à lire et à écrire pendant son service. Après avoir servi le temps requis, il est retourné chez lui. Certains parents avaient déjà quitté pour le Canada et les États-Unis, les années précédentes où ils avaient réussi. Il était déterminé à chercher fortune à la première occasion.

Voici l’histoire de mon père Angelo Paladino et de son immigration au Canada. Angelo est né à Santa Croce Di Magliano, en Italie en 1928. Il avait 11 frères et sœurs, deux d’entre eux sont décédés en très bas âge. La dépression avait coûté à son grand-père une grande partie de leur domaine et ils se sont retrouvés avec une parcelle de terre insuffisante pour nourrir toute la famille et bien gagner leur vie. En conséquence, mon père a été forcé de quitter l’école et dès sa tendre enfance, à l’âge de 8 ans, il a commencé à travailler dans les fermes des alentours, pour gagner de l’argent et aider la famille à survivre. Il était capable de s’occuper des animaux et lorsqu’il a grandi, il a été en mesure de travailler aux champs. Il y avait très peu d’espoir de trouver tout autre travail dans le pays déchiré par la guerre. Avec peu d’éducation, sans métier, il possédait bien peu pour s’améliorer. Il avait envie de quitter l’Italie à la recherche de meilleures possibilités pour un meilleur travail et un emploi mieux payé. La seule pause qu’il ait eue était lors de son service militaire. Il a alors été capable d’apprendre à lire et à écrire pendant son service. Après avoir servi le temps requis, il est retourné chez lui. Certains parents avaient déjà quitté pour le Canada et les États-Unis, les années précédentes où ils avaient réussi. Il était déterminé à chercher fortune à la première occasion.

Quelques mois ont passé et le travail était difficile à trouver. Même s’il avait réussi à trouver du travail, il ne pouvait pas parler anglais et français et cela le rendait malheureux à Montréal. Après avoir parlé avec des parents en Ontario et aux États-Unis, mon père pensait que ce serait peut-être mieux de vivre dans une plus petite ville où il n’aurait qu’une seule langue à apprendre. Ils sont donc déménagés à Niagara Falls, en Ontario. Peu de temps après, il a trouvé du travail dans la carrière locale. Tout allait bien pour lui pendant une courte période jusqu’à ce qu’il y eut un terrible accident. Lors d’un dynamitage d’une falaise, mon père a été pris sous la roche. Il a été chanceux de survivre et il a passé les deux années suivantes dans les hôpitaux, en réhabilitation. C’était une période très difficile parce qu’il était le seul salarié, très peu d’argent entrait et Mary venait juste de naître. Mon père a dû se battre pour obtenir la compensation pour travailleur qui lui revenait et qui a pris environ sept mois à lui être remise. Il a été aidé par un voisin qui lui écrivait ses lettres en anglais destinées au gouvernement fédéral. Ils ont dû également compter sur la générosité des autres pour s’en sortir. Mon père a été capable de récupérer et lorsqu’il en a été capable, il a cherché un autre travail. Il a trouvé un emploi auprès de la commission des parcs du Niagara. Il a occupé plusieurs postes jusqu’à sa retraite. Pendant les premières années, mon père n’a jamais renoncé à une vie au Canada et il est devenu citoyen canadien. Il a été en mesure de parrainer trois de ses frères pour qu’ils puissent venir eux aussi au Canada. Il a eu ici quatre enfants et sept petits-enfants. Il a toujours été reconnaissant envers le Canada pour la vie et les possibilités qu’il a eues ici. Il a été heureux d’appeler le Canada son domicile.

Livia

Voici comment ma mère, Livia Paladino, (née Fratoianni) est venue au Canada. Elle est née à Montelongo, en Italie, en 1928. C’est une petite ville en bordure des Abruzzes / de la région du Molise, en Italie. Elle a grandi sur une ferme et elle n’était pas très vieille lorsque la Seconde Guerre mondiale s’est déclarée. Son père avait travaillé loin de la maison, en Afrique, pendant cinq ans. Lorsque la Seconde guerre mondiale a éclaté, il a été fait prisonnier pour cinq années additionnelles. Livia, sa mère et ses quatre frères et sœurs ont été laissés à eux-mêmes pendant ces dix années. Cela a été une véritable lutte pour s’en sortir au cours de ces années difficiles.

Après la guerre, son père est revenu d’Afrique et un poste lui a été offert au gouvernement, à Rome. Livia, étant l’une des enfants plus âgée, voulait apprendre un métier, elle est donc allée vivre avec son père à Rome. Elle a été formée pour devenir couturière et est devenue très bonne dans ce domaine. Avec très peu de postes disponibles dans le pays dévasté par la guerre, elle a demandé à des parents de la parrainer pour qu’elle puisse venir au Canada. Elle avait entendu dire qu’il y avait plusieurs possibilités disponibles là-bas. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle y trouverait mais avait la foi que ce serait mieux que ce qu’elle laissait derrière elle, même si elle ne désirait pas quitter sa famille. Cela lui a pris beaucoup de courage pour le faire d’elle-même. Étant jeune et ayant survécu à la guerre, elle se sentait à la hauteur et savait que ses parents l’aideraient.

Elle a rapidement obtenu l’assurance que son immigration avait été approuvée et elle a pris des dispositions pour voyager par bateau vers son nouveau pays. Son père l’a amenée à Naples où elle a pris son bateau. Elle était très proche de son père et les adieux ont été très tristes. Le bateau s’est arrêté dans plusieurs ports d’Europe avant de traverser l’océan.

Le voyage a pris plus de huit jours. La mer n’a pas toujours été calme et ma mère n’avait jamais été sur un navire avant. Incapable de nager, ce voyage a dû être effrayant pour elle. Lorsqu’elle est arrivée à Halifax, ils devaient rencontrer un agent des douanes. Elle ne pouvait pas parler la langue, mais elle est tout de même passée au travers. On lui a dit d’acheter de la nourriture parce qu’il n’y en avait pas à bord du train. Lorsqu’elle est allée acheter du pain, il ne ressemblait à aucun pain qu’elle avait déjà vu avant. Le trajet en train a été de deux jours jusqu’à Montréal. La vue à l’extérieur par la fenêtre du train ne présentait qu’un arbre après l’autre, et très peu de bâtiments. Tout ceci semblait très étranger pour ma mère et elle a commencé à se demander si elle avait pris la bonne décision de venir au Canada. Ses inquiétudes sont vite disparues lorsqu’elle est arrivée à Montréal et qu’elle a été accueillie par sa parenté. Elle s’est immédiatement sentie à la maison. Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour qu’elle trouve du travail et le fait de vivre avec des parents la rendait en sécurité et rassurée, pour le moment.

Sa parenté voulait être utile en lui trouvant un mari. On lui a présenté quelques prétendants. La famille, restée en Italie, était aussi occupée à lui trouver des prétendants. Ma mère faisait confiance au jugement de son père et elle a commencé à écrire à un homme que celui-ci approuvait. Son nom était Angelo Paladino. Après quelque temps et plusieurs lettres, ils ont convenu de se marier. Ils se sont d’abord mariés par procuration, ce qui a rendu l’immigration d’Angelo au Canada possible. Lorsqu’il est arrivé, ils ont eu une cérémonie et une réception de mariage convenables.

Angelo, incapable de parler anglais ou français, a décidé de déménager plus près de la famille dans la région de Niagara. Niagara Falls était plus petit que Montréal, et ils pensaient que cela serait plus propice à assurer un travail et une vie meilleure. Ils ont résidé à Niagara depuis. Ils ont eu quatre enfants, Mary, Pat, Tony, et Dino. Ils ont également eu sept petits-enfants. Bien que la vie ait eu des hauts et des bas à Niagara, ils ont été très heureux d’y vivre et d’y travailler et n’ont jamais regardé en arrière. Ils ont été très reconnaissants et heureux d’être au Canada et d’être devenus citoyens canadiens. Plusieurs années plus tard, ils ont parrainé d’autres membres de la famille pour venir au Canada. Ils ont prospéré dans leur nouveau pays et sont très reconnaissants des possibilités que le Canada leur a données pour construire leur vie ensemble. Leurs enfants ont également prospéré et ils ont eu leurs propres enfants. Le voyage de ma mère dans un pays inconnu lui a donné un endroit qu’elle peut appeler sa maison et une vie à laquelle elle n’aurait jamais même pu rêver. Toutes les générations actuelles de Paladino vivant au Canada se retrouvent elles-mêmes dans ce beau pays grâce au courage et à la détermination de Livia Fratoianni Paladino qui a osé voyager vers cette nouvelle terre qui a rendu possible que les autres viennent la rejoindre.

Trois beaux jeunes hommes debout à descendre de leur navire.
Angelo Paladino quittant le bateau - 1953
Vieille photo en noir et blanc d’une belle jeune femme.
Livia Paladino
Beau couple assis à côté de l’autre pour une photo.
Angelo et Livia Paladino