Sapeur Thomas Maksymchuk

Mur de Service

Colonne
16

Rangée
27

First Line Inscription
Sapper Thomas Maksymchuk
Second line inscription
Royal Canadian Engineers

Thomas Maksymchuk est né en Ukraine le 15 janvier 1917. Il a immigré au Canada en juin 1930 avec ses parents, Andrew et Anna Maksymchuk, qui avaient changé sa date de naissance sur ses documents (6 octobre 1918) pour qu'il puisse faire la traversée à demi-tarif.

En 1942, il s'est enrôlé volontairement pour le service pendant la Seconde Guerre mondiale, laissant derrière lui sa femme enceinte, Amelia, et sa fille âgée d'un an, Lucy, dans leur petite ferme de Grindrod, en Colombie-Britannique.

Thomas a servi son pays d'adoption en tant que sapeur, dans la 20e compagnie du Corps royal du génie canadien, en Grande-Bretagne et en Europe continentale. Il a utilisé ses talents pour la construction pour bâtir des ponts et d'autres structures qui facilitaient le déplacement des hommes et de l'équipement à travers l'Europe.

Un jour, Thomas a été convoqué par son commandant qui avait appris que, contrairement à ce qui était indiqué sur ses papiers d'incorporation, il n'était pas citoyen canadien. Il a été confiné à la base et on lui a donné le choix entre être déchargé du service actif et renvoyé au pays ou devenir canadien et continuer de combattre. Thomas a choisi la dernière solution et, en un temps très court, est devenu sujet canadien. Bien plus rapidement et avec moindre tracas que s'il avait choisi d'immigrer dans le civil !

Les médailles que Thomas a reçues incluent l'Étoile de 1939-45, l'Étoile de la France et de l'Allemagne, la Médaille de la Défense, la Médaille canadienne des volontaires avec agrafe et la Médaille de Guerre 1939-45.

Après avoir quitté l'armée, Thomas a travaillé dans le métier de la construction, puis il a pris sa retraite et s'est consacré à une de ses activités favorites : la pêche dans la vallée d’Okanogan. Il est mort en 1998 à 81 ans.

En 2002, on a décerné à Thomas une médaille commémorative à titre posthume pour sa participation à la Libération de la Hollande en 1945. La médaille a été acceptée par sa veuve, Amelia.

Portrait du jeune Thomas dans son uniforme et sa casquette.
Ancienne page d’un document indiquant le nom du soldat et la description de l’attestation.