Nikolajs Dambergs

Mur d'honneur de Sobey

Colonne
126

Rangée
18

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Nikolajs Dambergs

Nikolajs Dambergs a amené sa famille au Canada pour échapper à l'oppression de la Seconde Guerre mondiale. Il a amené avec lui sa mère, Emilija, sa femme, Mirdza (Mme Dambergs pour ceux qui connaissent le ballet à Halifax) et leurs trois enfants.

À Halifax, il a trouvé la liberté et la paix qui lui avaient été volées dans sa jeunesse en Lettonie. Il avait survévu aux traumatismes de la révolution russe et des deux guerres mondiales. Il avait vu la fortune et la carrière de ses grands-parents et de ses parents se faire détruire à plusieurs reprises. Nik avait lui-même acquis une certaine renommée en Lettonie, comme patron d'une des plus grandes compagnies de textile dans la Baltique (Audum à Riga). Mais après l'occupation de la Lettonie par les Russes pendant les derniers mois de la Seconde guerre, il s'était retrouvé parmi les centaines de milliers de personnes qui cherchaient à fuir l'oppression russe, oppression à laquelle il ne se sentait pas capable de survivre.

Sa route jusqu'au refuge final de Halifax l'a amené par les camps de personnes exilées en Allemagne puis en France. Le choix qu'il avait fait plus tôt de poursuivre ses études en France, à Nancy (en chimie analytique) lui a été très utile. En France, il a réussi à ré-établir une vie et une carrière de chimiste dans la compagnie Pechiney, de renommée mondiale. Il avait espéré rester en France jusqu'à la libération de la Lative, mais cela ne s'est pas réalisé. Même si la vie en France était plaisante et fructueuse, les menaces de Moscou à l'encontre de sa personne et de sa famille continuaient. Si bien qu'en 1953, il a décidé qu'il lui fallait mettre l'océan atlantique entre lui et ceux qui le percevait comme une menace pour eux-mêmes et leur régime.

En février 1954, Nik a fait de Halifax sont dernier refuge. Il a trouvé en Nouvelle-Écosse la paix qu'il aurait souhaitée avoir en Lettonie. Il a refait carrière comme chercheur chimiste pour le Fisheries Research Board. Il a reconstruit sa maison ici pour accueillir et soutenir sa famille. Ici, il a pu aider sa femme qui était danseuse (Mirdza Grikis Dambergs, fondatrice de l'école de ballet de Mme. Dambergs) a établir une longue et belle carrière à Halifax. Il a réussi à exercer son amour pour le ballet, la musique et les arts, en participant aux productions des spectacles montés par l'école de ballet de Mme. Dambergs. À Halifax Nik et Mirdza ont trouvé la paix et la joie et ils ont construit une très belle vie pour leur famille.