Karpowich Frank Pauline

Mur d'honneur de Sobey

Colonne
121

Rangée
11

First Line Inscription
Karpowich Frank Pauline
Second line inscription
Angela John

Au printemps 1913, Frank Karpowich, 26 ans, a dit au revoir à sa famille à Mlyniska en Pologne, a sauté dans un train pour Hambourg et a embarqué sur un bateau qui allait à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Il cherchait des horizons plus cléments, car le climat politique hostile qui prenait de l'ampleur dans son pays et dans les pays voisins le rendait nerveux.

Après avoir obtenu son congé de l'armée autrichienne quelque 30 mois auparavant, Franck avait emmené sa femme, Pauline Lucy, et sa toute petite fille, Angela Cécilia, dans le bassin de la rivière Iguacu au Brésil où les terres inoccupées attiraient les exploitants. Mais cultiver la terre dans la jungle de l'Amérique du Sud n'était pas facile. Désabusés, ils étaient retournés en Pologne.

Cette fois, Franck allait explorer ce que le Canada avait à offrir. S'il trouvait des conditions de travail favorables, il ferait savoir à sa famille de le rejoindre.

Après être passé par le Quai 21, Franck a pris le train pour l'Alberta et en un an il s'est fait une place de mineur de charbon à Canmore.

En juillet 1914, Pauline, âgée de 25 ans, est arrivée au Canada. Elle était accompagnée de sa fille, Angela (Becking), alors âgée de cinq ans, de son fils qui était né au brésil, John Timothy « Barney », âgé de deux ans, et de sa mère, veuve, Sophia Karmazynski.

Frank allait passer la plupart de ses années actives dans les mines de charbon de l'Alberta et du sud-est de la Colombie-Britannique tandis que Pauline élevait leur famille et s'occupait d'une petite ferme à Grindrod, en Colombie-Britannique.

De leur union, quatre enfants de plus sont nés au Canada : Elizabeth Theresa (Shafirka), Mary Frances (Strilchuk), Amelia Patricia (Maksymchuk) et Stanley

Des portraits côte à côte d’un homme et d’une femme, tête et épaules.