Les mennonites et l'accueil canadien

Résumé

L’établissement de la communauté mennonite dans l’Ouest canadien a été rendu possible en partie grâce à un accord conclu en 1873 avec le gouvernement canadien qui garantissait, entre autres, « une exemption totale de tout service militaire ». Deux guerres mondiales, des changements dans la politique de l’éducation et des tensions entre l’observance religieuse et les devoirs civiques ont dissous les accommodements fédéraux pour les mennonites. Les points de divergence acceptés dans l’accord sont devenus des motifs de politique d’exclusion des mennonites très conservateurs dans les années 1950 et 1960.

« Un fâcheux problème » :
les mennonites et l'accueil canadien

par Steven Schwinghamer, Historien
(Mise à jour le 21 juillet 2021)

Un accord formel avec le gouvernement : le Privilegium

Les mennonites russes faisaient partie des premiers colons européens faisant de l'agriculture dans les Prairies canadiennes. Deux événements politiques distincts ont donné à ce mouvement un cadre crucial. En 1870, la Russie tsariste a renversé les garanties et les privilèges initialement accordés aux colons mennonites, puis, au cours de cette même année, le Canada a acheté la terre de Rupert et a commencé à chercher des colons pour coloniser ce territoire.[1] De nombreux mennonites ont commencé à songer à quitter la Russie à cause de ce qui s'y passait et des délégués sont allés visiter le Canada et les États-Unis pour évaluer les terres sur lesquelles il était possible de s'établir. Au final, environ 7 500 mennonites sont arrivés au Manitoba pendant les années 1870.[2] Ce déplacement vers le Manitoba se distingue par son ampleur, ainsi que par la création d'une relation formelle et directe avec le gouvernement fédéral. Cette condition préalable à l'installation a pris la forme d'une entente nommée le Privilegium.

Les mennonites avaient quitté la Russie sous l'ombre d'une décennie de réformes militaires et, tout particulièrement, sous la menace croissante d'un service militaire obligatoire.[3] Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que le tout premier point de l'entente entre le gouvernement canadien et les mennonites ait été « une exemption totale de tout service militaire ». L'entente comportait également plusieurs autres points relatifs à la morale : des libertés religieuses, des libertés en matière d'éducation et le droit de faire une affirmation d'allégeance plutôt qu'un serment.[4] Dans l'ensemble, le Privilegium signifiait que le gouvernement fédéral canadien acceptait la communauté mennonite selon certaines dispositions, mais il représentait aussi un signe de différence. Chacun de ces éléments moraux importants est finalement devenu un point de discorde concernant l'appartenance canadienne des mennonites.

Difficultés pendant la Première Guerre mondiale

L'entente concernant l'exemption du service militaire canadien pour les mennonites a été sévèrement mise à l'épreuve pendant la Première Guerre mondiale. On a interdit d'imprimer en langues ennemies et les personnes considérées comme des ennemis étrangers ont fait face l'internement et à des enregistrements de masse. L'historien Adolf Ens a souligné la vulnérabilité particulière des mennonites de cette époque, car ils étaient un groupe germanophone. C'est dans cette atmosphère chargée que la police a observé les services de l'église mennonite et que les bureaucrates ont censuré les publications des mennonites. L'enregistrement national de 1917 a provoqué une résistance : les mennonites ont lié cet événement à l'arrivée possible du service militaire ou même d'une conscription. Au moment de l'enregistrement, plusieurs jeunes Canadiens mennonites se sont rendus en Californie, une tactique d'évitement évidente.[5]

Après la Première Guerre mondiale, les groupes religieux communautaires pacifistes comme les mennonites ont été visés par les amendements apportés en 1919 à la Loi sur l’immigration, qui ciblaient les immigrants pour des raisons « de coutumes, d’habitudes, de modes de vie et de méthodes de détention de biens ».[6] Les communautés ont été confrontées à une éducation qui visait l’assimilation et à la condamnation, étant perçues comme « indésirables » dans leur pays. La méfiance a augmenté pendant la guerre et une fois celle-ci terminée, les actions du gouvernement fédéral ont fait des mennonites conservateurs un groupe qui n'était pas bienvenu au Canada. Les appels que les mennonites ont faits au Conseil privé concernant l'affaiblissement des accommodements décrits dans le Privilegium ont échoué, soulignant leur vulnérabilité face à la nouvelle attitude du gouvernement fédéral.[7]

Exemption du service militaire après la Seconde Guerre mondiale

Après la Seconde Guerre mondiale, le service militaire et la volonté de prendre les armes n'ont pas survécu comme critères clés pour l'admission des nouveaux immigrants. En 1955, une discussion interne de la branche de l'immigration indiquait que « refuser de prendre les armes n'était pas en soi un motif de rejet », et qu'il n'avait « jamais été l'intention du ministre d'empêcher l'admission de personnes pour cette seule raison ».[8] Une partie du raisonnement expliquant le changement de politique de la part du gouvernement a été soulignée dans une lettre interne (encore partiellement censurée) du ministère de l'Immigration. Cette lettre date probablement de la fin de l'année 1959. L'auteur a noté que si le besoin de service survenait de nouveau au Canada, les mennonites « seraient prêts à agir comme combattants substituts, dans une mesure raisonnable », ce qui représentait une différence marquée par rapport à « d'autres individus et à certains éléments mineurs de la population dans son ensemble ».[9]

Le tout premier point du Privilegium passé dans les années 1870 entre le gouvernement canadien et les mennonites garantissait l'exemption du service militaire. L'ouverture dont le Canada a d'abord fait preuve face aux objections de conscience a ouvert la voie à la colonisation mennonite. Deux guerres mondiales ont cependant mis ces accommodements à l'épreuve et l'acceptation s'est transformée en rejet. Cette perception négative de l'immigration mennonite a perduré, même si l'attitude populaire à l'égard du pacifisme et du service militaire a changé.

Quitter le Canada

L'hostilité à l'égard des pacifistes ou des autres personnes perçues comme n'ayant pas participé à l'effort de guerre de l'État pendant la Première Guerre mondiale s'est retrouvée dans les lois provinciales et fédérales. L'un des problèmes les plus provocateurs et les plus difficiles auquel les mennonites du Canada ont dû faire face a été la législation scolaire. Les changements qui ont été apportés en 1916 aux politiques en matière d'éducation du Manitoba et de la Saskatchewan ont menacé l'indépendance que les mennonites avaient négociée sous le Privilegium. Les membres des communautés mennonites craignaient que le programme public standard de l'époque, chargé de militarisme et de nationalisme, ne soit forcé dans leurs écoles.[10]

Les conflits entourant le service militaire et l'éducation qui sont survenus pendant la Première Guerre mondiale ont poussé plusieurs mennonites du Canada à émigrer vers l'Amérique du Sud, principalement ceux venant des communautés mennonites conservatrices. Cette migration a attiré l'attention du secrétaire d'État britannique aux colonies, Winston Churchill, qui a été informé de ce mouvement en 1922 par le gouverneur général du Canada, Lord Byng.[11] Certains articles de journaux alarmistes prévoyaient que 200 000 mennonites canadiens pourraient émigrer, un nombre remarquable, considérant que la population totale de mennonites au Canada ne comptait qu'environ 40 000. Au cours de cette décennie, environ 1 800 mennonites canadiens ont déménagé au Paraguay et entre 5 000 et 8 000 autres sont allés au Mexique. Dans les deux cas, le « progrès de la législation en matière d'éducation » et le « caractère obligatoire des lois en matière d'éducation» ont été les principales raisons de ces départs.[12] La situation a atteint un tournant décisif en 1924, lorsque le gouvernement canadien a décidé que le Privilegium ne s'appliquerait pas aux mennonites nouvellement arrivés.[13]

Une nouvelle migration des mennonites canadiens vers l'Amérique du Sud s'est produite juste après la Seconde Guerre mondiale. Encore une fois, ces départs ont été causés en partie à cause de conflits fondés sur le service militaire et l'éducation. Vers la fin des années 1950, il y avait environ 23 000 mennonites au Mexique. La majorité d'entre eux étaient Canadiens. En 1965, le nombre de mennonites mexicains ayant des racines canadiennes était passé à 35 000.[14]

Difficultés à revenir au Canada

Malheureusement, ce nouveau groupe de colons a également connu des difficultés en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Au moins 500 familles sont revenues au Canada dans l'année qui a suivi leur départ. Le ministère de l'Immigration du Canada n'a pas réagi avec enthousiasme à leur retour. Plutôt que de rechercher du soutien pour les sujets ou les citoyens à l'étranger, un fonctionnaire a grommelé : « ...il s'agissait grosso modo de gérer un groupe de personnes qui a quitté le Canada, mécontent de notre régime politique, et qui souhaite maintenant revenir au pays, parce qu'à présent, il est mécontent du régime politique mexicain ».[15]

Les mennonites ayant quitté le Canada sans citoyenneté (ou les enfants mennonites qui se sont vus refuser la citoyenneté) pouvaient avoir de la difficulté à revenir au pays à cause des normes en matière d'éducation. De façon générale, les immigrants qui venaient au Canada dans les années 1950 et 1960 devaient avoir des études de 8e année et de l'expérience agricole en Amérique du Nord. Sinon, ils devaient avoir des études de 10e année. Ce n'était pas un problème pour les mennonites conservateurs ou pour les colons amish des États-Unis, mais ceux venant d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud avaient de la difficulté à respecter cette norme. On ne considérait pas que leur expérience agricole était entièrement transférable et leur niveau d'éducation était bien souvent considérablement plus bas[16] La correspondance interne concernant l'admission des mennonites du Paraguay, parmi lesquels se trouvaient des descendants de l'émigration canadienne des années 1920, montre que l'éducation était un critère d'admission crucial dans les années 1960. Malgré l'évaluation positive des agents sur le terrain et des agents administratifs, ces derniers étaient toujours considérés comme irrecevables par le personnel de la direction générale. Le directeur de la Région du centre a écrit au directeur du Service canadien, affirmant qu'accepter ce groupe « équivaudrait à abaisser nos normes au niveau de n'importe quelle personne ayant des études de 4e ou de 6e année, et qui gagne sa vie grâce à une quête agricole quelconque ».[17]

La question de la discrétion et du contrôle concernant l'éducation constituait un point central du Privilegium. La promesse voulait que « les mennonites bénéficient du plus grand privilège dans l'exercice de leurs principes religieux et qu'ils puissent éduquer leurs enfants dans les écoles, conformément à la loi, sans brutalité ou restriction ».[18] Cette disposition est devenue un point de discorde important pour la communauté du Canada. En 1965, une rencontre s'est déroulée entre les dirigeants du Comité central mennonite (CCM) (Ontario) et les hauts fonctionnaires de l'immigration. Voici ce que l'un des dirigeants du CCM indique dans un rapport sommaire concernant cette rencontre : « Nous avons eu une discussion très franche concernant les divergences de point de vue qui existent entre le ministère et la confrérie, et en fin de compte ce n'est qu'une question d'éducation ».[19]

Conflits entre l’intégration et l’observance religieuse

Les mennonites conservateurs canadiens craignaient que leurs jeunes s'intègrent dans un monde de tentation, les éloignant de la vie simple et pure de leur foi. À l'époque de la Première Guerre mondiale, un aîné s'est plaint que les garçons mennonites transportaient leurs cartes d'exemption militaire dans une poche, et une bouteille de Schnapps dans l'autre, ce qui décrit bien la situation conflictuelle que les anciens craignaient pour leur jeunesse.[20] Cette réflexion met en lumière certaines motivations internes de la communauté en matière de réinstallation. Elle souligne aussi que leur émigration du Canada peut être vue comme une réaffirmation de leur respect pour leur communauté, ainsi qu'une réponse à l'hostilité de l'État.

Dans les années 1950, le conflit qui existait entre la perception d'intégration et l'observance religieuse a durci les politiques gouvernementales. Le commissaire à l'immigration a émis une instruction sans équivoque selon laquelle l'identité du groupe d'une personne devait être utilisée contre elle s'il était possible de mettre en doute que cet immigrant n'accomplirait pas ses devoirs de citoyen, comme aller voter ou obtenir la citoyenneté. L'instruction précisait que si un immigrant venait d'un groupe ayant « des coutumes ou des pratiques qui empêcheraient son intégration à la communauté canadienne, il ne devait pas recevoir de visa, de carte médicale ou de lettre de préexamen ».[21]

Un groupe indésirable

Les mennonites amish ont été désignés par les autorités canadiennes de l'immigration comme étant un groupe indésirable en raison de leur choix d'observance qui demandait un style de vie excluant de nombreuses nouvelles technologies. Après la Seconde Guerre mondiale, un immigrant pouvait essuyer un refus parce qu'il faisait partie d'un groupe qui risquait de ne pas « garder ses actifs à jour et modernes ».[22] Un rapport sommaire du ministère de l'Immigration rédigé au début des années 1960 indiquait que « la plus grande plainte portée contre les amish est que leur présence dans une communauté provoque une détérioration », c'est-à-dire qu'ils retirent la plomberie, les téléphones et l'électricité des fermes. En 1956, le commissaire à l'immigration, C.E.S. Smith, a soutenu que les mennonites amish n'étaient pas de bons agriculteurs, car ils diminuaient parfois la valeur de leurs fermes en retirant les équipements et la machinerie de leurs propriétés. C.E.S. Smith a également souligné que les villes et les entreprises avoisinantes souffraient, voire disparaissaient, en raison du manque d'activité économique venant des colonies amish autosuffisantes. Il a comparé cette situation avec d'autres agriculteurs, qui, selon lui, ont augmenté la valeur de leur propriété et ont soutenu les entreprises locales. C.E.S. Smith a conclu qu'« il est évident que les mennonites amish ne sont pas compatibles, flexibles ou souhaitables et qu'ils ne peuvent pas satisfaire aux dispositions de la Loi sur l'immigration ».[23]

Les « critères de sélection normaux », un obstacle délibéré

Les années 1960 sont généralement considérées comme une période de libéralisation de la politique d'immigration canadienne. La « race » ayant entre autres été retirée de la Loi en 1962. Des barrières et des exclusions fondées sur la religion sont cependant demeurées en place au milieu de ce changement d'attitude. En 1963, le sous-ministre par intérim, H.M. Jones, a écrit au ministre Richard Bell que l'immigration libre des mennonites amish causait « un sérieux problème ». Le ministère avait de « fortes réserves quant à leur valeur en tant qu'immigrant », mais « il ne souhaitait pas non plus imposer de restrictions visant un groupe religieux ».

Par conséquent, le ministère a conseillé de traiter chaque cas d'immigration amish « strictement selon les critères de sélection normaux », parmi lesquels se trouvaient la fréquentation scolaire, le vote et la demande de citoyenneté.[24] Cela signifiait de réaffirmer l'exigence de l'identification photographique, supplantant l'accommodement de longue date permettant aux gens qui ne souhaitaient faire prendre de photo d'eux pour des raisons religieuses de pouvoir avoir recours aux empreintes digitales. Cette barrière administrative supplémentaire pour les immigrants amish a été confirmée au mois de mars 1963 : « Toutes les demandes présentées après le 30 novembre 1962 doivent être accompagnées de photographies individuelles des éventuels immigrants. »[25] Ce changement accompagnait une directive exceptionnelle et inhabituelle demandant qu'aucun immigrant amish ne soit approuvé sur le terrain. Après le 29 novembre 1962, toutes les demandes concernant les amish devaient passer par la direction générale.[26]

Cette centralisation avait comme objectif de contrôler l'admission des amish, ainsi que de surveiller la portée de leur immigration, de sorte que tous les surintendants de district ont été chargés de s'en remettre à la direction générale dans les cas où des demandeurs amish étaient en cause.[27] Dans le cadre de cette machination bureaucratique contre les immigrants amish, leurs dossiers étaient délibérément reportés, même après avoir été pris en charge par la direction générale. En date du mois de février 1964, seules les épouses parrainées d'immigrés amish et les demandes venant de membres de famille proches étaient traitées de façon « définitive ». Les autres demandes étaient « laissées en suspens, en attendant une décision politique », à moins que les immigrants ne soient manifestement inadmissibles.[28]

Vers la fin de 1965, le directeur régional du ministère de l'Immigration de la Colombie-Britannique a publié un avis renouvelé indiquant de surveiller de près l'entrée des immigrants amish. Il y mentionnait que les photographies et la taille des familles pouvaient être des indicateurs importants de l'identité amish. Le mémorandum se termine par un rappel ferme concernant le chapitre 4.66 du Guide de l'immigration, la section interdisant l'admission aux groupes dont les coutumes ou les pratiques, pensait-on, empêchaient leur intégration canadienne.[29]

Conclusion

Au Canada, les accommodements ont causé bien des problèmes aux groupes conservateurs de religion chrétienne. Bien que la mémoire collective rappelle que la colonisation mennonite de l'Ouest dans les années 1870 était perçue comme un mouvement clé dans l'édification d'un jeune Canada, il s'agissait en fait d'un accord subordonné à un ensemble d'exemptions et de droits qui étaient distincts de ceux des autres citoyens et des autres sujets. L'accord régissant ces points, le Privilegium, signifiait que le gouvernement acceptait cette communauté au Canada, mais il était aussi une marque de différence. Chacune des différences civiques présentées dans l'accord, c'est-à-dire le service militaire, l'éducation et l'observance religieuse, a été contestée au fil du temps. Finalement, les phrases mêmes qui se retrouvaient dans l'accord d'acceptation négocié par les mennonites dans les années 1870 se sont transformées en barrières et en exclusions. Elles ont été utilisées pour identifier l'une des premières communautés de colons de l'Ouest canadien comme étant indésirable.

Le titre est tiré d'une citation de Bibliothèque et Archives Canada, RG 6 vol. 855 dossier 554-22 (ci-après dossier 554-22) « Huttériens et mennonites – fichier général », partie 5, directeur intérimaire de l'immigration pour le surintendant du district central, 31 octobre 1962.


  1. Adolf Ens, Subjects or Citizens: The Mennonite Experience in Canada, 1870-1925 (Ottawa : Les Presses de l'Université d'Ottawa, 1994), 11-12.
  2. Bibliothèque et Archives Canada, RG 17, volume 84, dossier 8146, « Bureau du Conseil privé renvoyant la correspondance concernant l'immigration mennonite au Bureau des colonies », consul Zohrab au comte Granville, Berdianck, 10 février 1873. Ens, Subjects or Citizens, 16-17. Valerie Knowles, Strangers at Our Gates: Canadian Immigration Policy, 1540-1997 (Toronto : Éditions Dundurn, 1997), 53.
  3. A.M. Nikolaieff, Universal Military Service in Russia and Western Europe, The Russian Review, 8:2 avril 1949, 121-122.
  4. Canada, Conseil privé, décret du Conseil 1873-957, trouvé dans la base de données des décrets de Bibliothèque et Archives Canada, http://www.bac-lac.gc.ca/fra/decouvrez/politique-gouvernement/decrets-conseil/Pages/item.aspx?IdNumber=9708, 30 janvier 2016.
  5. Ens, Subjects or Citizens, 171
  6. Bibliothèque et Archives Canada, Statuts du Canada, Loi modifiant la Loi de l'immigration, 1919, Ottawa : SC 9-10 George V, chapitre 25, https://quai21.ca/recherche/histoire-d-immigration/loi-de-l-immigration-amendement-1919 consulté le 4 février 2016.
  7. J. Winfield Fretz, Pilgrims in Paraguay: The Story of Mennonite Colonization In South America (Scottsdale : éditions Herald, 1952), 12.
  8. Fortier au directeur, Ottawa Ont., 14 novembre 1955, et Fortier au ministre, Ottawa Ont., 25 novembre 1955; tous les deux dans le dossier 554-22.
  9. Lettre partiellement éditée, intitulée : « Amish Mennonites and the provisions of Manual Chapter 4.66(a) », 3 décembre 1959, dans le dossier 554-22 partie 3.
  10. Royden Loewen, illage Among Nations: “Canadian” Mennonites in a Transnational World, 1916-2006 (Toronto : Presses de l'Université de Toronto, 2013), 14-15.
  11. Bibliothèque et Archives Canada, RG 25, volume 183, dossier C/17/85, « Office des colonies », Byng à Churchill, Ottawa Ont., 5 janvier 1922.
  12. Bibliothèque et Archives Canada, RG 25 volume 1472, dossier 1926-416C (ci-après dossier 1926-416C), « Mennonites migrant du Canada au Paraguay – objet de la demande : titres fonciers et retour au Canada », R.H. Tottenham-Smith, légation britannique, à Sir Samuel Hoare, Affaires étrangères; Asunción, 25 juin 1935, auteur inconnu, « Extract from Enclosure in Asuncion Despatch No 27 of 6 September 1932 ». Bibliothèque et Archives Canada, RG 25 volume 1558, dossier 1930-44-C, « Immigration de mennonites russes vers le Canada, 1929-1939 », O.D. Skelton à L.R. Macgregor, délégué commercial australien du Canada, Ottawa Ont., 25 juin 1938. Les informations de Skelton sont en grande partie tirées de sa correspondance avec le commissaire à l'immigration, A.L. Jolliffe, dans le même dossier 1930-44-C. Voir aussi Fretz, Pilgrims in Paraguay, 13.
  13. Ministère de l’Immigration et de la Colonisation, mémorandum, « Mennonites au Canada », dans le dossier 1926-416C.
  14. Stock au sous-secrétaire d'État aux Affaires extérieures, Mexique, 2 juillet 1957, dans le dossier 554-22 partie 2; extrait de « El Dificil Regreso », Excelsior, 4 juillet 1965, traduit dans le dossier 554-22 partie 5.
  15. A/Directeur, mémorandum pour dossier, 10 avril 1957, Ottawa Ont., dans le dossier 554-22 partie 1.
  16. J.K. Abbott, directeur, Service canadien au directeur, Services spéciaux, 28 février 1966, dans le dossier 554-22 partie 4.
  17. I.R. Stirling à J.K. Abbott, 12 mars 1965, dans le dossier 554-22 partie 5.
  18. Canada, décret du Conseil 1873-957
  19. Elven Shantz, Comité central mennonite (Ontario), « Visite 14 avril 1965 », rapport non publié, dans le dossier 554-22 partie 5.
  20. Israel Dyck, cité dans Loewen Village Among Nations, 20.
  21. C.E.S. Smith au sous-ministre, 12 juillet 1957, Ottawa Ont., dans le dossier 554-22 partie 2.
  22. Paul Malone, secrétaire d'État aux Affaires extérieures, pour l'ambassadeur du Royaume-Uni au Paraguay, Ottawa Ont., 12 janvier 1956, dans le dossier 554-22 partie 2.
  23. C.E.S. Smith à J.W. Pickersgill, Ottawa Ont., 17 février 1956, dans le dossier 554-22 partie 1.
  24. H.M. Jones au Ministre, Ottawa Ont., 1er mai 1963, dans le dossier 554-22 partie 4.
  25. Chef par intérim aux admissions au chef par intérim aux opérations, Ottawa Ont., 7 mars 1963, dans le dossier 554-22 partie 4.
  26. Chef par intérim aux admissions, prospectus destiné au personnel des admissions, Ottawa Ont., 27 février 1963, dans le dossier 554-22 partie 4.
  27. Directeur de l'immigration aux surintendants de district, Ottawa Ont., 29 novembre 1962, dans 554-22 partie 4.
  28. R.B. Curry au sous-ministre de l'immigration, 21 juin 1965, dans le dossier 554-22 partie 5.
  29. Directeur régional de l'immigration aux agents responsables, région du Pacifique, Vancouver C.-B., 24 décembre 1965, ambassade du Canada, Mexico au sous-secrétaire d'État aux Affaires extérieures, Mexique, 25 février 1966, dans le dossier 554-22 partie 5; Canada, ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration, Guide de l'immigration chapitre 4 section 4.66, passage dans le dossier 554-22 partie 3.