L’arrivée au Canada
« Nous étions terrifiés par la terre gelée et la grande quantité de neige, les gens si différents et parlant une langue étrangère. » (Anonietta Lanni née Venditti)
La décision de partir
« Je sais que mon père adorait sa famille, sa maison et son pays. L’expérience du départ en laissant tout derrière a dû être déchirante pour lui, mais il s’est quand même rendu sur les côtes canadiennes afin de donner à sa famille un nouveau départ dans la vie. » (Pietro Di Loia)
« Les années d’après-guerre étaient très difficiles en raison de la misère et il ne nous restait d’autre choix que de vendre notre petit commerce, quitter notre beau pays et nos racines, pour aller vers de meilleures possibilités. » (Rudy Alonzi)
« …nous voyions le Canada comme la terre promise où les possibilités se trouvaient… » (Famille D’Alessio)
« Souvent, je les ai questionnés sur leur décision d’émigrer et la réponse était toujours la même : une meilleure chance de mieux vivre était tout ce qu’ils désiraient de tout leur cœur et ils étaient reconnaissants de l’occasion qui leur avait été offerte. » (Pasque et Filomena DeFillippis)
Expériences alimentaires
« Ça ne ressemblait pas du tout au pain croûté italien, alors je me suis dit que c’était terrible et je me suis demandé ce que j’allais faire si c’est à ça que ressemblait le pain au Canada… » (Lucia Luigia Guglietti)
La vie au Canada
« Mon père avait le mal du pays et pleurait souvent la nuit parce qu’il s’ennuyait de son épouse et de ses enfants. Il avait de la difficulté à apprendre la langue et à se débrouiller dans la ville. Il nous a souvent dit que s’il avait l’argent pour retourner, il prendrait volontiers le prochain bateau. » (Pasque et Filomena DeFillippis)
« Il a fallu bien des sacrifices et verser beaucoup de larmes, mais la famille était contente d’avoir pris cette décision. “ (Famille Panetta)
« Seule, isolée et incapable de parler la langue, cette jeune fille de 21 ans en avait assez du Canada et était désespérée de retourner en Italie. Mais la pensée de désobéir à son frère aîné et celle d’une autre traversée calmaient ses esprits. » (Carmela Citro)
« Même si notre vie au Canada n’a pas toujours été facile, avec beaucoup de foi et de dur labeur, après 45 ans je remercie ce grand pays de m’avoir offert la possibilité d’une vie meilleure, où je n’ai jamais souffert de la faim. » (Maria Cescato)
« Avec des efforts, des sacrifices et de la détermination, ma famille fut réunie. J’ai toujours essayé d’être un bon citoyen canadien et je suis demeuré fidèle à ce pays dont j’ai toujours apprécié l’hospitalité. » (Giuseppe Leone et M. Concetta Rossi)
En voiture (à bord du train)
« On aurait dit un convoi de bestiaux (je croyais vraiment que c’en était un). Le train était sale et très inconfortable. Ce fut le voyage le plus déprimant de toute ma vie. » (Rudy Alonzi)
« À bord du train, on nous a offert des pâtes, qui à notre grande déception, s’avéraient être des conserves Chef Boyardee. » (Maria Disipio)
Le voyage
« J’étais tout excitée à l’idée de m’aventurer dans un pays tout neuf, de l’autre côté de l’océan, et mon grand désir d’aventure a fait qu’à 15 ans, mes adieux à ma famille furent moins douloureux. » (Antonietta Gallelli)
« Ma mère me répétait continuellement d’envoyer la main à mon grand-père, mais j’en étais incapable. Je ne pouvais pas le distinguer dans cette mer de personnes. Je me souviens de ma déception de ne pouvoir l’apercevoir. » (Francesco Supino)