La roue de la conscience (The Wheel of Conscience)

Un homme, de part et d'autre du monument, tire sur la toile pour la cérémonie d'inauguration.
L'honorable Jason Kenney, ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration et Daniel Libeskind, architecte, dévoilant le monument La roue de la conscience (The Wheel of Conscience), le 20 janvier 2011.
© SteveKaiserPhotography.ca

Pour commémorer le voyage du St. Louis

La Roue de la conscience est un objet commémoratif pour les 900 réfugiés juifs à bord du MS St. Louis qui se sont vus refuser l’entrée au Canada en 1939. Le navire est retourné en Allemagne, où plus d’un quart de ses passagers sont morts dans des camps de concentration.

Conçue par l’architecte d’origine polonaise Daniel Libeskind, cette sculpture cinétique est une lourde roue en acier dotée de quatre engrenages de direction imbriqués. Chacun des engrenages est inscrit d’un mot : haine, racisme, xénophobie, antisémitisme. Lorsque la plus petite roue, « la haine », tourne, elle active le « racisme », qui fait tourner la « xénophobie », et enfin l’ « antisémitisme ». Les noms des passagers du MS St. Louis sont gravés dans le verre derrière le support en acier.

Le monument a été élaboré en partenariat entre le Congrès juif canadien et Citoyenneté et Immigration Canada. M. Libeskind, fils de survivants de l’Holocauste, a dévoilé la Roue de la conscience au Musée en 2011.

La Roue de la conscience met en lumière un moment sombre de l’histoire du Canada. Il s’agit d’un rappel puissant des dangers du racisme, de la xénophobie et de l’antisémitisme.