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(Traduit d'anglais)
Mon père était cultivateur. Il a beaucoup souffert parce que le rendement n’était pas suffisant pour faire beaucoup d’argent. Un jour, j’ai fait le tour du terrain avec mon père sur son vélo. Cette fois-là, mon père m’a dit : « Tu deviendras un chercheur… pas comme moi ». Après cela, j’ai participé souvent aux compétitions de science à l’école. Je suis allé à l’Université de Trichy. Après avoir terminé mes examens, je suis rentré chez moi, et ma tante était à l’hôpital. Elle est décédée moins d’un mois plus tard. Elle avait le cancer du sein, ce qui m’a motivé à faire mes recherches dans le domaine médical.
J’ai commencé ma maîtrise en Sciences de la vie. Mon partenaire de recherche était David. On allait en forêt, particulièrement les week-ends, pour étudier la nature. Après ses études, David est allé faire du camping et est tombé malade. Les médecins ne soupçonnaient pas le paludisme. J’ai fait huit heures de route pour lui rendre visite. Au cours de l’opération chirurgicale, il est décédé. En raison du type de paludisme qu’il avait, les médecins ne pouvaient pas facilement l’identifier depuis l’échantillon sanguin. Après cela, j’ai eu une bourse de recherche médicale pour effectuer me travaux de doctorat sur les maladies à vecteur, au sein du laboratoire de l’OMS.
Durant mon doctorat, je ne pouvais pas toujours obtenir immédiatement les produits chimiques dont j’avais besoin pour mes recherches. Si j’étais resté en Inde, je n’aurais pas été capable d’effectuer mes recherches de façon efficace. J’ai donc obtenu une bourse après avoir terminé mes études de doctorat et je suis parti vers la Corée. J’ai eu l’occasion de rencontrer le lauréat du prix Nobel 1985. Ses recherches m’ont inspiré. Elles démontrent que vivre une vie simple, saine et proche de la nature réduirait le risque lié aux maladies susceptibles d’être éradiquées. Un grand nombre de lauréats du prix Nobel, en particulier dans la recherche médicale, proviennent de pays développés.
Je suis allé aux États-Unis afin de poursuivre mes recherches. Alors que je travaillais là-bas, j’ai reçu une trousse d’information d’un courtier en mariage. Le courtier a comparé nos horoscopes, et le match était parfait ! J’ai commencé à communiquer avec Sangeetha et après un an, nous nous sommes mariés, en Inde. À cette époque, elle complétait son doctorat à Halifax, alors je me suis déplacé là-bas pour être avec elle et travailler dans le domaine de la recherche à l’université Dalhousie.
Maintenant, j’ai obtenu la bourse du CRSNG (Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada) au Centre de recherche de Lethbridge. Le laboratoire est très bien équipé. Ici, dans les pays développés, ils ont de bonnes installations pour la recherche. Le système de recherche est mis en place pour rendre facile mon propre chemin de recherche. Ma voie est de simplifier la recherche et d’offrir la solution la plus simple aux problèmes de santé et soutenir les gens pour vivre plus longtemps.