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(Traduit d'anglais)
Certaines personnes sont nées chanceuses, mais mon histoire est plutôt teintée de larmes. Je suis né dans un petit village en Inde, en Uttar Pradesh. J’ai perdu mes deux parents pendant ma petite enfance. Mon histoire était comme celle de David Copperfield.
Mais je n’ai jamais abandonné mes études. J’ai occupé plusieurs emplois. Cela m’a donné confiance en moi et m’a donné le courage de surmonter les difficultés. L’objectif de ma vie était d’obtenir mon diplôme universitaire et j’ai été en mesure de l’accomplir.
Puis, je suis allé à Delhi pour me trouver du travail. Cela n’a pas été facile, mais je me suis finalement trouvé un emploi dans un collège et plus tard, à l’ambassade américaine en tant que professeur de Hindi. C’était très enrichissant et a amélioré mon estime de soi. Avec l’ambassade, j’ai eu l’opportunité d’émigrer au Royaume-Uni. Ensuite je me suis trouvé un emploi d’enseignant avec l’ Inner London Education Authority. À la même époque, j’ai recontré celle qui devriendra ma partenaire de vie et nous avons décidé de nous marier et de nous installer en Angleterre. Ma femme est Indienne originaire du Kenya. Malgré nos efforts, nous n’avons jamais eu le sentiment d’appartenir à la communauté.
En même temps, certains de mes amis ont émigré au Canada. Ils dressaient un portrait optimiste de l’endroit. Par conséquent, nous aussi avons décidé d’émigrer au Canada. Évidemment, nous avons fait face à de nombreux problèmes sociaux, économiques, interpersonnels et de discrimination. Toutefois, je sentais que mon âme appartenait à cet endroit.
Au Canada, nous avons réalisé que c’est un pays pacifique où nous nous avons la liberté de pratiquer nos valeurs culturelles, que c’est un bon endroit pour élever notre famille.
Aujourd’hui, nous sommes retraités et nous vivons heureux dans notre voisinage, à Markham. Mes fils et filles ont de bons emplois. Je publie un magazine littéraire trimestriel en Hindi qui a reçu plusieurs prix du gouvernement indien. Et je suis bien connu au sein de la communauté. C’était mon aventure au Canada. Tout est bien qui finit bien.