Longueur 0:02:19
(Traduit d'anglais)
S’intégrer à la société canadienne a toujours été important pour ma famille. D’aussi loin que je me souvienne, mes parents ont utilisé chaque interaction avec des Canadiens comme des occasions d’apprendre afin de raffiner notre fière identité canadienne.
Au début des années 1970, mes parents étudiaient en Suède et sont tombés en amour – sans savoir que des conflits politiques ne cessaient de prendre de l’ampleur à la maison à Kampala, en Ouganda. Peu de temps après avoir terminé leurs études et être retournés à la maison, ils ont réuni leurs familles et les biens qu’ils pouvaient transporter et ils ont fuit les persécutions politiques grandissantes. Ils sont partis à la recherche d’une nouvelle vie dans un nouveau pays dont ils ne connaissaient rien. L’ouverture de la politique d’immigration canadienne agissait comme une mère affecteuse qui ouvrait ses bras rassurants aux réfugiés… « Tout ira bien maintenant ».
L’Ouganda est devenu un endroit dont on ne parle pas. C’est un lieu qui représente leur naissance et leur jeunesse, mais c’est comme si cet endroit n’existait plus du tout. Je crois qu’il a cessé d’exister à leurs yeux lorsqu’ils l’ont quitté, parce qu’y retourner serait à jamais différent. Le temps était venu de regarder en avant et de faire du Canada leur demeure.
L’éducation et l’intégration à la culture canadienne occupaient une place importante à la maison. C’était si important que mes parents ont repoussé leurs limites en achetant une maison au cœur d’une communauté habitée principalement par des personnes nées au Canada avec les meilleures écoles. L’anglais était la langue que nous parlions à la maison, mais notre foi et notre culture avaient aussi la priorité. Mes parents ont toujours trouvé des façons de les intégrer dans nos vies. L’équilibre était la clé.
Je suis fier d’avoir une histoire culturelle riche que le Canada sait apprécier. Nous avons eu une belle opportunité, c’était le rêve que le Canada nous a offert.