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De la musique joue tandis qu’une caméra survole les espaces d’exposition du Musée.
Mots à l’écran : Assemblée publique annuelle 2022
Nous avons immigré d’Italie en 1959. J’avais huit ans. Je n’arrive plus à me souvenir de ce que j’ai mangé hier soir, mais je me souviens du jour où nous avons accosté au Quai 21.
Un lieu de souvenirs.
Je me souviens que ma mère se mettait en colère contre moi parce que je courais sur la passerelle devant elle et qu’elle craignait que nous tombions dans l’eau. Dans mon cœur, je suis toujours cet enfant de huit ans. Ce n’est qu’avec le temps que j’ai pu comprendre ce que cela représentait pour mon père et ma mère. Je veux que mes petits-enfants sachent que leurs arrière-grands-parents ont fait des sacrifices pour…pour qu’ils puissent être ici aujourd’hui.
Un lieu d’histoires.
J’ai grandi à la campagne aux Philippines. À l’âge de 10 ans, j’ai commencé à travailler à la ferme, à planter du riz sous un soleil accablant, pour un salaire de 1,25 dollar canadien par jour.
En 2005, j’ai donné naissance à mon fils. Mes parents étaient très déçus. Ils pensaient que j’avais échoué et je me suis dit que j’allais faire quelque chose pour les aider. Alors je suis venue au Canada. J’ai laissé mon fils à ma mère. Il avait deux ans. Je me suis dit : « Si je ne le fais pas, qu’est-ce que l’avenir lui réserve? » Je l’ai récupéré quand il avait 10 ans pour l’amener ici. Il ne me connaissait pas.
Un lieu de nouveaux départs.
Lorsque nous avons quitté la Syrie et que nous nous sommes tournés vers les Nations Unies, nous avons été appelés réfugiés pour la première fois en 2013 et ça nous a brisé le cœur. Se faire appeler « réfugié » te rappelle que t’as perdu ta maison, que t’as perdu tout ce que tu faisais depuis ta naissance. Mais lorsque je suis arrivé à Toronto, les Canadiens appelaient tous les Syriens? ils nous appelaient les « nouveaux Canadiens ». C’était un très beau départ pour moi, dès l’atterrissage. Lorsque j’ai demandé à venir dans ce pays, c’était comme une lumière dans l’obscurité.
Mon fils, à son arrivée ici, avec tout ce qu’il a, se dit : « Oh, la vie est vraiment belle ici. » J’ai maintenant l’impression d’être chez moi parce qu’il est là.
Je veux que mes petits-enfants comprennent ce que représente le Canada. La tolérance, le respect des autres cultures.
Ma famille ressentait qu’elle pouvait apporter sa culture ici. Tout le monde dans ce pays a une histoire.
D’innombrables voyages. Un Canada.
Robert Vineberg, Président
(Traduit de l'anglais)
Bienvenue à la 12e réunion publique annuelle du Musée canadien de l’immigration du Quai 21.
J’aimerais vous souhaiter la bienvenue à l’assemblée publique du musée.
(Traduit de l'anglais)
Nous venons de voir une vidéo relatant l’histoire de trois personnes qui sont arrivées au Canada à des moments différents, en provenance de lieux différents et pour des raisons différentes. Il y a, bien sûr, autant d’histoires d’immigration que d’immigrants. Pour le Musée, représenter la diversité des expériences d’immigration est une priorité. Cette diversité est au cœur de ce que fait le Musée et de ce que représente le Canada.
(Traduit de l'anglais)
La réunion d’aujourd’hui se déroule sur la rive de Kjipuktuk, le Grand Port, également connu sous le nom du Port d’Halifax, que le Musée surplombe.
(Traduit de l'anglais)
Kjibuktuk se trouve à Mi’kmaki, le territoire ancestral et contemporain non cédé des Mi’kmaq.
(Traduit de l'anglais)
Alors que j’enregistre cette vidéo, quelques semaines avant la réunion, je me trouve au Musée canadien des droits de la personne, dans ma ville natale de Winnipeg. Outre notre propre Musée, il s’agit du seul musée national situé en dehors de la région de la capitale nationale.
(Traduit de l'anglais)
Winnipeg se trouve sur le territoire du Traité no 1, les terres d’origine des Anishinabés, des Cris, des Oji-Cris, des Dakotas et des Dénés, et sur la terre natale traditionnelle de la nation métisse de la rivière Rouge.
Nous reconnaissons que l’eau nous buvons à Winnipeg provient du lac Shoal et nous remercions les Premières Nations qui s’en occupent. Nous sommes tous des gens de traités, et nous sommes chanceux de partager cette terre que nous appelons le Canada.
(Traduit de l'anglais)
Nous rendons aujourd’hui compte de l’exercice financier du 1er avril 2022 au 31 mars 2023.
(Traduit de l'anglais)
Cette période a connu un retour bienvenu des schémas de fréquentation et d’activité auxquels nous étions habitués avant la pandémie. Je tiens à remercier le personnel, les bénévoles et la direction du Musée pour le travail qu’ils ont fait tout au long de l’année. Il n’a pas été facile d’en revenir au niveau de service d’avant la pandémie tout en s’engageant à maintenir la programmation numérique accrue développée pendant les fermetures liées à COVID. Notre personnel et nos bénévoles, pleins de ressources, y sont cependant parvenus avec professionnalisme et grâce.
(Traduit de l'anglais)
Le Musée recueille et partage des histoires et des objets qui reflètent les expériences des personnes ainsi venues dans notre pays. Ces histoires nous racontent les défis et les rêves de ceux et celles qui sont venus au Canada. Mais elles nous renseignent également sur notre identité en tant que nation. De plus, elles illustrent les contributions que les immigrants ont faites à la culture, à l’économie et au mode de vie du Canada.
En étudiant ces expériences, nous mettons en lumière l’aspect humain de l’immigration. L’immigration est plus qu’un élément économique et démographique clé du Canada. Elle rend aussi notre pays plus riche au plan de la culture, plus diversifié et plus inclusif. Le Canada, malgré ses imperfections, reste un pays merveilleux qui attire des personnes à la recherche d’un nouveau foyer et d’une nouvelle société où s’épanouir.
(Traduit de l'anglais)
Nous sommes profondément reconnaissants envers ceux et celles qui nous soutiennent, qu’il s’agisse de donateurs ou de partenaires. Comme toujours, je tiens également à remercier le gouvernement du Canada pour son soutien continu au Musée. Je le remercie également d’avoir, l’année dernière encore, accordé une aide financière au titre de l’initiative COVID-19. Une fois de plus, ce financement supplémentaire a accordé au Musée une stabilité fort nécessaire alors que nous traversions des temps incertains.
(Traduit de l'anglais)
Je tiens également à remercier notre Conseil d’administration, composé de membres venant de tout le Canada, pour les services qu’ils rendent au Musée. C’est un honneur de servir à vos côtés.
(Traduit de l'anglais)
J’aimerais maintenant vous présenter Marie Chapman, chef de la direction du Musée.
Marie Chapman, PDG
(Traduit de l'anglais)
Merci Robert.
(Traduit de l'anglais)
Bienvenue au Musée canadien de l’immigration du Quai 21.
(Traduit de l'anglais)
Cet endroit est un lieu historique national. Pendant une brève période de 43 ans, près d’un million de personnes sont arrivées au Canada par la mer et sont passées par ce bâtiment. C’est ici que ces nouveaux arrivants ont fait leurs premiers pas au Canada.
(Traduit de l'anglais)
Mais ce lieu ne revêt pas seulement une importance pour les nouveaux arrivants. Le Musée partage les histoires et les expériences des personnes venues sur cette terre, peu importe d’où elles sont parties et peu importe quand elles sont arrivées. Peu importe ce qu’elles ont vécu. Peu importe si leur transition a été facile ou difficile. Peu importe si elles se sont senties accueillies. Et peu importe ce qui leur a enfin permis de se sentir chez elles, dans ce nouveau pays.
Les histoires et les collections du Musée doivent être aussi diverses que notre nation. C’est pourquoi, en juin 2022, nous avons mis en place un nouveau plan de développement de la Collection visant à ce que les histoires qui ne sont pas assez racontées soient partagées et représentées.
(Traduit de l'anglais)
Le Musée s’y emploie de plusieurs manières. L’une de ces manières est par l’entremise de partenariats.
(Traduit de l'anglais)
Nous sommes entre autres fiers de participer à un projet de partenariat appelé « Cœurs en liberté ». Il s’agit d’un projet pluriannuel dans lequel le Musée a commencé à s’impliquer en 2016. L’une des composantes de ce projet est une exposition itinérante actuellement présentée dans notre Musée. Cœurs en liberté retrace l’histoire de la migration de réfugiés d’Asie du Sud-Est qui a amené au Canada plus de 100 000 personnes en provenance du Laos, du Cambodge et du Viêt Nam entre 1975 et 1985, période suivant la guerre du Viêt Nam, la guerre secrète du Laos et le génocide cambodgien.
(Traduit de l'anglais)
Ce projet a donné lieu à une longue et profonde exploration. Outre l’exposition itinérante, il comprend 175 entrevues d’histoire orale, un livre et un film.
Le Musée a également commandé un projet intitulé Atterrissages en douceur, organisé par Ian Keteku (prononcé KET-ah-cou). Le projet consiste en une série de sept films magnifiquement animés d’une minute présentant les paroles et les histoires d’éminents Canadiens et d’éminentes Canadiennes toujours vivants qui ont immigré au pays. Il s’agit de personnes qui ont contribué de manière importante à la société canadienne et qui ont excellé dans les domaines de l’entrepreneuriat, de l’environnementalisme, de la science et de l’activisme communautaire.
(Traduit de l'anglais)
Stéphanie Bernard a immigré au Canada de la Jamaïque. Voici son histoire.
Je suis arrivée en Ontario. Quand je suis venue la première fois, il y avait une tempête de neige. Je n’avais jamais vu un pays fonctionner efficacement sous la neige. J’avais une amie ici qui travaillait comme infirmière au Nunavut et j’ai décidé de faire le voyage, d’aller voir comment c’était. Et ce qui m’a vraiment frappé au Nunavut, c’est le sentiment de communauté et la petitesse de l’espace. En février 2014, moi et deux amis avons organisé la première célébration de l’histoire des Noirs au Centre francophone, ici à Iqaluit. Cela m’a mené à la création de la Nunavut Black History Society. Et nous intégrons également des aspects du mois de la langue inuite, le respect de ce qu’ils sont en tant que peuple, et le respect de leur culture, ayant toujours été très important. J’espère que les personnes d’origine africaine, par leurs contributions, créeront une conscience interculturelle. Cette prise de conscience favorisera l'harmonie, l'harmonie raciale, l'harmonie communautaire de la plus grande manière possible.
(Traduit de l'anglais)
J’aime l’histoire de Stéphanie parce qu’il s’agit, à mes yeux, d’une histoire délicieusement surprenante qui raconte comment et où elle a trouvé son nouveau chez elle, ainsi que l’importante contribution qu’elle y a apportée.
Nous voulons que ce lieu soit accueillant pour tous les Canadiens et les Canadiennes. À cette fin, nous nous efforçons de faire en sorte que notre bâtiment, nos expositions, notre site Web, nos programmes et nos services soient sécuritaires, faciles à utiliser et accessibles aux personnes à mobilité réduite.
(Traduit de l'anglais)
En 2022, le Musée a achevé son premier plan d’accessibilité triennal. Il est disponible sur la page d’accueil de notre site Web. Il suffit de se rendre sur la page d’accueil et d’utiliser le mot « Accessibilité » dans la fonction de recherche.
Rendre le Musée plus accessible est un projet continu et nous invitons le public à nous faire part de ses commentaires quant aux améliorations que nous pouvons apporter. Vous trouverez sur cette page un formulaire qui permet de partager vos commentaires.
(Traduit de l'anglais)
Daniel Monzon est un défenseur des personnes handicapées et le sujet d’un autre film d’Atterrissages en douceur, que nous allons maintenant regarder. Tous les films d’Atterrissages en douceur ont été créés avec une option de vidéodescription à l’attention des personnes aveugles ou malvoyantes. Voici à quoi ressemble la version avec vidéodescription de l’histoire de Daniel.
Une animation de style bande dessinée.
Je m'appelle Daniel Monzon, et je suis de Lima, au Pérou. Je suis né avec un handicap. Je suis né avec un seul bras et une seule jambe.
Daniel est debout avec sa prothèse de jambe.
C'est pour ça que nous avons décidé de quitter le Pérou. A l'époque, il était un peu difficile d'entrer aux Etats-Unis et le Canada était une option très réaliste et accueillante.
Une chaîne de montagnes se transforme en gratte ciel, puis en maisons.
Je viens d'une ville de 9 millions d'habitants. Quand je suis arrivé à Calgary, je n'ai vu aucun gros édifice. Il n'y avait que des maisons. J'y étais comme c'est un village. Alors pourquoi est ce si petit? Que font les gens pour travailler? J'étais enfant, je ne pouvais pas comprendre ça.
Le jeune Daniel regarde un disque les palmiers. Les grands immeubles sont remplacés par des maisons et la tour de Calgary.
Le Canada est l'un des rares pays au monde qui, selon moi, m'a donné des chances que personne d'autre n'a eu. Je veux dire que j'ai été capable de faire des choses extraordinaires parce que les gens ne regardent pas mon handicap. Ils me regardent pour mes atouts, mon intelligence. Ce que je peux apporter. Je suppose que mon travail de sensibilisation devrait être plus en rapport avec le fait d'être simplement moi. L'une des choses que j'ai tendance à faire un peu s'est montré ma prothèse pour montrer que oui, je suis une personne handicapée. Je suis là, j'existe et j'existe dans le monde des affaires, j'existe dans la communauté. Et quand les enfants en fauteuil roulant ou handicapés voient ça, ils se disent Oh! Wow! OK, je ne suis pas tout seul.
(Traduit de l'anglais)
Pour en savoir plus sur le projet Atterrissages en douceur, visitez notre site Web et faites une recherche sur le terme Atterrissages en douceur.
(Traduit de l'anglais)
Depuis quelques années, le Musée produit deux balados, un dans chaque langue officielle. Le balado anglais s’intitule Countless Journeys et le balado français s’intitule D’innombrables voyages.
Bien que les titres soient des traductions l’un de l’autre et que les balados se concentrent sur le même thème chaque saison, chaque balado présente des histoires uniques provenant respectivement des communautés d’immigrants anglophones et francophones du Canada.
(Traduit de l'anglais)
Au cours de l’exercice financier sur lequel porte notre rapport, nous avons lancé la saison 3 des deux balados, qui se concentre sur les artistes immigrants travaillant dans les arts visuels et du spectacle. Nous avons également commencé la production de la saison 4, qui est consacrée à la nourriture! Cette saison est maintenant aussi disponible. Écoutez rapidement cet extrait de la saison 4 avec Ann Hui, auteure du livre Chop Suey Nation.
(Traduit de l'anglais)
(Coupure à 16:53) Et par nourriture chinoise Chop Suey, je fais référence à tout ce répertoire de, je cite, de cuisine chinoise que vous ne trouverez pas en Chine, mais que vous trouverez dans de nombreux restaurants chinois en Amérique du Nord et dans le monde entier – une cuisine vendue comme chinoise, mais qui n’est pas réellement originaire d’Asie, et certainement pas de Chine. Beaucoup de ces plats ont été créés ici même au Canada.
Les balados du Musée ne sont qu’un moyen parmi d’autres de remplir la mission du Musée à l’échelle nationale. Nous avons également organisé 52 excursions virtuelles et créé un lien avec près d’un millier d ’élèves de tout le pays, alors que ces jeunes découvraient l’histoire de l’immigration au Canada.
(Traduit de l'anglais)
Le bâtiment du Musée lui-même a été très fréquenté cette année, ce qui, après quelques années de fermetures liées à la COVID, fut très stimulant pour nous.
Nous avons organisé 36 programmes publics qui ont accueilli 8 300 participants. Il s’agissait de projections de films, de rencontres avec des auteurs et de spectacles de danse et de musique.
Avec l’aide du personnel du Centre d’histoire familiale Banque Scotia, 25 000 personnes ont fait des recherches sur les dossiers d’immigration et de généalogie de leur famille.
(Traduit de l'anglais)
L’exposition temporaire L’univers de Yousuf Karsh : L’essence du sujet a été notre exposition temporaire la plus réussie à ce jour en termes de fréquentation. L’exposition présentait 100 portraits magistraux d’icônes du 20e siècle. Yousuf Karsh est arrivé seul à Halifax alors qu’il était adolescent, fuyant le génocide arménien, et est devenu l’un des photographes portraitistes les plus célèbres du monde. L’exposition a été organisée par le Musée des Beaux-Arts de Montréal en collaboration avec notre propre Musée. L’exposition d’Halifax a été soutenue par Fred et Elizabeth Fountain.
(Traduit de l'anglais)
Le Musée a accueilli de nombreux enfants et jeunes adultes.
(Traduit de l'anglais)
Pendant la Semaine de sensibilisation à l’Holocauste, plus de 400 élèves se sont réunis pour écouter Fishel Goldig, survivant de l’Holocauste, raconter comment il a survécu lorsqu’il était jeune. Les survivants de l’Holocauste étant de moins en moins nombreux à pouvoir raconter leur histoire, il s’agissait d’un moment inestimable, un moment où des souvenirs et une histoire personnelle importante ont été partagés. Tous nos programmes d’éducation sur l’immigration juive sont soutenus par l’Atlantic Jewish Council, en hommage à Ruth.
(Traduit de l'anglais)
Une autre de nos expositions itinérantes, Les enfants font la fête!, du Musée canadien de l’histoire, présentait 12 périodes spéciales de l’année célébrées par les enfants du Canada, de Noël à Hanoucca et Diwali, en passant par l’Halloween et la journée de la Terre. Pendant cette exposition, un membre de notre personnel qui se promenait a vu quatre garçons assis dans la section Hanoucca. Ils faisaient tourner des dreidels tout en portant des ailes de papillon et des casques d’armée de la section Halloween.
(Traduit de l'anglais)
Nous avons tellement aimé cette image que nous avons demandé à l’artiste Colleen MacIsaac de la recréer.
(Traduit de l'anglais)
Alors que le bâtiment était bondé de monde, notre exposition itinérante Refuge Canada a continué de parcourir le pays, nous aidant à remplir notre mandat en tant que musée national de l’immigration du Canada. Refuge Canada se penche sur l’expérience des réfugiés et dissipe les mythes qui les entourent. Afin de veiller à ce que cette histoire importante soit largement partagée, l’exposition comporte trois versions : une grande version, conçue pour être présentée dans les musées partenaires, et deux versions plus petites, qui ont été présentées dans des endroits plus exotiques, comme des bibliothèques, des centres commerciaux et même la tour du CN! L’exposition Refuge Canada a été vue par plus de 130 000 Canadiens et Canadiennes provenant de 30 communautés réparties dans huit provinces, et des réservations de tournées ont été faites jusqu’en 2025. Il s’agit d’un projet important et opportun.
Comme l’a déclaré le conservateur du Musée, Dan Conlin : « Alors même que la crise des réfugiés explose, nos expositions ont fait le tour du monde pour inciter les Canadiens à réfléchir à ce que cela signifie, être un réfugié, et ce que le Canada peut faire pour mieux répondre aux défis auxquels les réfugiés font face.»
Je tiens à remercier la Fondation de la famille Birks pour le soutien qu’elle apporte à la tournée de la Tente Refuge Canada qui aura bientôt lieu au Québec.
(Traduit de l'anglais)
Nous ne serions pas en mesure de faire ce que nous faisons sans soutien. Les donateurs individuels, grands et petits, font une grande différence dans notre travail en tant que Musée. Et il faut mentionner les commanditaires, les organisations partenaires et les fondations caritatives. C’est avec plaisir que nous avons revu les partisans de longue date du Musée et renoué avec eux lors de notre dernier dîner de collecte de fonds annuelle Dîner des vins de Californie. Il s’agit d’un événement important pour le Musée, une soirée spéciale au programme depuis plus de deux décennies. Je tiens à profiter de cette occasion pour remercier Alison Watson, présidente de l’événement de cette année, et tous ceux et celles qui ont fait partie du comité de l’événement au fil des ans.
(Traduit de l'anglais)
Nous avons également organisé deux de nos conférences de la Série de conférenciers Canadiens fascinants. À Halifax, notre déjeuner avec un Canadien fascinant a mis en vedette Victor Dodig, président et chef de la direction de la CIBC, qui a parlé du voyage que ses parents ont fait lorsqu’ils sont venus au Canada, au début des années 1960, en tant que réfugiés croates. À Toronto, notre déjeuner avec un Canadien fascinant a mis en vedette Calin Rovinescu. Calin avait cinq ans lorsqu’il a quitté la Roumanie avec ses parents et sa sœur aînée, tous réfugiés. Il est ensuite devenu président-directeur général d’Air Canada. Victor et Calin ont tous deux connu des carrières très réussies, et ont aussi tous deux mis l’accent sur l’impact des valeurs et des convictions de leurs parents sur la vie de leurs enfants et petits-enfants, et ont contribué à ériger les communautés dans lesquelles ils ont vécu et travaillé. Tous deux se sont penchés sur les conditions qui permettront au Canada de réussir, alors que nous accueillons de plus grands nombres d’immigrants, et à l’importance de cette réussite.
Lors d’un autre événement organisé par le Musée à Montréal, Gina Cody s’est adressée à une salle de supporters afin de leur expliquer l’importance de ce que nous faisons. L’histoire de Gina étant elle-même une source d’inspiration. Gina est arrivée d’Iran en 1979 et est devenue la première femme diplômée du programme de doctorat en ingénierie du bâtiment de l’Université Concordia. Après une carrière immensément réussie, elle siège aujourd’hui au conseil d’administration de l’institution et son école d’ingénierie et d’informatique porte son nom.
(Traduit de l'anglais)
J’aimerais maintenant saluer quelques donateurs et supporters de la campagne 2022-2023. Leur soutien nous a permis de poursuivre d’importants programmes et activités au cours de cette année très atypique.
(Traduit de l'anglais)
La Fondation de la famille Crawford a soutenu notre programme d’excursions virtuelles. Et nous sommes heureux d’annoncer que la Fondation J & W Murphy s’est jointe à nous pour soutenir notre programme éducatif.
(Traduit de l'anglais)
Notre programme de bénévolat est présenté par la Banque Scotia.
(Traduit de l'anglais)
La Fondation Jarislowsky a soutenu le populaire programme interactif d’étiquettes de bagages, dans le cadre duquel les visiteurs du Musée écrivent leurs histoires d’immigration sur des étiquettes de bagages, qui sont ensuite classées par pays d’origine et exposées dans le Musée.
La RBC et la Fondation R. Howard Webster ont soutenu notre programme d’emploi pour les nouveaux arrivants du Canada intitulé Bienvenue au Canada.
(Traduit de l'anglais)
La zone du Musée connue sous le nom de « Passerelle », où près d’un million de nouveaux arrivants ont fait leurs premiers pas au Canada, a été nommée en l’honneur de l’épouse de guerre Anne Risley, qui a débarqué de son bateau en provenance du Royaume-Uni et y a fait ses premiers pas au pays en 1946. Cette nomination fait suite à un don important de John Risley, le fils d’Anne.
(Traduit de l'anglais)
En reconnaissance d’un autre don important, celui de la famille Verschuren, la section du Musée intitulée Trésors de chez nous leur a été dédiée.
(Traduit de l'anglais)
Enfin, la Banque TD a poursuivi son engagement envers nos artistes en résidence et nos programmes communautaires, y compris tous les événements du Mois du patrimoine africain et du Mois du patrimoine asiatique.
(Traduit de l'anglais)
Le soutien offert par les donateurs et les supporters, grands ou petits, permet au Musée de proposer ses expositions et ses programmes publics et éducatifs.
Nous sommes éternellement reconnaissants envers ceux qui contribuent à la vitalité du Musée.
(Traduit de l'anglais)
Nous vous invitons à nous rendre visite en personne ou en ligne pour découvrir ce que le Musée a à offrir. Si vous vous trouvez dans l’un des nombreux endroits où Refuge Canada se rendra au cours de l’année prochaine, j’espère que vous aurez l’occasion d’y jeter un coup d’œil.
D’où que vous veniez et où que vous soyez, le Musée a quelque chose pour vous.
(Traduit de l'anglais)
Nous avons bien hâte de vous accueillir!