Assemblée publique annuelle 2020

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Transcription

Robert Vineberg, Président

Bonjour tout le monde.

(Traduit de l'anglais)
Bonjour à tous. La vidéo que vous venez de regarder illustre les innombrables voyages des immigrants du passé et du présent pour venir au Canada. Elle vous a peut-être rappelé l’histoire de votre propre famille.

De la part du Conseil d’administration du Musée canadien de l’immigration du Quai 21, j’aimerais vous souhaiter la bienvenue à notre réunion publique annuelle.

(Traduit de l'anglais)
Au nom du conseil d’administration et de tout le personnel, j’aimerais vous souhaiter la bienvenue à notre réunion publique annuelle pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2020. En d’autres mots, la plupart de ce que nous allons relater se rapporte à cette époque si lointaine qui a précédé la pandémie.

(Traduit de l'anglais)
Comme vous le savez peut-être, traditionnellement, tous les deux ans, le Musée organise sa réunion publique annuelle dans un lieu différent à travers le pays. Cette année, nous avions prévu de nous réunir dans ma ville natale de Winnipeg, au Manitoba. Cependant, en raison de la COVID-19, donc des restrictions de voyage et de rassemblement, nous avons plutôt organisé notre événement en ligne. Nous sommes donc à la fois à Winnipeg et au Musée canadien de l’immigration, situé au Quai 21 à Halifax. Dans cette optique, je tiens à souligner que le Musée est situé dans la région des Mi’kma’ki, le territoire ancestral non cédé du peuple Mi’kmaq. De même, je tiens à souligner que Winnipeg se trouve sur le territoire du Traité no 1, les terres d’origine des Anichinabés, des Cris, des Oji-Cris, des Dakotas et des Dénés, et sur la terre natale de la nation métisse. Dans l’esprit de leur accueil, je vous salue tous aujourd’hui. Nous sommes chanceux de partager cette terre que nous appelons le Canada.

C’est un grand plaisir pour moi de reconnaître et de remercier ceux qui rendent possible cet incroyable Musée aujourd’hui. Recueillir, préserver et partager des histoires d’immigration, de voyages, d’arrivée, d’établissement et d’impact est, bien sûr, notre raison d’être. Et nous ne pourrions pas faire connaître ces histoires sans le généreux soutien du gouvernement du Canada pour lesquelles/lequel (?) nous sommes très reconnaissants.

Le Musée génère des revenus supplémentaires grâce à la vente de billets, aux frais de location, sa boutique, la philanthropie et d’autres sources. Ces fonds permettent d’offrir les services et les programmes supplémentaires que nos visiteurs apprécient et auxquels ils s’attendent. En 2019-2020, les recettes générées par le Musée s’élevaient à un peu plus de 3 millions de dollars.

(Traduit de l'anglais)
Merci à chacun de nos donateurs, qu’il s’agisse de particuliers, d’entreprises ou de fondations. Votre généreux soutien permet au Musée d’offrir des programmes et des expériences extraordinaires à nos visiteurs de tous âges. Je tiens aussi à remercier tout particulièrement nos donateurs qui se sont joints à nous pour l’appel d’aujourd’hui.

Nous vous remercions pour les briques que vous avez achetées, les adhésions au Club du Quai 21, les programmes que vous avez commandités et tout ce que votre générosité continue de rendre possible au Musée canadien de l’immigration du Quai 21.

Félicitations à vous tous et toutes, et merci infiniment.

(Traduit de l'anglais)
Je salue l’équipe de la direction, le personnel et les bénévoles du Musée, qui travaillent avec notre merveilleuse chef de la direction, Marie Chapman. Enfin, je tiens à saluer personnellement le travail de mes collègues du conseil d’administration. Leur engagement et leur gestion servent le Musée à merveille. Ensemble, le personnel, la direction et le conseil d’administration donnent vie à notre vision, qui consiste à relier les Canadiens et Canadiennes à l’histoire d’immigration passée et présente du pays. Merci. Merci. Et comme le diraient mes voisins des Premières Nations, Miigwech.

(Traduit de l'anglais)
Je donne maintenant la parole à notre chef de la direction, Marie Chapman.

Marie Chapman, Chef de la direction

(Traduit de l'anglais)
Merci Rob. Merci aussi pour votre direction et votre soutien indéfectible envers le Musée.

(Traduit de l'anglais)
Le mandat du Musée est d’explorer le thème de l’immigration au Canada afin d’améliorer la compréhension du public sur les expériences des immigrants arrivant au Canada, le rôle vital de l’immigration à la croissance du Canada et les contributions des immigrants à la culture, à l’économie et au mode de vie du Canada.

En tant que musée d’histoires, nous recueillons des histoires orales et des récits personnels. Les histoires que nous partageons ne sont pas uniquement celles du quelque million d’immigrants qui sont passés par la porte d’entrée du Canada au Quai 21. Elles représentent également la diversité des nouveaux arrivants qui ont choisi de s’installer au Canada, des premiers contacts à aujourd’hui.

(Traduit de l'anglais)
Je me ferai maintenant le plaisir de partager avec vous certains des faits marquants de 2019/2020. L’année passée a encore vu passer un grand nombre de visiteurs. 132 507 visiteurs et élèves ont découvert le Musée en personne l’année dernière, tandis que plus de 489 000 visiteurs uniques ont passé du temps sur notre site Web pour découvrir nos programmes, nos histoires et nos collections.

(Traduit de l'anglais)
Je suis également très heureuse de mentionner le taux de satisfaction des visiteurs, 95 %, que nous avons atteint lors de notre sondage annuel. Cela signifie que 95 % des personnes interrogées recommanderaient ou recommanderaient fortement à d’autres personnes de visiter le Musée.

L’année 2019-2020 a en effet été une autre année remarquable pour le Musée canadien de l’immigration du Quai 21. Le Musée semblait sur le point d’atteindre un nombre record de visites. En septembre, notre élan s’est ralenti lorsque nous avons dû fermer nos portes pendant trois jours, au cœur de notre haute saison, à cause de l’ouragan Dorian. Puis la COVID-19 a fermé nos portes à nouveau le 14 mars. Cette deuxième fermeture nous a amenés, comme le reste de la communauté muséale, à réexaminer comment nous communiquons avec notre public à la maison (et de la maison) lorsqu’il n’était plus possible de se déplacer pour nous rendre visite en personne.

(Traduit de l'anglais)
D’autre part, je suis fière d’annoncer que notre équipe a réagi rapidement à la pandémie. De nombreux changements, à court terme, à long terme et pérennes, ont été mis en œuvre dans les semaines et les mois qui ont suivi son éclosion. Deux grands projets prévus pour 2019/2020 étaient sur le point d’être achevés et ont contribué à répondre à ce besoin. Avec l’aide de deux animateurs extraordinaires, Kim Thuy et Mark Sakamoto, la première saison de notre balado a été achevée afin de partager les histoires inspirantes d’immigrants à de nouveaux publics à travers le pays et ailleurs.

Je vous laisserai vous en dire un peu plus au sujet du balado.

Mark Sakamoto, Auteur

(Traduit de l'anglais)
Bonjour. Je m’appelle Mark Sakamoto. J’anime D’innombrables voyages. Je suis diffuseur, auteur, entrepreneur en technologie, père et un grand passionné du Musée canadien de l’immigration du Quai 21.

L’histoire d’immigration de ma famille a en fait commencé sur la côte ouest. Toro Ozeki, mon arrière-grand-père, a été l’un des premiers Canadiens d’origine japonaise à venir du Japon pour pêcher et se créer une nouvelle vie, et, ah, comme les gens qui sont arrivés au Quai 21, je pense qu’il est venu avec beaucoup d’enthousiasme et beaucoup d’inquiétude. C’était un monde tout nouveau et très différent. Mais il s’en est sorti et, je pense, comme la plupart des gens arrivés au Quai 21, il a fait de ce pays un endroit meilleur.

La première saison D’innombrables voyages, produite par le Musée, permet aux Canadiens et Canadiennes de se familiariser avec les histoires personnelles d’immigration, d’hier et d’aujourd’hui, d’un océan à l’autre. On parle par exemple d’histoires comme celle de la Dre Tran Davies, qui vit en Alberta et qui est médecin. Elle s’occupe d’environ 1 500 patients par an. Elle est arrivée ici à la fin de la guerre du Vietnam à l’âge de cinq ans, avec ses frères et sœurs et sa mère célibataire. La vie de Dre Davies a bouclé la boucle lorsqu’elle a dirigé un groupe d’Albertains qui a parrainé deux familles syriennes à la fin de la guerre de Syrie.

C’est ce genre d’histoires de lutte et d’espoir que nous essayons vraiment de mettre en lumière. J’espère sincèrement que vous écouterez ces histoires. Elles sont réconfortantes et déchirantes et illustrent bien comment le Canada est devenu ce qu’il est.

Les auditeurs peuvent écouter le balado sur iTunes, Apple Podcasts ou balados.quai21.ca pour plus d’information.

Kim Thùy, Auteur

Je m’appelle Kim Thùy, et je suis écrivaine. Je suis née au Vietnam, et à l’âge de dix ans, j’ai quitté avec ma famille en bateau, donc nous étions des « boat peoples » qui sommes arrivés en Malaisie. On a vécu environ quatre mois dans un camp de réfugiés avant d’être sélectionné par le Canada et quand on est arrivé, on nous a envoyé à Grand Baie, au Québec, parce que mes parents parlaient déjà français, et moi j’ai appris le français d’ici.

Le balado d’Innombrables voyages nous permet d’entendre l’histoire de différentes personnes qui sont arrivés ici au Canada. Chacun a une histoire unique, d’une façon différente d’arriver au Canada. J’ai eu la chance d’enregistrer quelques histoires. L’histoire par exemple d’une sculpteure qui est d’origine libanaise qui est arrivée à Vancouver, et puis une autre histoire d’amour entre deux correspondants, deux jeunes correspondants adolescents, et qui se sont retrouvés et se sont mariés, et aujourd’hui vivent au Nouveau Brunswick, et parlent le français acadien. C’est magnifique non? Et, aussi une histoire d’amour entre deux hommes qui se sont rencontré à Toronto.

Ces histoires illustrent vraiment la richesse de notre pays, comment on s’est construit à travers le temps durant plus de cent ans maintenant, et ça nous raconte nous. Le balado d’Innombrables voyages se trouve sur iTunes, alors vous pouvez y aller et choisir. Sinon, les informations sont sur balados.quai21.ca.

Marie Chapman, Chef de la direction

(Traduit de l'anglais)
Si vous ne les aviez pas encore découverts, je vous encourage à vous y abonner là où vous trouvez vos balados préférés d’habitude. C’est aussi un plaisir de vous annoncer que notre deuxième saison sortira au printemps 2021.

(Traduit de l'anglais)
L’an passé, les membres de notre équipe ont été extrêmement occupés par les dernières mises au point de Quai 21: Une histoire. Ce livre complet et définitif est la première histoire du Quai 21 rédigée par son personnel, en co-publication avec le Musée canadien d’histoire et les Presses de l’Université d’Ottawa. J’aimerais donc partager deux courtes vidéos figurant un de ses auteurs, le Dr Jan Raska, pour parler du livre.

Jan Raska, PhD, Chercheur

(Traduit de l'anglais)
Je m’appelle Jan Raska et je suis chercheur ici au Musée canadien de l’immigration du quai 21. Bienvenue à Quai 21 : Une Histoire. Au cours des prochains cinq épisodes, nous allons explorer l’expérience d’immigré au Canada, par ce hangar d’immigration important.

(Traduit de l'anglais)
En 2016, dans le cadre d’une initiative visant à en apprendre davantage sur cet important ancien centre d’immigration océanique et à publier l’historique du site, mon collègue et coauteur Steven Schwinghamer et moi-même avons commencé à faire de la recherche. Nous avons analysé les histoires orales, les histoires et les documents d’archives de notre collection, et nous avons aussi accédé aux documents d’archives de Bibliothèque et Archives Canada et des Archives de la Nouvelle-Écosse. Ce livre est la première histoire complète du Quai 21 produite par le personnel du musée. Il raconte l’histoire de ce hangar de l’immigration océanique canadienne au cours de ses années d’exploitation et, plus tard, en tant que lieu historique national, musée et monument commémoratif ouvert au public.

(Traduit de l'anglais)
Je pense ce qui m’a frappé, dans ses recherches, était la diversité des histoires personnelles, indiquant qu’il y avait bien plus d’histoires dans la grande histoire que nous croyons connaître. En étudiant les récits à la première personne, qu’ils proviennent d’immigrants, d’agents ou de bénévoles, dit-il, nous constations souvent que ces récits contredisaient l’histoire d’immigration établie que l’on raconte souvent au Canada. Ces voix nous ont donné une perspective unique à l’aide de laquelle nous pouvons mieux comprendre qui était considéré comme désirable, donc admissible, au Canada.

(Traduit de l'anglais)
Je voudrais un extrait du livre sur les souvenirs du Quai 21.

(Traduit de l'anglais)
"Les souvenirs du Quai 21 sont très variés : certains se rappellent l’arrivée en navire, la salle de rassemblement, le contrôle des petits bagages, les biens confisqués, la nourriture canadienne, l’embarquement dans un train, alors que d’autres évoquent l’attente, l’incertitude et l’anticipation. En revanche, pour les soldats canadiens qui sont allés faire la guerre en Europe et pour les familles de ceux qui ne sont pas revenus, le Quai 21 recèle un tout autre ensemble de souvenirs. Ils nous parviennent grâce à des témoignages écrits, des entretiens d’histoire orale et de l’information dérivée d’objets personnels. Ensemble, ils constituent le cœur du présent ouvrage. Nous espérons contextualiser ces souvenirs en racontant l’histoire du Quai 21 en tant que lieu."

Dr Jan Raska PhD, Chercheur

Les personnes détenues au Quai 21 pendant les Fêtes passaient leur temps en créant des spectacles, en créant des loisirs pour leurs familles, pour leurs enfants.

En août 1948, les réfugiés lettons, lituaniens, finlandais, polonais et ukrainiens sont arrivés sur la côte Est du Canada. Bon nombre de ces mêmes personnes ont utilisé leurs économies pour payer leur voyage au Canada à bord d’un des navires de transport. Par exemple, les passagers de SS Walnut ont quitté la Suède, où ils étaient menacés de rapatriement forcé en Union soviétique. Ils avaient essayé de s’établir au Canada, mais ils étaient frustrés par les longs délais et les obstacles au traitement des demandes d’immigration au Canada. Ils ont été détenus à leur arrivée le 13 décembre 1948 et ont fait l’objet d’un traitement spécial. Presque tous les réfugiés ont été acceptés au Canada, même si deux personnes ont été expulsées pour des raisons de sécurité. Les autres réfugiés baltes ont été forcés de passer la période des Fêtes dans les quartiers de détention du Quai 21.

Maintenant je voudrais lire un extrait du livre sur les Fêtes en détention.

Les détenus utilisaient l’aire de loisirs pour organiser des divertissements s’ils étaient présents lors d’une fête nationale, comme ce fut le cas des passagers du SS Walnut pendant la période de Noël en 1948. Hans Leppik, un passager de 14 ans, s’en souvient encore : « [Nous] avons organisé des fêtes de Noël. L’Armée du Salut, je m’en souviens, a apporté des cadeaux, et c’était bon d’être enfant. En plus des fêtes de Noël, tout le monde était heureux que nous soyons arrivés. Moi, j’avais hâte de partir, de trouver du travail. »

Et maintenant je voudrais continuer avec un autre extrait du livre sur le cas des réfugiés cubains en détention au Quai 21.

Durant l’hiver 1964, les réfugiés cubains, les agents d’immigration canadiens et les organismes bénévoles se sont réunis pour fêter Noël a la façon traditionnelle cubaine pour tous les enfants en détention. Ils ont construit un autel avec des caisses d’oeufs, l’ont recouvert d’une nappe blanche provenant de la cuisine et ont décoré un arbre de Noël pour l’occasion. Les réfugiés cubains ont ainsi organisé une fête de Noël, avec un dîner et des cadeaux pour tous les participants, dont environ 14 enfants et 24 femmes. Le père Noël a également visité le groupe. Il était joué par un des réfugiés pour que les enfants puissent le comprendre en espagnol, leur langue maternelle.

Marie Chapman, Chef de la direction

L’année dernière, nos expositions temporaires et nos programmes publics ont une fois de plus contribué à relier les Canadiens avec notre histoire d’immigration. L’exposition itinérante actuelle du Musée, Refuge Canada, présentée par le Groupe financier de la Banque TD, a contribué à étendre davantage notre portée dans tout le pays. Elle a commencé sa tournée nationale à Brampton, en Ontario, et s’est ensuite rendue à Medicine Hat, en Alberta, puis à Nanaimo, en Colombie-Britannique.

(Traduit de l'anglais)
Alors que nous expédions notre exposition sur la côte ouest, la côte ouest arrivait à l’est. En partenariat avec le Royal BC Museum, l’exposition Liens de famille et appartenance, présentée par la Banque Scotia, a été installée dans la Galerie Ralph et Rose Chiodo entre mars et novembre 2019. Cette exposition populaire demandait : « Qu’est-ce qui constitue une famille? »

(Traduit de l'anglais)
Du contenu local important avait été ajouté à l’exposition pour son installation à Halifax afin d’aider à répondre à cette question. Il s’agissait notamment de photos d’Africville, d’une veste perlée portée par le grand chef de la nation mi’kmaq John Noel à la fin des années 1880, d’un profil de l’équipe de cricket de la Nouvelle-Écosse pour discuter des familles choisies, ainsi que du contenu lié à l’immigration, tel qu’un récit préféré des visiteurs, l’histoire de Sugar, le chien qui a immigré au Canada des Philippines avec sa famille.

(Traduit de l'anglais)
L’année dernière, nous avons également créé une exposition en partenariat avec la Jamaican Cultural Association of Nova Scotia. Installé dans la salle Mirella et Lino Saputo, Liens entre la Jamaïque et la Nouvelle-Écosse, un projet de La communauté présente, a célébré la plus ancienne communauté jamaïcaine du Canada. Je peux vous dire que nous avons célébré ce soir-là avec la communauté. On a dansé, partagé de magnifiques histoires, et vraiment savouré le temps et la camaraderie au Musée.

Plus de 12 500 personnes ont participé à nos programmes publics. Parmi ceux-ci, mentionnons notre série de films « Pleins feux sur la diversité », des célébrations spéciales pour Diwali, le Nouvel An lunaire et la fête du Canada. Nous nous sommes également associés au théâtre Neptune pour célébrer le retour, à guichets fermés, de la pièce de théâtre de renommée internationale de Hannah Moscovitch intitulée Old Stock: A Refugee Love Story, inspirée en partie par une visite au Musée et une découverte au Centre d’histoire familiale de la Banque Scotia.

(Traduit de l'anglais)
En février, notre programme Raconteurs du Canada a de nouveau accueilli l’auteur Esi Edugyan pour parler de son bestseller primé, Washington Black.

(Traduit de l'anglais)
Les survivants de l’Holocauste, Pinchas Gutter et Sol Nayman, ont partagé leurs expériences avec les élèves et le public pendant la Semaine de l’éducation sur l’Holocauste de 2019.

(Traduit de l'anglais)
Il était déchirant d’entendre Pinchas raconter, avec sa mémoire photographique, les détails de la séparation finale d’un garçon de dix ans et de sa famille, ainsi que l’épreuve terrifiante qui s’en est suivie. Après avoir vécu dans de nombreux pays à travers le monde, Pinchas s’est finalement rendu au Canada. En décrivant sa première visite à Toronto, il a déclaré : « Je n’avais jamais pensé vivre au Canada, mais lorsque je me promenais dans la ville, je ressentais une telle liberté avec chaque souffle. C’était l’endroit le plus humain que j’aie jamais visité. J’ai pensé que c’est un endroit magnifique pour vivre, alors j’ai décidé que nous devrions nous installer ici. » Et c’est ce qu’il a fait.

(Traduit de l'anglais)
C’est l’un des innombrables voyages que nous honorons, ici au Musée. Je devrais vous dire qu’il y a eu une autre journée exceptionnellement mémorable pour moi au Musée. Certes, ce ne sont pas ces journées qui manquent, mais la Semaine de sensibilisation à l’Holocauste révèle toujours des histoires remarquables. On pourrait entendre une mouche voler quand les élèves les écoutent. C’est vraiment extraordinaire.

(Traduit de l'anglais)
Lier les Canadiens à ces histoires est un processus continu et évolutif. Dès la semaine prochaine, les travaux de rénovation commenceront sur l’une de nos expositions. Ce projet est en planification et en conception depuis plusieurs années, donc le Musée fermera ses portes au public cet hiver pour achever les travaux. Ça a en fait lieu dans la Salle sur l’immigration canadienne, où je me trouve actuellement pour vous parler.

(Traduit de l'anglais)
Je vous invite à revenir au Musée canadien de l’immigration du Quai 21 quand ce sera sécuritaire de le faire. Vous pourrez ainsi profiter de cette nouvelle installation inspirante qui rend hommage aux contributions des immigrants à notre culture, à notre économie et à notre mode de vie. Ce projet et les nombreuses autres méthodes d’engagement de nos visiteurs seraient impossibles sans le soutien de nos donateurs, de nos partenaires et du gouvernement du Canada. Merci. Un grand merci à vous.

(Traduit de l'anglais)
Voici ce qui conclut la partie formelle de notre réunion publique annuelle 2019/2020.

Nous commencerons maintenant la séance de questions.

Merci and Au revoir.