Sarah Theresa Roberts

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Sarah Theresa Roberts (Quinn) a quitté sa demeure du comté de Wicklow, en Irlande, pour aller travailler dans les usines. Elle a rencontré son futur mari Thomas Roberts, un Canadien du Nouveau-Brunswick, lorsqu’elle était dans la ville anglaise de Londres. Ils se sont mariés et puis ont attendu avec impatience l’arrivée de leur première fille, Moira Audrey Mackay, qui est née à Londres pendant le jour J. Sarah a souvent mentionné qu’elle a marché jusqu’à l’hôpital avec sa valise tandis que les bombardiers volaient au-dessus de sa tête.

Au mois de mai 1946, Sarah et sa première enfant ont pris la mer pour commencer le long voyage qui les mènerait jusqu’au Quai 21 d’Halifax, en Nouvelle-Écosse. Sarah a déjà expliqué qu’il y avait de la houle et que la jeune Moira est tombée de sa couchette pour atterrir au sol avec un bruit sourd, mais ne s’est jamais réveillée.

Sarah et Moira se sont finalement installées à Dalhousie Junction, au Nouveau-Brunswick, où elles ont été réunies avec Tom qui habitait avec sa mère sur leur propriété familiale. Sarah et Tom ont par la suite eu quatre autres filles : Diana, Lynn, Marcia et Marlaine.

Après la guerre, Tom a travaillé comme conducteur d’autobus et comme conducteur pour l’entreprise Gray’s Velvet Ice Cream. Il a passé le reste de sa vie dans cette demeure surplombant la baie des Chaleurs et d’où il pouvait voir le train quotidien passer. Sarah a eu le plaisir d’élever ses cinq filles et de recevoir les visites de ses dix petits-enfants (Danny, Noel, Erin, Megan, Timothy, Shannon, Jeffery, Sarah, Eammon et Liam). Pendant toutes ses années, Sarah a adoré offrir des festins à sa famille. Contrairement aux années de sa jeunesse, il n’y avait jamais un espace vide dans les assiettes.

Lorsqu’elle n’avait que trois ans, Sarah a été affectueusement surnommée « Babs ». La nourriture se faisait rare et ses parents argumentaient à savoir qui allait avoir le dernier œuf. Pendant que ses parents essayaient généreusement de se donner le dernier œuf l’un l’autre, Sarah s’est exclamée : « C’est Babs qui aura l’œuf! » Et c’est exactement ce qui est arrivé.

C’est avec un grand honneur que notre famille honore la vie digne que Sarah a vécue, ainsi que le périple difficile qu’elle a surmonté.

Que la route vienne à ta rencontre.
Que le vent gonfle toujours tes voiles.
Que le soleil te réchauffe le visage.
Que la pluie abreuve doucement des champs,
Et jusqu’à notre prochaine rencontre,
Que Dieu te garde au creux de Sa main.