Les familles Nicola et Mario Covelli

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Nicola and Mario Covelli Families

La famille Covelli

Nicola Covelli, à destination de Toronto, est arrivé au Quai 21 le 21 octobre 1951 sur l’Argentia. Il était le premier de sa famille à immigrer.

Son fils, Mario Covelli, a fait le voyage seul à bord du Conte Biancamano, pour rejoindre son père. Il est arrivé le 9 mai 1953, à 15 ans.

Adelina Covelli et deux autres enfants sont arrivés au Quai 21 à bord du Queen Frederica le 17 avril 1956.

La famille, séparée en 1951, s’est retrouvée au Quai 21 en 1956.

Le 21 octobre 2000, ça faisait 49 ans exactement jour pour jour que notre compatriote et ancêtre Nicola Covelli était arrivé au Quai 21. Cette remise en scène nous a permis de commémorer son arrivée et nous a beaucoup émus. Ce serait merveilleux d’avoir plus de traces écrites de ce voyage vers le nouveau monde, des défis rencontrés dans ce nouveau pays et des expériences qui ont été couronnées de succès. Mario Covelli, par exemple, a commencé à travailler dès son arrivée, à 15 ans. Aujourd’hui, alors qu’il était arrivé dans ce pays sans rien, c’est un fier Papa qui a travaillé fort pour offrir à sa famille une meilleure qualité de vie. Son fils a trois diplômes et est un homme d’affaires prospère. Il a le choix de partir étudier en Angleterre, en Suisse ou en Italie ; qui l’eût cru ? Mario avait 15 ans quand il est arrivé. Son fils allait entrer à l’université à l’âge précoce de 17 ans ; sa fille allait obtenir deux diplômes et devenir une professeure reconnue ; sa femme elle, serait une native de Nouvelle-Écosse.

Pour ma part, mes grands-parents et arrière-grands-parents sont arrivés au Quai 21 depuis l’Irlande et le pays de Galles. Mon père a quitté le Quai 21 comme soldat de la Seconde Guerre Mondiale. Son retour, en soi, était une victoire. Il était du débarquement, le jour J, en Normandie. Il a été fait prisonnier le lendemain. Il a vu des camarades se faire assassiner (et non pas tuer) à l’Abbaye puis il a été prisonnier de guerre pendant 11 mois. Sous menace de mort, on l’a fait travailler dans les chambres à gaz. Quelle joie de revoir le Quai 21 ! Ma mère était une épouse de guerre et ma sœur était un nourrisson quand elle est arrivée au Quai 21.

Merci de recréer ces incroyables parcours et de continuer à y ajouter anecdotes, lettres, témoignages et photos.

Respectueusement, Lori Covelli, femme de Mario