Soldat. Charles Joseph Lutton

Mur de Service

Colonne
20

Rangée
7

First Line Inscription
Pte. Charles Joseph Lutton
Second line inscription
The Irish Regiment of Canada

CHARLES JOSEPH LUTTON COMPAGNIE "C"

THE IRISH REGIMENT OF CANADA

23/09/1939 - Milice

20/06/1940 - Actif

22/06/1945 - Ordre de rapatriement (Joure, en Hollande)

07/08/1945 - ordre n°1/Train n°153 (Toronto, au Canada)

- A retrouvé sa femme et ses deux jeunes filles

The Irish Regiment of Canada

Association des Anciens-combattants de 1945-1963

FIOR GO BAS: FAITHFUL UNTO DEATH/ FIDÈLE JUSQU’À LA MORT

THE IRISH REGIMENT OF CANADA/JOURNAL DE GUERRE :

28 octobre 1942 11 h. Train arrivé à Halifax. Le régiment en rang le long du quai d’embarquement. L’officier d’embarquement s’est adressé au régiment et a expliqué les consignes à bord. Le régiment a commencé à embarquer à 12 h. Le reste de la journée est passé à s’occuper de trouver les quartiers à bord et comme il y avait environ 12,000 personnes, c’était parfois difficile. Temps modéré.

30 octobre 1942 Avons quitté Halifax escortés par des avions. Il y avait plusieurs bateaux et des exercices anti-aériens. Temps modéré, ensoleillé, calme.

1er novembre 1942 Pendant la journée, le navire a fait un détour de 300 miles pour éviter des sous-marins. Tous les rangs ont reçu 6 boîtes de rations américaines. Ils ont aussi reçu leur livret de soldes et un lot de cinquante cigarettes. Tous les hublots sous le pont principal ont été fermés suivant les ordres. En soirée, il y a eu un concert dans le hall du mess A avec un groupe de cornemuses. Il y a eu aussi un concert dans le quartier des officiers. Temps modéré, ensoleillé, calme.

28 décembre 1942 (Aldershot) Le commandant, Lcol R.C. Clark, a avisé les officiers que leur régiment serait, sous peu, transféré à la 5e Division canadienne de blindés pour faire partie de la (11e) Brigade d'infanterie motorisée. Aucun autre détail n'est pour l'instant disponible. Cette information a été transmise au régiment dans l'après-midi. Tous étaient déçus à l'idée de retirer leur badge vert après avoir été associés à la 4e Division depuis sa création

15 janvier 1943 (En campagne) Les badges marron de la 5e Division ont été reçus par les quartiers-maîtres. Le Capt. G.R. Duncan, 5e Division, personnel de sécurité en campagne, communique avec l'unité

24 octobre 1943 (à bord du navire / S.S. "MONTEREY") Dans la matinée, le navire a largué ses amarres et navigué hors de la RIVIÈRE MERSEY pour mettre la vapeur vers le NORD. Le soir, nous sommes passés par le « boom » dans le FIRTH OF CLYDE et avons jeté l’ancre au large de GOUROCK. Juste un an moins deux semaines auparavant, le RÉGIMENT était arrivé dans ce même lieu après avoir navigué en provenance du CANADA. Météo : chaud et clair.

4 novembre 1943 (à bord) À 17 h 30, nous avons passé le fameux DÉTROIT DE GIBRALTAR. Quand la nuit est tombée, nous étions en MÉDITÉRANNÉE, destination toujours inconnue. Temps clair, doux.

6 novembre 1943 (à bord) À 18 h 05, alors que tout allait normalement, 3 sonneries ont soudain retenti à l’alarme générale. Tous les rangs sauf ceux en fonction ont reçu l’ordre de se rendre sous les ponts alors que nous étions attaqués par un avion ennemi. Tous nos canons anti-aériens ont ouvert le feu, d’avant en arrière, des canons OERLIKONS sur le pont et des BREN à l’artillerie. Les artilleurs BREN étaient des hommes du C Coy du Irish Regiment. Les bombardiers torpilleurs ennemis ont poursuivi leur attaque pendant une demi-heure entière. Une fois l’attaque terminée, le Monterey a navigué en un large cercle et a ralenti sa course. À 21 h, le capitaine a annoncé dans les haut-parleurs que les officiers responsables des filets et des canots de sauvetage ainsi que du contrôle des ponts devaient se rendre sur le champ à leur poste. Nous savions alors que l’avion ennemi avait mené en partie à bien sa mission. Nous devions donc rester en poste pour repêcher les survivants. Immédiatement, tous les rangs à bord ont pris toutes les précautions pour prendre part au sauvetage. Le régiment des Irlandais en mission spéciale comprenait des officiers de contrôle des ponts et veillait aux filets et aux échelles ainsi qu’aux radeaux de sauvetages. Ceux qui n’avaient pas de tâches désignées s’occupaient des survivants pour qu’ils se sentent chez eux à bord. Plusieurs embarcations de sauvetage gardées par des hommes du IRISH REGIMENT ont fait deux ou trois aller-retour vers le navire touché pour aller chercher les survivants. Temps nuageux, doux.

7 novembre 1943 (à bord) Un destroyer se tenait prêt alors que le sauvetage prenait place. Un des navires où nous récupérions des rescapés a été vu s’immobiliser à la poupe. Il s’agissait du SANTA ELENA, un vaisseau américain de la GRACE LINE. En tout, plus de 1,300 survivants ont été rescapés par le SS MONTEREY. Il y en avait quelques-uns parmi eux qui venaient d’un navire des Pays-Bas et pratiquement toutes les troupes qui se trouvaient à bord du SANTA ELENA. Bons nombres des Irlandais ont passé la journée dans leur lit savourant un repos bien mérité et nécessaire. Temps modéré, doux.

10 novembre 1943 (à bord du navire) À l'aube, les moteurs du MONTEREY étaient silencieux et la première question que tout le monde se demandait était où sommes-nous ? Jusqu’à ce moment aucun indice n’avait encore été donné quant à notre destination. Lorsque la brume matinale s’est levée, le célèbre VÉSUVE nous a indiqué que nous étions dans le PORT DE NAPLES...Météo : chaud et clair.

22 avril 1944 (S. ELIA FIUMERAPIDO / Carte 891266 Échelle 1/50 000 Feuille 160 1) Le changement de Bon a été terminé avant 3 h 35. Nos pertes pendant le déplacement ont été 2 blessés, les deux de la Cie A : B227989 Sdt WATSON S E A, et B47232 Sdt WISE F H...

Au point du jour, le premier jour de la ligne, tout le monde a été capable de regarder la vallée de la rivière RAPIDO de leurs points d’observation en hauteur. C’était comme regarder les nouvelles en Technicolor de CASSINO et de la COLLINE DU MONASTÈRE. Le MONASTÈRE lui-même est en ruines. On le voyait du haut de la colline. Le village de CASSINO a été pratiquement éradiqué par les bombardements et l’artillerie. Au-dessus de la vallée, il y avait un nuage de fumée continu qui faisait du va-et-vient avec chaque changement de vent. Il y avait un écran placé par les forces alliées pour éviter que l’ennemi voie nos activités diurnes. En particulier, il a fallu dissimuler un pont sur la RIVIÈRE RAPIDO qui est la voie d’approvisionnement principale de la région de CASSINO. Les mouvements diurnes dans la vallée sans cette fumée étaient impossibles, car l’ennemi tenait les montagnes qui surplombaient nos positions. Dans notre secteur particulier, nous étions haut dans la vallée, mais l’ennemi était néanmoins bien plus haut sur le mont CIFALCO, qui surplombait le secteur du Bon.

Les hommes dans les cie avancées ont l’impression d’être observés tout le temps. Par endroits, ils sont installés sur un terrain rocailleux. Il est impossible de creuser des tranchées, alors des Sangars ont été construits. Un Sangar est une pile de roches qu’un homme bâtit autour de lui en lieu de tranchée en fente.

L’approvisionnement d’eau est un gros problème. Il y a des puits à certains points que le peloton peut atteindre sans trop de difficulté ou de danger, mais d’autres doivent être approvisionnés par train de mules.

Sans les mules, nous existerions à peine. L’eau, la nourriture et les munitions sont apportées par les mules la nuit. Les QM de cie ont une tâche extrêmement ardue. À l’arrivée des Jeep, près de la traversée de la rivière, ils sont continuellement martelés de tir d’artillerie, mais c’est là qu’ils doivent décharger les Jeep qui arrivent de l’échelon A et charger les mules. Le Capt N.H. SHAW est responsable de l’arrivée des Jeep, avec un cmdtA compétent en la personne du SMR MCKELVEY. Les QM, avec leurs guides de cie, sortent les trains de mules vers 21 h. Les Jeep n’ont le droit de sortir de l’échelon A que toutes les demi-heures pour qu’il n’y ait pas d’attente à l’extérieur de l’arrivée des Jeep. Sous notre commandement, il y a un peloton de muletiers algériens qui s’en occupent et qui les dirigent la nuit en arrière des guides de la cie.

C’est sans doute le front le plus pittoresque que nous ayons visité, mais c’est aussi le plus difficile à approvisionner. Météo – Chaud et ensoleillé.

11 septembre 1944 On nous a fait savoir que l’Intention de l’armée requérait 11 CIB (Combat Infantryman Badge) pour prendre CORIANO RIDGE, après quoi la 4e Div. Br. traverserait le MARANO, pendant que la 1e Div. Cdn. ferait sa traversée par la droite. Cette opération devait se dérouler dans la nuit du 12 au 13 septembre 1944...

12 septembre 1944 Le Régiment s’est avancé pour l’attaque de CORIANO le soir du 12. Cependant, un événement inhabituel est survenu auparavant. Des officiers du London Irish Rifles ont rejoint nos officiers pour le souper à 18 h 30 et nous a souhaité le meilleur pour notre bataille. Nos officiers supérieurs ont reçu la plume bleu clair que les London Irish Officers portent sur leurs bérets et des membres des groupes de cornemuses nous ont divertis pendant le repas. Le Lieutenant-colonel R. C. Clark portait la plume du London Irish sur son chapeau lors de la bataille du lendemain.

13 septembre 1944 L’attaque a pris forme à partir de l’arrière de BESANIGO RIDGE. Parmi la formation, les CBH (Cape Breton Highlanders) ont traversé CORIANO RIDGE, coupant la ville à partir du Nord. En même temps, le Perth Regiment a traversé et coupé la ville par le Sud. À 6 h 30, la compagnie « C » du régiment irlandais, sous les ordres du Capitaine Bill Mitchell, est passée à l’extérieur, sur le flanc gauche des CBH, et a commencé à dégager la ville par la droite. Les Mines, le mortier et les tirs d’artillerie et les tireurs d’élite… tous devaient faire front commun. La compagnie « C », même si ses pertes ont été lourdes, a plus tard été saluée de toutes parts pour le travail magnifique qu’elle a accompli pendant le début des opérations. Pendant ce temps, la compagnie « A » offrait protection aux sapeurs du Corps royal du Génie qui traversaient la RIVIÈRE BESANIGO, un petit ruisseau qui coulait dans la vallée de CORIANO RIDGE. Le feu d’une localité située aux abords sud-ouest de CORIANO, appelée CASTELLA, a considérablement entravé les progrès, jusqu’à ce que l’escadron « C » du NBH 8 (New Brunswick Hussars) sous les ordres du Major McEwen le neutralise avec leurs fusils et mitrailleuses. Au même moment, la compagnie « D » a dépassé la compagnie « C » et achevé l’évacuation de la ville du Nord vers le Sud, tandis que la compagnie « B », sous les ordres du Capitaine Bill Elder, prenait position sur le flanc droit, couvrant ainsi la localité de CASTELLA. Au cours de cette opération, le Major Frank Southby, O.C. de la compagnie « D » a été grièvement blessé, puis est mort de ses blessures. Un char du NBH 8 l’avait ramassé par une trappe d’évacuation placée sur le dessous, alors que les efforts déployés par l’équipe médicale étaient contrecarrés par les tirs ennemis de tireurs embusqués armés de mitrailleuses. Le Major Armstrong est allé à CORIANO et a pris le commandement de la compagnie « D » après que le Major Southby soit blessé. La partie principale de la ville a été évacuée durant la nuit du 13 au 14 septembre 1944, après 11 heures de combats...

14 septembre 1944 Au matin du 14 sept. 1944, l'opération a été complétée après le dépassement du point CASTELLA. Pendant la journée, la 4e Br Div nous a dépassés, permettant au régiment de reculer jusqu'à SAN GIOVANNI la nuit du 14sept. 1944

15 septembre 1944 Le régiment a alors eu l'occasion de se laver, d'effectuer les maintenances ordinaires et, surtout, de se reposer après une opération longue et stressante qui a commencé avec la fracture de la ligne Gothique à la colline 120

16 septembre 1944 Le Brig. Johnson a reçu une lettre du général Sir. O. Leese qui félicitait la Bde sur la prise de CORIANO

17 septembre 1944 Un service commémoratif pour nos blessés et nos morts a eu lieu ce matin, à 9 h. Le Lcol R.C. Clark a lu la liste de nos morts. Le MGén. B. Hoffmeister et le Brig. I.S. Johnson étaient tous deux présents. Le sermon a été présenté par le Père D.P. Rowland… Florence Lutton, pour le Mur de service virtuel

14 février 1945 (Cattolica) Les préparations finales de l'exercice GOLDFLAKE sont complétées. Dans l'après-midi, le commandant, Lcol L.H.C. Payne, a organisé une opération O finale et a distribué ses dernières instructions administratives aux commandants de cie en vue du déplacement

18 février 1945 (Dernière zone de rassemblement entre LEGHORN et PISA) Ce matin, il y a eu une inspection régimentaire sous l'organisation de la cie, au cours de laquelle tous les grades ont été avisés que nous quittions l'ITALIE pour aller en FRANCE. La sécurité était essentielle, alors le personnel entier a retiré toute identification, y compris les badges de chapeaux et les sceaux peints sur les véhicules à l'image du Canada ou de la division. Toutes les troupes ont été confinées à la zone immédiate. Le RÉGIMENT a passé quinze mois en ITALIE, où les soldats ont combattu durement, et nous avons hâte de nous rendre en FRANCE

8 mai 1945 Aujourd’hui nous avons reçu la nouvelle que nous attendions tous depuis près de six ans. Demain, l’Allemagne capitule. Cela laisse tout un chacun confronté à des sentiments contradictoires. Principalement, nous ressentons de la gratitude et un sentiment de soulagement. Curieusement, il n’y a aucun sentiment de joie extrême mais une acceptation calme et une pensée pour tous ceux qui ont attendu et se sont battus pour ce jour précis et qui sont morts en Italie et en Hollande et que le reste d’entre nous avons pu poursuivre jusqu’à ce grand jour. Pour beaucoup d’entre nous, cela signifiait qu’il n’y aurait plus à ramper dans les tranchées ou attendre que le prochain obus ne tombe en se demandant combien de temps encore la chance allait vous accompagner, plus d’attaque à l’aube ou de patrouilles de nuit. Temps doux.

9 mai 1945 À 8 h ce matin, la guerre contre l’Allemagne a officiellement pris fin avec la capitulation de toutes les armées allemandes à l’exception de quelques groupes isolés qui se battaient encore en Tchécoslovaquie et en Autriche. Le régiment s’est battu sur deux fronts et s’est fait sa propre renommée. Nous sommes fiers des excellents états de batailles que nous avons remportés. Il y a eu de nombreux moments sombres et des jours pendant lesquels nous nous demandions ce que l’avenir nous réservait. Cependant, après chaque bataille, grâce à un leadership sans faille et aux cœurs vaillants des bons combattants, le Irish Regiment s’en est sorti avec brio et a pu ajouter des lauriers qui font la fierté d’appartenir à un tel régiment. Ils ne sont plus très nombreux ceux qui ont rejoint à l’origine ce bataillon lors de la mobilisation et ils sont loin ces jours passés du Camp Borden au petit village de Siddeburen dans le nord de la Hollande. La guerre contre l’Allemagne est finie et elle a été gagnée. Temps chaud.

10 mai 1945 Hier et aujourd’hui sont des jours de congés et il n’y a pas de défilés. C’est une zone calme et nombreux profitent de ces journées pour se rendre à Groningen qui est la plus grande ville du nord de la Hollande. Les célébrations de la victoire battent leur plein dans toutes les villes et les villages et les maisons et les rues sont décorées avec des drapeaux et la Hollande est à nouveau joyeuse après quatre ans et demi d’occupation allemande. Temps modéré et doux.

THE IRISH REGIMENT OF CANADA - Ier BATTALION

5e DIVISION BLINDÉE DU CANADA, 11e BRIGADE D’INFANTERIE

ANGLETERRE 1942-1943/ITALIE 1943-1945/HOLLANDE 1945

CHAMPS DE BATAILLES (ITALIE) : ORTONA, ORSOGNA, ARIELLI, MT. CASSINO, MELFA RIVER, CEPRANO, POFI, FOGLIA RIVER, MONTECCHIO-HILL 120, TOMBA-DI-PESARO, ST. ANDREA CHURCH, BESANIGO RIDGE, CORIANO, USO RIVER, SAN MAURO, RUBICON RIVER, SAVIO RIVER, MENSA, BEVANO RIVER, MONTONE RIVER, MEZZANO, LAMONE RIVER, FOSSO VECCHIO, NAVIGLIO, FOSSO MUNIO, SENIO RIVER, CONVENTELLO, SAN ALBERTO (HOLLANDE): ZETTEN, NIJMEGEN ISLAND, NEDER-RHINE, ARNHEM, OTTERLOO, ERMELO, SIDDEBUREN, WAGENBORGEN, BORGSWEER, FARMSUM, DELFZIJL

HALIFAX, LE 5 AOÛT 1945

PRÈS DE 12,000 HOMMES DE TROUPES ONT DÉBARQUÉ AVEC CRERAR

(avec un large contingent du IRISH REGIMENT OF CANADA à bord)

Près de 12,000 combattants canadiens, dont des femmes, sont arrivés à ce port aujourd’hui avec le Général H.D.G. Crerar, le 1er Commandant de l’armée canadienne à qui les gens de ce port a réservé un accueil des plus bruyants au Canada et un au revoir tout aussi sonore de la part des hommes à bord du grand transporteur de troupes Île-de-France (le Général Crerar a fait ses adieux à ces troupes samedi alors que l’Île-de-France s’approchait des côtes. D’une manière simple et directe qui a caractérisé tous ses actes pendant cette guerre, il a prononcé le « je vous salue et au revoir » (hail and farewell) et leur a souhaité à tous le meilleur pour leur vie à venir qu’ils avaient si bien mérité).

Une vedette avec une fanfare militaire à bord accompagnait le vaisseau dans le port jusqu’au quai où des cornemuses écossaises, des artistes civils et des centaines de parents et d’amis bordent le vieux quai abimé par le temps pour accueillir le retour des anciens-combattants à la maison. Des avions de l’ARC ont volé juste au-dessus de nos têtes et les sifflets assourdissants des navires les saluent.

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TORONTO, LE 16 JANVIER 1946

TORONTO ACCUEILLE OFFICIELLEMENT LE 1ER BATAILLON/ RÉGIMENT IRLANDAIS DU CANADA

À environ 15 h, le train est arrivé sur la voie d'évitement spéciale derrière le Colisée et les compagnies se sont rangées à côté de la Garde armée du drapeau, constituée de vétérans des 2e bataillon et 1er bataillon, alors que les cornemuses jouaient. Le régiment est entré dans le Colisée et a formé les rangs en masse, entourés d'amis et de proches admiratifs. Après un court discours d'accueil du maire de Toronto et des commandants M.D.2, avec une réponse du Col. G.C.A. Macartney, la procession du drapeau est sortie et le bataillon a été libéré pour la dernière fois.

Le jeune Charles en uniforme traditionnel avec kilt.
Camp Borden, juillet 1940
 Le jeune Charles en uniforme.
Toronto, août 1945
L’énorme bateau, Queen Elizabeth, vu à partir d’un autre bateau à quai à Halifax.
QUEEN ELIZABETH (H.M.T. E551), HALIFAX, NOUVELLE-ÉCOSSE, 1942
Le bateau, Monterrey, entouré par de plus petits bateaux.
S.S. MONTEREY le 6 novembre 1943
Le bateau, Ile de France, de la fumée s’élevant en tourbillons de la cheminée.
ILE-de-FRANCE, à HALIFAX en NOUVELLE-ÉCOSSE en 1945
Collage d’articles montrant un béret avec plume, étoiles, médailles et petite photographie de Charles en uniforme.
Très grand groupe d’hommes en uniforme militaire, quatre noms ont été ajoutés pour l’identification.
Camp Borden - 6 décembre 1940 Compagnie C’ /15e peloton/Capt. H. Hendrie
Trois hommes portant des vêtements d’hiver se tiennent côte à côte, chacun tenant des bâtons de ski.
Camp Borden - janvier 1941 - C. Lutton, A. Fitzsimmons, E. McConnell
Un groupe d’hommes en tenue sportive pose pour la caméra.
g/d, : LCpl E. McConnell (entraîneur), Capt. (Père) D.P. Rowland, Sgt S.R. Neilly, J. McCuster, G. Thompson, J. Webster, R. Hemphen, C. Lutton (entraîneur) - g/d rangée avant : R. Davis, J. C. Crossen, Cpl H.W. Bailey, W.R. Wilson, H. Lavender
Un jeune couple s’assoit entre leurs enfants.
Congé spécial, 17-24 septembre 1942
Un homme se tient devant un bâtiment, il est vêtu de vêtements militaires.
Zone de repos près de Ceprano, Italie - juin 1944.
Un groupe d’hommes de l’armée soutient les membres de la famille royale.
Garde royale de Sandringham 8 août 1943 Six officiers et 150 hommes du Régiment irlandais du Canada ont eu l'honneur de garder la famille royale. Ils ont été inspectés par le Roi et la Reine, accompagnés des princesses Élizabeth et Margaret.
Deux hommes en uniforme militaire se tiennent sur une place avec une grande église derrière eux.
Saint-Pierre/Rome, Italie - 26 juin 1944 C. Lutton, J. Gardiner (Cie A)
Plusieurs membres d’une fanfare militaire posent pour une photo.
Régiment irlandais du Canada/Corps de cornemuses - Hollande, 1945
Cinq militaires s’assoient sur des marches de bois et sourient à la caméra.
Camp Debert, Nouvelle-Écosse– 1942 En haut, de gauche à droite : Morgan, K. Nixon, E. McConnell En bas, de gauche à droite : C. Lutton, G. Brown
Un gros chien qui saute sur un homme avec la queue qui remue.
Camp Debert, Nouvelle-Écosse– 23 octobre 1941 Capitaine Kilkenny (No de régiment B81499) – la mascotte reconnue du Régiment irlandais du Canada / 1er Bataillon. Mort d’un cancer au Camp Debert, il a été enterré avec honneurs militaires. Avec Maskell.