Frits et Trijn Lopers

Mur d'honneur de Sobey

Colonne
152

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21

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Frits and Trijn Lopers
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and Family

L’histoire d’immigration de Trijn Steenbergen Lopers

Frits Lopers et Trijn Steenbergen sont nés et ont grandi à Koekange, petite ville non loin de Meppel, dans la province de Drenthe, dans l’est de la Hollande. Frits est né en 1918, le quatrième des onze enfants de Hendrik et Hendrikje Lopers. Ceux-ci exploitaient une opération d’entreposage et d’approvisionnement agricole ainsi qu’un magasin d’alimentation. Trijn est née en 1920, la quatrième des huit enfants de Roelof et Zwaantje Steenbergen, qui possédaient une ferme laitière. À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Frits et Trijn avaient déjà deux fils. Ils ont vécu avec les parents de Frits pendant un certain temps et durant les deux années suivantes, ils ont ajouté deux filles à la famille. Il n’y avait pas beaucoup de travail et Frits élevait des lapins. Le démarrage d’un magasin dans les environs n’était pas envisageable et le contexte économique de la Hollande leur offrait bien peu de perspectives.

Bientôt, il y eut de plus en plus de réunions à Hoogeveen. Des réunions où l’on parlait d’émigration. Nous ne sommes jamais allés à ces rencontres et pourtant, nous avons été parmi les premières familles à décider de quitter la Hollande. Nous devions tout d’abord nous rendre à Rotterdam, pour y subir des examens médicaux, tout comme nos enfants… »

Quelque temps après, on nous a parlé d’un agriculteur canadien qui vivait à Leamington en Ontario, à proximité de la frontière américaine, mais lorsqu’il a demandé des détails à propos de notre famille, il a répondu qu’il ne voulait pas de petits enfants sur sa ferme. Peu après, il y eut une autre lettre en provenance du Canada parlant d’un agriculteur qui vivait seul à Alma, en Ontario, et qui avait besoin d’aide. Il s’appelait Charlie Davidson et il avait une maison pour nous. Deux autres familles de notre village Koekange, B. Flinkert et A. Rumph, vivaient déjà dans cette région et ils nous ont aidés à organiser tout ça. Nous avons fait fabriquer une grosse caisse afin de placer toutes nos affaires : lits, vêtements, manteaux, machine à coudre, armoires, vaisselle, meubles, chaises, tables, chaussures, lingerie… et même des patins ! Nous avons aussi confectionné des paillasses que nous avons apportées avec nous. Un camion est venu prendre la caisse avant de se mettre en route vers Rotterdam, pour le navire.

Nous avons pris un autocar avec tous les enfants - Hank avait six ans, Jake, cinq, Helen, presque quatre et Susan, deux - et nos valises en direction de Rotterdam et nous y sommes arrivés quelques jours plus tard. D’autres émigrants de notre ville sont embarqués eux aussi : Bertus et Alie Van Gijssel, Albert et Tina van Dyk et leur famille, Ben et Jenny Kraal et Roelof van Dyk et Trijn avec leurs deux filles. Grand-père et grand-mère Lopers, ainsi que grand-père et grand-mère Steenbergen ont pu venir sur le bus avec nous jusqu’à Rotterdam pour nous faire leurs adieux.  Une fois rendus à l’embarcadère de Rotterdam, alors que nous étions tous debout en ligne prêts à nous embarquer, les Van Gijssels se sont mis à paniquer en disant qu’ils ne pouvaient monter à bord car ils avaient oublié leurs papiers à la maison, à Koekange. Ils ont rapidement téléphoné à leur voisin, un chauffeur de taxi, et lui ont demandé d’entrer dans leur maison pour ramasser leurs papiers sur la table de la cuisine. Il a dû conduire plusieurs heures pour arriver à Rotterdam et leur remettre les papiers. Quand le chauffeur de taxi est arrivé, tout le monde était déjà à bord du bateau. C’était une question de minutes… mais ils ont pu s’embarquer.

Nous avons donc pris un gros et vieux bateau appelé le Volendam le 16 mai 1950 et avons voyagé pendant 10 jours. Il n’y avait pas que des Hollandais sur le bateau. Tous les hommes, une centaine, étaient réunis dans une grande salle. De leur côté, les enfants restaient avec leurs mères, mes quatre enfants étaient donc près de moi. Les lits étaient composés de trois couchettes superposées, sans rails. Un soir que nous étions à l’étage, quelqu’un est venu dire qu’un de mes enfants était tombé du lit. Bien des gens avaient le mal de mer. Il est même arrivé qu’un homme, vomissant par-dessus bord, a perdu son dentier dans la mer ! On ne voyait d’autre que de l’eau, de l’eau et encore de l’eau… jusqu’au jour du 26 mai, où nous avons atteint la côte, à Halifax.

Lorsque nous avons accosté, il y avait problème : notre enfant de 5 ans, Jake, était malade depuis des jours, avec une toux terrible. Le docteur du bateau n’avait pas de sirop contre la toux, ni d’autre traitement pour lui, mais il nous a dit que toute la famille débarquerait du bateau en premier pour que l’on puisse l’emmener à la clinique, auprès des infirmières. Mais à notre arrivée, Jake s’est échappé et a filé en sanglotant dans les bras de l’une des infirmières… et ils ont passé directement la douane, sans nous. Nous étions là au Canada, sans pouvoir parler la langue, attendant de passer les douanes et inquiets au sujet de Jake. Nous avons été amenés dans une grande salle d’où l’on pouvait voir le bateau à travers les fenêtres. Nous avons appris que Jake était hospitalisé dans le même bâtiment. Nous pouvions entendre quelqu’un pleurer sans cesse… et c’était notre garçon. Il était difficile de l’entendre sans pouvoir aller vers lui. À un moment, nous avons suivi le son des pleurs et avons frappé à la porte. Quand ils ont ouvert, c’était pour nous dire que nous devions partir tout de suite, tout en faisant nous des signes de leurs mains pour dire que nous ne pouvions pas entrer. Il avait une pneumonie. C’était si dur de quitter le petit Jake derrière cette porte… Nous avons tenté de lui dire que nous étions tout près…

Pendant deux jours, nous avons dû rester dans une pièce munie de barreaux, comme une prison. Les femmes et les enfants étaient dans une salle, les hommes dans une autre, et à huit heures, les portes se refermaient et étaient verrouillées. Nous dormions dans des lits sans penser aux punaises ou à qui avait pu dormir là avant nous. On a plus tard présumé qu’ils verrouillaient les portes car ils ne voulaient pas que des parents puissent laisser un enfant derrière à l’infirmerie. Après avoir pleuré pendant deux jours, l’état des poumons de Jake s’était amélioré et nous avons pu franchir les douanes. Le lendemain, nous partions en train pour Alma. Les autres familles de Koekange étaient déjà parties. Ils nous ont plus tard raconté qu’ils avaient pris un train vraiment poussiéreux, et qu’ils avaient dû nettoyer les sièges avant de pouvoir s’y asseoir. Nous sommes donc embarqués sur le train. C’était un train pour passagers ordinaire, assez propre… mais nous avions un long trajet à parcourir. Les petites maisons à l’allure pas très robuste défilaient, puis tellement de rochers et d’arbres. Nous nous demandions bien dans quelle sorte de nature sauvage nous étions. Une fois à Montréal, nous avons dû attendre pendant deux heures. Nous avons pu y acheter du pain et les enfants ont pu dormir sur les bancs de la station pendant quelques moments. Puis le lendemain, de retour sur le train jusqu’à Toronto, puis Orangeville et Arthur… une autre bonne distance. Dans le train, nous étions avec la famille Van Arragon et 11 enfants. Mme Van Arragon nettoyait les couches dans l’évier qui se trouvait entre les wagons et accrochait les couches à sécher partout autour de nous, sur les rideaux des fenêtres et les tablettes au-dessus de nos têtes.

Quand nous sommes arrivés à Arthur, notre fermier était là pour nous accueillir. Il y avait trois hommes dont l’un paraissait très bien et était bien habillé et papa s’est dirigé vers lui, pensant qu’il devait être Charlie Davidson… mais ce n’était pas lui. Il est donc allé vers le deuxième homme, qui avait l’air pas trop mal, mais lui aussi a dit « non, je ne suis pas Charlie ». Puis le troisième homme, celui qui ressemblait vraiment à un agriculteur, un peu débraillé, s’est avéré être Charlie.  Il a dit qu’il avait une voiture, ce qui était une bonne nouvelle, mais c’était une voiture de ferme et ça sentait le bétail. Il nous a tout d’abord  emmenés à la maison de son frère, où nous avons dîné ensemble. La belle-sœur de Charlie, Annie, avec l’aide d’une autre dame, a préparé le repas pour notre grande et très fatiguée famille. C’est là qu’ils nous ont demandé nos noms et nous leur avons dit, mais ils ne réussissaient pas à dire mon nom, Trijn. Nous l’avons donc épelé et ils en ont fait le nom de Doreen. Puis nous sommes restés là, mais Frits et Charlie se sont rendus à notre maison, ils ont acheté quelques provisions et plus tard, ils sont venus nous chercher. La maison était assez bien, mais il n’y avait ni évier ni eau courante. Nous devions la prendre à partir de la pompe située dans la section arrière de la maison. Il y avait une toilette dans la cour arrière… une toilette à fosse, et nous avons remarqué que les mouffettes s’y faufilaient parfois à l’intérieur. Nous ne savions pas ce qu’était une mouffette, mais quand Frits a vu combien les plus grands étaient effrayés d’une mouffette qui se promenait dans la cour, il a pensé leur montrer sa bravoure… Il a donc frappé la moufette d’un bon coup de sabot. Nous avons alors tous su ce qu’était une mouffette !

Ce n’était pas facile d’être si loin de la maison. Je n’aimais pas cela du tout, mais Frits disait « ça va aller » et c’était comme ça. Nos lits se trouvaient dans deux chambres et Charlie était dans l’autre chambre. Il vivait avec nous, il était célibataire et âgé d’environ 55-60 ans. Il était assez gentil, mais la langue était difficile à apprendre. Il nous racontait des histoires durant toute la soirée, puis d’un coup il se mettait à rire… Nous riions avec lui, mais est-ce que l’on comprenait ? Non, pas du tout.

Puis, le moment est venu pour les garçons d’aller à l’école. Hank avait six ans et Jake, cinq, ils y allaient donc ensemble, mais ils n’aimaient pas cela car le professeur ne parlait pas le néerlandais. Il était très difficile de les amener à l’école et de les laisser là, mais la deuxième semaine, Alice Rumph est venue et elle a accompagné les garçons à l’école. Quand elle s’est levée pour quitter, ils se sont accrochés à sa jupe et ont pleuré pour repartir avec elle. Tous les matins, elle se rendait à l’école avec les garçons, et chaque fois qu’elle s’apprêtait à se lever pour retourner à la maison, les garçons la suivaient. Un bon matin, Frits les a emmenés à l’école et leur a dit d’y rester… et ils ont arrêté de se plaindre. Après les grandes vacances, la même histoire s’est répétée, mais une fois que Frits leur a dit que tout allait s’arranger, les choses se sont tassées. On s’habituait de mieux en mieux à vivre là-bas.

Alice m’a aussi aidée à nettoyer les dégâts lorsque notre caisse [remplie de tous nos biens] est arrivée, quelques semaines après nous. Charlie et son frère ont dû l’ouvrir avant de la descendre du train. Elle était trop grosse et trop lourde à porter. Ils ont tout placé dans la charrette et, de la gare à la maison, toutes les choses se sont détachées et elles tombaient. Nous avons déchargé tout ça en plaçant les choses dans le coin de la salle de séjour. C’était vraiment décourageant… Mais Alice est venue aider à classer ça.

Durant le premier hiver où nous étions là, il y avait un cours du soir pour apprendre l’anglais qui se donnait à Fergus. Les enfants venaient eux aussi et ils aimaient cela car ils pouvaient jouer sur le tableau noir. Mais nous n’avions pas de voiture, alors Charlie nous y conduisait. Pendant ce temps, il allait au cinéma jusqu’à 23 h, et nous devions attendre parce que nous, nous étions occupés seulement jusqu’à 22 h. C’était l’hiver, il y avait beaucoup de neige et nous ne pouvions pas approcher la voiture près de la maison. Nous devions donc porter les enfants à travers l’épaisse couche de neige jusqu’à la maison, mais Charlie n’aidait pas à les transporter. La maison n’avait pas de chauffage, seulement un poêle à bois. Une fois, le cheval est venu jusque dans la maison et a bu l’eau de vaisselle directement du bac. Charlie s’est mis à rire quand je l’ai chassé avec la serviette.

Chaque dimanche, nous allions à l’église avec Charlie. Il avait dit «  n’achetez pas de voiture… je vous emmènerai à l’église. » Il l’a fait pendant six mois puis, il a dit « achetez-vous une voiture. » Il est venu avec nous à l’église, mais il ne comprenait pas ce que disait le prêtre hollandais. La fois suivante, il a apporté un journal avec lui et nous a attendus dans la voiture. Après la messe, quand nous allions prendre le café chez une connaissance, il venait avec nous et ensuite, nous retournions à la maison ensemble. D’autres personnes sont aussi embarquées avec nous pour aller à l’église. Il y a eu Klaas Rietkerk, qui vivait sur une ferme de l’autre côté d’Alma. Nous y prenions une ou deux personnes. Puis, il y a eu une autre famille qui vivait un peu plus loin. Ils sont venus à l’église avec nous pendant un an. On aimait bien cela, puis ils se sont acheté une voiture.

À Noël 1950, le frère de Frits, Henk, est venu par navire marchand via New York jusqu’en Ontario. Il avait immigré avec Joe Vander Veen, un cousin. Henk est resté avec nous sur la ferme de Charlie, mais Charlie n’aimait pas cela. Henk a également eu l’occasion de travailler pour un autre agriculteur, mais il ne voulait pas nous laisser. Un bon jour, l’agriculteur est venu le chercher puis il y est allé.

L’oncle Luke et tante Cor Lopers sont aussi venus vivre avec nous durant l’hiver chez Charlie. Ils sont arrivés en février, quelques mois après Henk, et avaient nulle part où aller. Ils avaient traversé avec mon cousin Jan Steenbergen sur le même bateau.  Ils ont donc vécu avec nous pendant quatre mois puis, au printemps, ils sont partis pour Niagara Falls où ils avaient du travail dans un hôtel.

Nous avons vécu chez Charlie durant trois ans. Le travail était dur et parfois, il n’y avait pas grand chose à manger. Une fois, j’ai fait cuire de la viande de cheval, mais je ne pouvais pas le dire à Charlie. Il n’aurait jamais mangé de cheval. Alors je lui ai dit que c’était du bœuf, et il a aimé ça ! Un chasseur qui vivait sur le chemin nous apportait parfois du gibier qu’il avait tué : du chevreuil, du lièvre ou des pigeons. John est né à Fergus, en 1951. À un certain moment, Charlie n’était plus en mesure de nous payer. Nous avons donc décidé de déménager. Nous sommes partis pour la ferme sur la route d’Elora, juste en face de l’église Mennonite de Berea et d’Albert Rumph. Nous sommes restés là pendant un an. Nous avions des poulets dans la grange, mais il y n’y avait pas d’eau dans la maison. Nous devions donc apporter de l’eau pour boire et cuisiner d’Alma, mais pour le lavage et les animaux, nous prenions notre eau dans la crique. Tout ce que nous avions pour nous chauffer dans la maison durant l’hiver était notre cuisinière. Nous dormions à l’étage, avec trois garçons et deux filles.

Lorsque nous avons déménagé sur cette ferme, les enfants allaient à l’école du coin. Frits travaillait à Elora, dans une usine de meubles, et chaque jour, il rapportait de l’eau à la maison d’Alma. Après un an, nous avons déménagé à Mossley, près d’Ingersoll, où l’agriculteur McKenzie vivait. Frits a travaillé pour lui. Nous vivions dans une vieille école, ce qui nous donnait amplement d’espace. C’est là qu’Alice est née en 1954, puis Rosanne est née l’année suivante. L’année suivante, nous sommes retournés vivre à Drayton, où Albert Rumph avait une place pour nous juste au coin de la 6e rue. Tout d’abord, nous sommes restés pendant une semaine dans une maison située sur la 3e rue. Frits travaillait à l’usine de céramique de Wallenstein. Après deux ans là-bas, nous avons déménagé à nouveau, cette fois sur la ferme que nous avions achetée juste en dehors de Drayton et en face de Jack Samis. Dans ces années-là, ça a donné beaucoup de déménagements pour la famille… et avec tous les enfants et les bébés, beaucoup d’empaquetage et de dépaquetage… et de nettoyage !

Nous avons converti la grange en un poulailler de quatre étages, où on élevait nos poulets. On devait les nourrir à la main. Nous avions 15 000 poulets répartis sur quatre étages, mais nous manquions d’eau. Nous devions donc creuser un puits, mais cela représentait beaucoup d’argent. Heureusement, le propriétaire du moulin, Thompson, était bon pour nous. Il nous a dit : « Creusez votre puits » et il nous a donné l’argent nécessaire et nous avons pu commencer à cultiver.  Frits était à l’usine tous les jours. Hank m’aidait à la ferme, à nourrir les animaux et tout le reste. Il n’allait pas à l’école. Nous avions quelques cochons dans le hangar juste à côté de la grange. Nous avions une vache que Hank devait traire et quelques veaux à engraisser dans le champ. C’était difficile de ramasser de l’argent, de prendre le dessus. Plus tard, Hank est retourné à l’école avec les autres enfants, Jake, Helen et Susan. Mais ça faisait un an que Hank était allé à l’école et le professeur est venu nous parler de lui, nous dire qu’il faisait du trouble à l’école. Ses devoirs étaient toujours faits et il niaisait, s’amusait. À cause de cela, les autres enfants ne pouvaient pas faire leurs devoirs correctement. Il est donc revenu à la maison et parti travailler avec son père à l’usine, en manœuvrant la brouette. Plus tard, il a dit à ses frères de ne pas faire le fou avec l’école car sinon, ils devraient aller à l’usine, eux aussi ! Richard est né en 1958, puis Edward, en 1960 et Lois, en 1962. »

Huit ans après que la famille eut acheté leur propre ferme et commencé à élever des poulets, Frits est décédé d’un cancer du poumon. Doreen est demeurée sur la ferme avec les dix enfants, apprenant les affaires et dirigeant les opérations. Elle a pris sa retraite à l’âge de 60 ans et a déménagé à Drayton.

Photo en noir et blanc du couple avec quatre enfants.
La famille au moment de l’immigration.
Homme et femme avec quatre enfants assis autour de la table.
La famille au moment de l’immigration.
Une jeune femme avec trois enfants assis sur un bateau.
Sur le bateau, pendant dix jours.
Photo en noir et blanc de trois femmes, un homme et trois enfants, ils sont assis sur un bateau.
Sur le bateau, pendant dix jours.
Quatre enfants avec un homme assis sur le pont du navire.
Sur le bateau, pendant dix jours.
Un homme avec quatre enfants assis sur l’herbe devant une maison.
L’homme sème dans un champ pendant que les enfants regardent.
Deux garçons vont à l’école avec des boîtes à lunch.
Les garçons partent pour l’école avec leurs boîtes à lunch.
Deux enfants et une femme se tiennent devant une voiture.
Notre première voiture : un modèle-T
Deux hommes égorgent un cochon et des enfants regardent la caméra.
Frits et Luke abattent un cochon.