(Traduit d'anglais)
J’arrive le 5 septembre et, à ma grande surprise, il y a une petite camionnette blanche à l’aéroport avec un drapeau canadien en papier sur la porte. Un gars me dit : « C’est toi, Molloy? » « Oui. » « Viens avec moi. Je t’emmène à l’hôtel. » Et j’ai dit : « Euh non, ne m’emmenez pas à l’hôtel. Je suis― Où― où est Monsieur Saint Vincent? » « Oh, il est à votre bureau. » « Oh, un bureau? » « Eh bien, il n’y a pas de bureau, en fait. » J’ai dit : « Vous feriez probablement mieux de m’y emmener. » Donc, j’arrive là. Entre-temps, il avait négocié le meilleur espace de bureau de la ville. Il semblait impossible d’obtenir des meubles, alors il avait pris deux gars― un Britannique et un sikh ― et les avait menacés très fermement que, s’il n’y avait pas de meubles dans notre bureau dans les quarante-huit heures, nous mettrions un panneau sur la façade qui dirait : « Nous ne pouvons pas ouvrir aujourd’hui, parce que Monsieur Untel et Monsieur Untel nous ont laissé tomber. » Bref, je suis arrivé au moment où les meubles arrivaient. Il y avait déjà plein de gens qui attendaient, venus d’ailleurs par avion. Et je me tenais debout, là, avec mes valises et sacs, regardant autour de moi, quand j’ai entendu de quelque part au fond : « Eh bien, es-tu venu pour faire du tourisme, Molloy, ou vas-tu travailler? » Alors j’ai dit : « Tu veux quoi, Roger? » Il a dit : « Voilà. » Et il m’a tendu un plan. Il a dit : « Voici comment tout ça doit être déployé. Je dois aller parler à l’ambassade britannique. Je reviens dans une heure. » Alors tout d’un coup, j’étais chargé de monter les meubles avec plein de gens que je n’avais jamais rencontrés auparavant.