(Traduit d'anglais)
En 1972, quand la politique a été déclarée par Idi Amin, le gouvernement canadien a en fait annoncé que le Canada accueillerait quelque cinq mille Asiatiques. La majorité d’entre eux étaient ismaéliens, probablement, et le gouvernement canadien a ouvert un bureau à Kampala, et les gens qui voulaient aller au Canada ont présenté leurs demandes. Et les numéros, ils attendaient les numéros, et nous avons eu les numéros.
Ils avaient ouvert un bureau à Kampala. Je crois que six ou sept membres du personnel étaient là. Et Mark [Mike] Molloy, je crois qu’il était un des responsables de cette délégation en Ouganda.
Quand ils nous ont passés en entrevue et acceptés au Canada, ils nous ont fourni le transport vers le Canada. Ils n’ont pas seulement fourni le transport, ils nous ont escortés vers l’aéroport. Alors, quand nous sommes arrivés, nous avons atterri à Montréal. Ils nous ont hébergés quelques jours. Ils ont ensuite trié les gens, selon où ils iraient.
Mais j’avais des amis ici. Il y avait quelques enseignants canadiens travaillant à l’école Aga Khan, et je les connaissais. Ils m’ont conseillé d’aller à Vancouver. Alors nous avons décidé d’aller à Vancouver. Beaucoup de personnes sont allées à Van―à Winnipeg, à Toronto, à Hamilton, ou à Montréal. Quelques-uns sont restés à Montréal.
Ensuite, ils nous ont transportés vers nos destinations. Nous sommes arrivés à Vancouver. Ils nous ont reçus à l’aéroport. Il y avait déjà un comité sur place qui travaillait avec le ministère de la Main d’œuvre, et ils nous accueillaient à l’aéroport toutes les nuits. Quand j’ai découvert qu’il y avait un comité, j’ai décidé de m’y joindre. J’ai participé au comité tous les soirs pendant quinze jours, un mois qui ont suivi. Nous emmenions les familles aux hôtels où le gouvernement avait organisé des chambres, et nous restions dans ces hôtels provisoirement jusqu’à ce que les gens trouvent des emplois.