13 septembre au 16 novembre 2025
we would be freer (بنكون اكتر احرار) réfléchit à la relation entre les plantes indigènes et les gens qui vivent sous le colonialisme. Connu pour son goût acidulé et sa couleur vive, le sumac est utilisé comme médicament, comme épice, comme teinture, et plus encore. Tissant ensemble les voix de deux femmes, l’une de la communauté Mohawk de Kahnawá:ke et l’autre d’une réfugiée palestinienne déplacée à l’intérieur de Ramallah, we would be freer invite les spectateurs à contempler le rôle du sumac dans deux terres occupées très éloignées l’une de l’autre. Mimant la progression des fleurs de la plante, du jaune au rouge en passant par le vert, le court-métrage est une réflexion cyclique sur le lien avec la terre, le développement durable et les plantes sauvages.
Biographie de l’artiste :
Rana Nazzal Hamadeh est une artiste palestinienne installée sur les terres non cédées des Algonquins anishinabés. Ses photographies, films et installations abordent des questions liées au temps, à l’espace, à la terre et au mouvement, et proposent des interventions ancrées dans un cadre décolonial.