Pas facile d’être un assistant à l’enseignement
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(Traduit d'anglais)
XY : Euh. J’ai commencé l’école, en janvier, le 8, je crois. Euh, les études, c’était bien parce que, je crois que nous n’avions qu’à prendre entre trois et cinq cours, les cours étaient bons, pas difficiles, et puis la recherche m’a toujours intéressé, ce n’était pas difficile. Le plus difficile, c’était d’enseigner, car nous devions être comme AP, assistant professeur, cela faisait partie de la bourse. Alors, au premier semestre, c’était très difficile. Je me rappelle que nous avions, euh, au début des cours, il y avait toujours une réunion, en fait à chaque semaine, il y avait une réunion entre l’instructeur du cours et tous les APs. Et mon instructrice, je pense que c’était au cours d’introduction à la microbiologie, et mon instructrice, elle parlait si vite que je ne comprenais pas ce qu’elle disait et c’était plutôt difficile, mais ce n’était pas le plus dur.
Pour cette partie, je pouvais demander aux autres étudiants ce qu’elle avait dit et quelles étaient les instructions. La partie la plus difficile, c’était d’enseigner. Bon, je pouvais parler, je pouvais me préparer et parler, mais quand un étudiant – c’était une grande salle – mais quand un étudiant posait une question, j’avais toujours l’impression qu’il y avait une distance, que c’était loin, je sentais que je ne pourrais pas comprendre ce qu’il ou elle disait, alors, cette partie était la plus difficile. C’était très embarrassant. Ouais, cela m’a pris un certain temps à m’habituer d’abord à parler, puis à écouter l’anglais.
CB : Demandiez-vous aux étudiants de répéter leurs questions, ou comment faisiez-vous face à cette situation ?
XY : Eh bien, je m’approchais de l’étudiant et je demandais : « Qu’est-ce que tu as demandé ? Je regrette, je n’ai pas compris ». Alors, ouais. [écho] Ils, ils comprenaient que nous étions un groupe d’étudiants internationaux et que nous parlions tous différentes langues. Vraiment, la majorité des étudiants comprenaient la difficulté qu’avaient les étudiants internationaux.
Biographie :
Xianqin Yang est née et a grandi dans la province de Shandong, en Chine. Après des études de premier cycle et une maîtrise en microbiologie, Xianqin prévoyait faire son doctorat aux États-Unis. Quand les États-Unis lui ont refusé un visa, elle a décidé de poursuivre ses études au Canada. Elle a obtenu une bourse complète de l’Université de Waterloo.
Xianqin et son mari sont arrivés au Canada en décembre 2002, sur un vol de Beijing à Toronto, en Ontario, avec escale à Vancouver, en Colombie-Britannique. Au début, ils ont laissé leur fille âgée d’un an et demi aux soins de la famille en Chine, mais ils l’ont fait venir au Canada quelques mois plus tard. Après avoir défendu sa thèse en juin 2007, Xianqin a accepté un poste de chercheure scientifique à Lacombe, en Alberta.