Conseils aux immigrants potentiels
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(Traduit d'anglais)
Je pense — je pense que la première chose est d’avoir l’esprit ouvert, d’accord. Euh, vous devez considérer que le Canada vous accueille, d’accord. Vous devez venir, encore une fois, sans penser à ce que vous aviez mais à ce que vous aurez : pensez toujours à ce que vous aurez et pas à ce que vous aviez avant. Et je crois que c’est une grosse différence.
La deuxième partie c’est ceci : euh, n’ayez pas d’attentes trop élevées, l’attente que les choses seront meilleures. Cela pourrait être pire; c’est possible, cela se peut, mais le résultat final est que cela dépend de ce que vous voulez réaliser. Pour moi, quand je suis arrivé au Canada, ma raison d’être ici c’était l’éducation; pour mes enfants, d’accord. Et, en regardant vers l’arrière aujourd’hui, je dis : la réussite se mesure, ça peut être l’argent, mais pour moi la réussite se mesurait par ce que je pourrais réaliser pour eux, voyez-vous; c’est pour cela que je suis ici. Et comme je dis, l’une d’eux est déjà, euh, étudiante en médecine en troisième année à l’université en UK, d’accord ? Le deuxième, le fils, aura son diplôme cette année en sciences de la vie et se dirige aussi vers la médecine sans que nous l’ayons poussé vers la médecine. Tu veux être médecin ? D’accord. Et le troisième est âgé de 11 ans, alors c’est plus lointain. Mais aujourd’hui, il voudrait devenir deux choses : soit un décorateur de gâteaux ou un homme d’affaires (rire), bon… De nos jours, on demande aux enfants, n’est-ce pas.
Donc, euh, à ce jour, comme je dis, en regardant en arrière les conseils que je leur ai donnés sont positifs. Mais, aujourd’hui, il y a beaucoup plus d’information à trouver pour savoir ce que vous voulez faire, que ce soit être un immigrant, un businessman ou, euh, un professionnel.
Mais, euh, une chose que je leur conseille c’est de ne pas être trop exigeant en matière d’emploi. Prenez ce qu’on vous offre car vous ne savez pas quelle sera la prochaine étape. Choisissez ce que vous voulez d’abord, prenez de l’expérience, prenez autant d’expérience que vous pouvez. J’ai, je ne me questionne pas sur la nécessité d’acquérir une expérience canadienne car cela fait une grande différence pour bien des gens. Mais quant à moi, je dis que l’expérience vaut ce qu’elle vaut. Mais, quelqu’un d’autre tiendra toujours compte du fait que vous avez une expérience canadienne.
Biographie :
Royson Ng est né à Malacca, en Malaisie, en 1959. Royson a quitté la Malaisie en 1979 afin d’étudier au Royaume-Uni. Malgré qu’il eût étudié et travaillé dans ce pays pendant 10 ans, on lui a refusé le droit de rester au Royaume-Uni. Royson a été forcé de retourner en Malaisie avec son épouse et sa fille. Il a donc décidé sur le champ d’immigrer au Canada, mais il a dû attendre trois ans pour voir sa demande approuvée. Pendant ce temps, Royson a travaillé dans l’entreprise d’horlogerie et d’importation de son père.
En 1991, la famille Ng a quitté la Malaisie pour Toronto, en Ontario. Royson a travaillé d’abord dans une station service et a poursuivi son travail comme horloger. Royson a trouvé ensuite du travail comme vendeur chez Future Shop, où il a grimpé les échelons jusqu’à devenir gestionnaire régional du marketing pour l’Est du Canada. Royson a quitté ce poste chez Future Shop afin d’occuper la vice-présidence chez Samtack, une entreprise de distribution d’ordinateurs et de composantes informatiques. Il est maintenant président de cette entreprise.
Royson est membre du conseil d’administration de l’Association des entrepreneurs chinois canadien et fait du bénévolat auprès d’un organisme de charité qui aide les enfants orphelins du SIDA en Chine. En 2011, Royson a été nommé parmi les 25 Meilleurs immigrants au Canada, en reconnaissance de ses contributions importantes au Canada. Royson habite présentement Richmond Hill, en Ontario avec sa famille.