Le soulagement d’arriver à Halifax
Longueur 0:01:19
(Traduit d'anglais)
À mon réveil, le navire ne bougeait plus, nous avons dit, enfin on nous a dit de ne jamais ouvrir les hublots, mais je me suis approchée et je me suis dit que nous devions être au port si nous ne bougions plus. J’ai alors ouvert le hublot juste un peu et les lumières d’Halifax étaient là, je n’aime pas m’en souvenir, car j’ai pleuré. Je me rappellerai toujours de m’être sentie soulagée d’être arrivée saine et sauve. Et je n’oublierai pas non plus notre arrivée à Halifax, quand deus soldats sont venus prendre les garçons et les amener dans une grande pouponnière qu’il y avait à Halifax, sur le Quai 21, puis m’être rendue à l’hôtel où j’ai pu prendre un bain et me faire coiffer, comme toutes les autres filles. Trois jours plus tard, nous avons entrepris de traverser le Canada en train.
Biographie :
Gwendoline Goodey est née à Hampshire, en Angleterre, en 1920 au camp militaire de Bordon, où son père était cantonné au sein de l’Armée britannique. Au cours de la Deuxième Guerre mondiale, les forces canadiennes ont utilisé Bordon comme base militaire. Gwendoline a rencontré et épousé un des soldats canadiens qui y était stationné.
Le mari de Gwendoline est revenu au Canada au début de 1944. Il est revenu au pays comme instructeur de conditionnement physique à la base militaire de Chilliwack, en Colombie-Britannique. Gwendoline et ses deux fils ont suivi en octobre de la même année. Ils sont arrivés au Quai 21 à Halifax, en Nouvelle-Écosse et ont voyagé par train jusqu’à Chilliwack.
Gwendoline a été une bénévole active pendant toute sa vie. Elle a enseigné à l’école du dimanche et a été bénévole à l’hôpital local. Quand ses deux fils étaient jeunes, Gwendoline a aidé aussi les groupes de Louveteaux et de Scouts. Gwendoline habite toujours Chilliwack.