Les chercheurs du Musée enregistrent des entrevues avec des immigrants, des réfugiés, des agents d'intégration et d'autres personnes qui ont vécu des expériences liées à l'immigration. En tant qu'institution d'apprentissage, ces récits nous aident à comprendre comment les individus se souviennent, interprètent ou construisent le sens des événements et des expériences qui sont dans la mémoire vivante ou familiale. Des extraits de ces entrevues audio et vidéo, tels que ceux accessibles ici, sont utilisés par le musée de différentes manières
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Ana explique que la façon dont elle s’identifie culturellement peut changer selon la situation.
AR : Ça dépend à qui je parle. Parce que si on me demande, par exemple... j’étais tout récemment au Mexique et je leur parlais espagnol, et ils me demandaient : « D’où viens-tu? » Je leur répondais : « Oh, je viens du Canada », puis ils disaient « Wow, ton espagnol est vraiment génial », et je disais « Oui, c’est parce que je suis Argentine ». Donc, ça dépend, mais si quelqu’un de l’Argentine venait me voir, je lui dirais que je suis Argentine. Alors, je ne sais pas, c’est difficile. Ça dépend de la situation, tout simplement. Et si je traverse la frontière, je vais toujours dire, vous savez, que je suis Canadienne. J’ai un passeport canadien et je n’ai plus de passeport argentin valide. Je voyage partout avec mon passeport canadien.
Intervieweur : Et pour ce qui est des autres Latino-Américains qui vivent ici ou qui font partie de l’association?
AR : Ouais, je leur dirais que je suis Argentine, certainement. Parce qu’ils savent tous que nous sommes Canadiens, alors... Nous sommes Canadiens d’origine argentine.
Ana Rawn est née en Argentine en 1985. Ses parents se sont séparés, puis sa mère a épousé un géologue canadien. Les membres de la famille ont temporairement déménagé à Houston, au Texas, puis se sont installés à Blind River, en Ontario, en 1996. Après avoir terminé l’école secondaire, Ana a étudié la littérature espagnole et le français à l’Université d’Ottawa, puis elle a obtenu une maîtrise en linguistique avec une concentration sur les enfants bilingues. Elle a déménagé dans la ville ontarienne de Sault Ste. Marie avec son petit ami de l’époque et a commencé à travailler pour le ministère du Travail. En 2009, une amie et elle ont fondé l’association latine Algoma afin de rassembler la communauté latino-américaine de la région. Ana et son petit ami se sont mariés en 2010 et vivent à Sault Ste. Marie avec leurs deux filles.
Histoire orale vidéo menée par Emily Burton le 19 mai 2017 à Sault Ste. Marie, en Ontario. Cette entrevue n’est pas sujette à des restrictions. Veuillez communiquer avec le personnel du Musée pour avoir accès à la version complète de l’entrevue.
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