Les chercheurs du Musée enregistrent des entrevues avec des immigrants, des réfugiés, des agents d'intégration et d'autres personnes qui ont vécu des expériences liées à l'immigration. En tant qu'institution d'apprentissage, ces récits nous aident à comprendre comment les individus se souviennent, interprètent ou construisent le sens des événements et des expériences qui sont dans la mémoire vivante ou familiale. Des extraits de ces entrevues audio et vidéo, tels que ceux accessibles ici, sont utilisés par le musée de différentes manières
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Gabriella parle de son expérience en tant que membre de la « génération 1,5 », c’est-à-dire l’espace liminal entre les Canadiens de première et de deuxième génération. Elle en parle du point de vue d’une personne qui a immigré très jeune.
Cela dépend beaucoup, je pense, de l’âge auquel vous arrivez au pays. Je suis arrivée à l’âge de cinq ans. J’étais très jeune, ça m’a donc beaucoup marqué. Mais si vous êtes plus cimenté, je pense, si vous arrivez à quinze ans ou même plus vieux, vous êtes programmé pour être davantage comme chez vous. Vous allez percevoir votre pays natal comme votre foyer, plutôt que d’être divisé entre les deux. Je pense donc que c’est un peu plus facile parce qu’à ce moment-là, vous vous êtes déjà bâti en tant que personne. Mais, pour plus de gens, des gens comme moi... Je pense que tout le monde lutte vraiment, surtout la première génération. C’est différent si vous êtes né ici. Nous les appelons la génération 2,0. Et les étudiants qui arrivent à un âge plus avancé, la génération 1,0. Je suis un peu coincée entre les deux, je suis donc dans la génération 1,5. Il me semble qu’il est rare de trouver d’autres enfants dans ma situation. Mais je suis certaine que si j’en rencontrais, ils seraient d’accord avec moi. Ils ont probablement vécu ces mêmes thèmes de différentes façons.
In Eui Gabriella Hong est née en Corée du Sud en 1993. Les membres de sa famille ont immigré au Canada lorsqu’elle avait cinq ans et ils se sont établis dans la ville ontarienne de Toronto. Gabriella décrit son éducation biculturelle. Elle s’identifie comme faisant partie de la « génération 1,5 », se situant entre la première et la deuxième génération de Canadiens. Elle parle de façon franche de la crise d’identité qu’elle a vécue pendant une longue période où elle a essayé de déterminer à quoi ressemblent la culture et les valeurs canadiennes, pour comprendre comment les équilibrer avec leurs homologues coréens. Gabriella a un diplôme en design industriel et établit des liens entre son travail et les questions qu’elle se pose au sujet des valeurs culturelles. Elle a adopté l’idée que si vous ne correspondez pas à une catégorie prédéterminée, vous devez en créer une nouvelle.
Histoire orale vidéo menée par Sinisa Obradovic le 3 juin 2018 à Ottawa, en Ontario. Cette entrevue n’est pas sujette à des restrictions. Veuillez communiquer avec le personnel du Musée pour avoir accès à la version complète de l’entrevue.
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