Les chercheurs du Musée enregistrent des entrevues avec des immigrants, des réfugiés, des agents d'intégration et d'autres personnes qui ont vécu des expériences liées à l'immigration. En tant qu'institution d'apprentissage, ces récits nous aident à comprendre comment les individus se souviennent, interprètent ou construisent le sens des événements et des expériences qui sont dans la mémoire vivante ou familiale. Des extraits de ces entrevues audio et vidéo, tels que ceux accessibles ici, sont utilisés par le musée de différentes manières
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Cathy explique qu'elle a fait la découverte de ses racines canadiennes-françaises.
SO : Oui, je me suis connecté sur Ancestry.com avec ma sœur, elle sur la page américaine et moi, où j'habite, j'ai eu la page canadienne, à la bibliothèque. Et j'ai toujours, toujours dit avec fierté que « je suis canadienne-française des deux côtés ». J'ai rencontré d'autres femmes du American Women’s Club qui avaient des racines similaires. Les Canadiens ont déménagé, vous savez, vers la Nouvelle-Angleterre, et certaines de ces personnes ont conservé leur langue. Et j'ai toujours trouvé ça triste que dans ma famille, euh, pourquoi avons-nous perdu notre français? Mon Dieu, ça aurait été tellement plus facile pour moi si nous ne l'avions pas perdu! Et je posais des questions à mes parents : « D'accord, mais, qui parlait français? Ils parlaient beaucoup le français? Pourquoi est-ce qu'ils ne vous parlaient pas en français? » Alors, quand je suis finalement allée sur ce Ancestry, j'ai trouvé, j'ai retracé mon arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père. Ils ont tous épousé des femmes anglophones. Alors j'ai—ça explique tout. Et je crois que les femmes transmettent la langue. Je veux dire, je suis retournée très loin, jusqu'à Jean Baptiste—Jean Baptiste DeChambeau, et il a épousé une femme de l'Angleterre, puis ses enfants, ils ont épousé une femme...Et c'est simplement, c'était assez, j'ai trouvé ça : « Bon, alors il y a—peut-être que ça pourrait être mon excuse pour expliquer pourquoi je n'ai pas, pourquoi je suis si mauvaise avec les langues. » Il y a donc du canadien-français du côté de mon père, les DeChambeau, ainsi que du canadien-français du côté de ma mère, ce qui est très, très commun. L'arrière-arrière-grand-père de mon père a immigré, mais à l'époque, immigrer pouvait être aussi simple que de franchir la frontière et marcher dix miles en direction de New York. Vous comprenez, ils ne sont pas venus de très loin.
Cathy DeChambeau est née en 1956 dans la ville de Whitman, au Massachusetts. Elle a deux frères aînés et une sœur cadette. Elle a étudié en travail social pendant deux ans à l'université Massasoit Community College. Elle est ensuite allée étudier à l'université Western Massachusetts State College où elle a obtenu une majeure en sociologie et mineure en travail social. Cathy a immigré à Montréal, au Québec au mois d'avril 1979. Elle est venue avec un visa d'étudiant pour terminer sa licence en travail social à l'université McGill, ainsi que pour rejoindre son fiancé. Elle a travaillé pour un centre de services sociaux francophone, puis elle a déménagé avec son premier mari à Toronto où elle a travaillé pour l'organisme Catholic Children’s Aid. Le couple a eu un enfant. Dix ans plus tard, Cathy a déménagé à Kingston où elle a par la suite rencontré son deuxième mari. Après 15 ans, le couple a déménagé à Montréal où Cathy travaille comme coordonnatrice pour un organisme de bienfaisance privé. Elle s'implique dans l'organisme montréalais American Women’s Club.
Histoire orale vidéo menée par Sinisa Obradovic le 18 septembre 2016 à Montréal, au Québec. Cet entretien n’est sujet à aucune restriction. Veuillez communiquer avec le personnel du Musée pour avoir accès à l’entretien en entier.
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