Vues du Quai

  • Une vie à donner

    Je ne sais pas si c’était le coup de foudre, mais lorsqu’une fillette de 6 ans, dénommée Muriel, rencontra Bud, un petit garçon de 8 ans, quelque chose de spécial s’est passé. Le couple est maintenant marié depuis 61 ans et ils ont récemment visité le Musée. Durant toutes ces années, ils ne se sont jamais échangé de cadeau matériel. Ils ont plutôt toujours travaillé pour des œuvres de charité et ont fait des dons au nom de l’un ou de l’autre.

  • Guerres alimentaires ! Immigration et confiscation d'aliments au Quai 21

    Les nouveaux arrivants dissimulaient souvent des produits alimentaires aux douaniers canadiens, de peur de perdre leurs viandes, leurs noix, leurs fruits, leur pain et autres denrées alimentaires précieuses à leurs yeux. Les douaniers étaient chargés de confisquer les produits de contrebande, de jeter l’alcool et les cigarettes si leurs droits n’étaient pas payés, et d’envoyer les autres articles non autorisés, comme les viandes et la terre, à l’incinération, afin de protéger l’agriculture canadienne des maladies. Cela a souvent donné lieu à des échanges intéressants entre les douaniers du Quai 21 et les immigrants.

  • Le Quai 21 lance un avis de recherche – Maja Monic

    Dernières observations confirmées : Varsovie, Pologne et Versailles, France
    Dernière destination connue: Canada

    Le Centre d’histoires de famille Banque Scotia a besoin de l’aide du publique pour réunir des amies d’enfance, Irène et Maja, survivants de l’holocauste et d’origine du ghetto de Varsovie. Elles furent séparées lorsque en France en 1947 quand la famille d’Irène a quitté ce pays et la famille de Maja est venu au Canada.

  • Si les bagages pouvaient parler...

    Une des choses les plus géniales de mon travail comme un interprète de l’expérience du visiteur ici au Musée est d’aider les gens à imaginer l’expérience d’un immigrant au cours de la période où le Quai 21 était en activité comme un point d’entrée au pays. Parfois, je le fais même par moi-même !

  • Le périple du Trésor de Wawel vers le Canada

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, des conservateurs ont évacué une collection de trésors culturels du château de Wawel, en Pologne. Après un voyage périlleux et plein de détours, ils sont arrivés au Quai 21 à Halifax en juillet 1940, apportant les objets pour les mettre en sécurité au Canada. À la fin de la guerre, le gouvernement canadien a refusé de participer au rapatriement des trésors pendant plus d’une décennie, en partie à cause des tensions idéologiques de la guerre froide.

  • L’immigration tibétaine au Canada

    En 1966, le Haut Commissariat aux Réfugiés et les autorités canadiennes ont entamé des discussions visant à réinstaller de façon permanente des réfugiés tibétains vivant en Inde et au Népal au Canada. En 1971-1972, 228 Tibétains ont été amenés au Canada. Les réfugiés tibétains ont dû faire face à certaines difficultés et s’adapter à leur nouvel environnement, mais sont arrivés à subvenir à leurs besoins et à ceux de leur communauté. Plusieurs années se sont écoulées, puis des organismes communautaires ont été créés afin de soutenir les traditions culturelles et linguistiques tibétaines.

  • Après presque 60 ans, une famille se retrouve

    Nous recevons beaucoup de demandes de recherche, ici au Centre d’histoire familiale Banque Scotia et aucune n’est plus difficile à effectuer que la recherche de parents vivants. La plupart des dossiers que nous utiliserions pour retracer des personnes, comme les certificats de naissance, de mariage et de décès, ne sont pas accessibles en raison des lois provinciales ou fédérales concernant la protection de la vie privée. Cela signifie qu’il faut utiliser d’autres moyens qui ont tendance à offrir moins de détails et peuvent nous mener vers une fausse route, voire une impasse. Cependant, ce ne sont pas toutes ces recherches qui aboutissent d’une telle façon. L’histoire qui suit en est un bon exemple. Tout a commencé quand je suis arrivée au travail un bon jour de mai 2012 pour y découvrir ce beau courriel d’un monsieur de l’Angleterre :

  • 12 bonnes (et mauvaises) raisons d'utiliser la conférence téléphonique

    J'ai eu le plaisir de m'entretenir avec quelques-uns de mes collègues à Ottawa cette semaine. La fin d'un exercice financier presque terminé, l'une des meilleures façons de s'assurer que nous continuions tous à aller de l'avant est de tenir des réunions téléphoniques. Comme le Musée est en dehors de la région de la capitale nationale, là où se tiennent de nombreux événements, nous cherchons toujours des façons de rester en contact avec nos collègues membres du portefeuille du Patrimoine canadien. Les autres musées nationaux jouissent d'une richesse de connaissances et d'expérience dans le secteur public et je suis toujours avide de réponses à mesure que nous continuons à croître ici, à Halifax. Dans mon monde, la conférence téléphonique est devenue, après la conférence en personne, l'un des meilleurs outils d'animation ! C'est donc pourquoi j'ai pensé partager les 12 principales raisons qui motivent l'utilisation de la conférence téléphonique.

  • Affronter la déportation : les cas étonnants de Rebecca Barnett et de Rebecca Grizzle

    Au cours de mes recherches pour notre exposition itinérante de 2013, Position As Desired - Exploring African Canadian Identity, j’ai trouvé des documents du gouvernement fédéral relatifs aux cas d’expulsion de deux Afro-Canadiennes. Cela a mis en avant les questions d’immigration, de citoyenneté et d’expatriation, et a fortement souligné les normes raciales, ethniques et de genre de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle. Quel rôle les identités (afro-canadienne, féminine, malade mentale et charge publique) ont-elles joué dans leurs cas?