Frontières, groupes, statistiques : Rechercher l'arrivée d'immigrants au Quai 21

par Jan Raska PhD, Historien
(Mise à jour le 23 octobre 2020)

Introduction

Comment trouver une liste de passagers? Existe-t-il un registre? Que faire si mon ancêtre vient d'un pays qui n'existe plus? Bien que le Centre d’histoire familiale Banque Scotia du Musée canadien de l'immigration du Quai 21 ne détient pas de copies de toute la documentation, liée à l'arrivée des immigrants, il contient un grand nombre de listes de passagers, de manifestes de navires, de documents d'immigration contenus sur des microfilms et qu'il a accès à de l'information sur les ports d'arrivée du Canada. Certains malentendus par rapport à la nature de ces documents persistent néanmoins. Une idée fausse très répandue est que le Musée tient un livre contenant tous les noms et toutes les signatures des gens qui sont arrivés au Canada par les ports d'arrivée. Autrefois, les manifestes des navires et les documents d'immigration étaient gardés dans de grands registres, ce qui a ensuite donné naissance à cette idée fausse qu'il existait un imposant livre contenant les noms des immigrants et leurs signatures. De nos jours, Bibliothèque et Archives Canada (BAC) conserve les documents d'immigration remontant jusqu'à 1935 pour les immigrants qui sont arrivés par voie terrestre et par voie maritime. Il existe cependant peu de listes nominatives exhaustives concernant les immigrants qui sont arrivés au Canada avant 1865.

Évolution des registres officiels d’immigration à travers le temps

De 1865 jusqu'à la Première Guerre mondiale, les listes de passagers et les listes d'arrivées par la frontière faisaient office de registres officiels d'immigration. En 1908, les listes d'arrivée aux frontières ont pour la première fois commencé à servir à cet effet. Il n'existe donc pas de document de demande d'immigration, de formulaires d'immigration ou de documents d'immigration. De 1919 à 1924, les agents d'immigration canadiens utilisaient un formulaire individuel plutôt que des listes de passagers ou des listes de ports d'arrivée. Le formulaire 30 a remplacé les listes de points d'entrée terrestres et le formulaire 30A a été utilisé pour les arrivées par la mer. Les listes de passagers et les listes d'arrivées par la frontière ont cependant recommencé à être utilisées comme registres officiels d'immigration à compter de 1925. Selon BAC, les listes de passagers et les listes d'arrivées par la frontière contiennent le nom, l'âge, le pays d'origine, la profession et la destination canadienne des individus. Bien que les agents d'immigration canadiens faisaient un décompte des immigrants qui arrivaient, ils ne gardaient pas de registres des gens qui émigraient du Canada. Présentement, c'est le ministère d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada qui conserve les documents d'immigration datant d'après 1935. Les gens doivent appeler directement au Ministère pour demander une copie de leurs propres documents d'immigration ou pour demander une copie des documents d'immigration de quelqu'un d'autre.[1]

Sources historiques et généalogiques permettant de mener des recherches sur les arrivées d’immigrants

Les historiens et les généalogistes dépendent d'un certain nombre de sources pour pouvoir faire des recherches sur l'arrivée d'immigrants, dont des sources d'archives, les médias, les histoires publiées par les communautés, les travaux concernant les politiques et les pratiques d'immigration, ainsi que les statistiques sur l'immigration. En ce qui concerne les statistiques sur l'immigration, les personnes intéressées peuvent consulter la Collection historique de l'Annuaire du Canada de Statistique Canada, les recensements canadiens et les statistiques annuelles de l'immigration (1966-1996) du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration.[2] L'Annuaire du Canada présente une mise en ordre des statistiques comprenant le nombre d'immigrants qui sont arrivés selon la race et la nationalité ou selon le point d'entrée. Cette collection comprend aussi de l'information limitée sur le nombre de déportations selon race ou la nationalité ou selon le point d'entrée. Les recensements canadiens fournissent de l'information sur la population du pays. Ces informations comprennent l'immigration, les lieux de naissance, les origines ethnoculturelles, les confessions religieuses, le genre, l'âge et les professions. Les statistiques annuelles de l'immigration sont constituées de statistiques ministérielles concernant trois ministères successifs d'après-guerre responsables du portefeuille de l'immigration : Main-d'œuvre et d'immigration Canada (1966-76), Emploi et Immigration Canada (1977-1991) et Citoyenneté et immigration Canada (1922-1996).[3] Il est possible d'avoir accès à des statistiques plus récentes en visitant la section Statistiques et données ouvertes sur l’immigration et la citoyenneté du site Web du ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration.[4] Ces sources n'existent qu'à des fins statistiques et ne comprennent pas de données personnelles comme les noms individuels.

Dans certains cas, les gens arrivaient d'états qui n'existaient pas au moment de leur naissance, ou sont nés dans des pays qui ont par la suite cessé d'exister. Cela pose problème pour les chercheurs et généalogistes, qui tentent de trouver les registres d'immigration, l'information statistique et la documentation de voyage afin d'établir ou de réconcilier les histoires familiales. L'utilisation de ces statistiques d'immigration historiques comprend certaines difficultés pour la recherche. Depuis la Confédération, les fonctionnaires fédéraux ont tenté de faire le suivi du nombre des immigrants arrivés au Canada. Bien que le nombre total annuel d'immigrants canadiens soit disponible, cependant, même divisé par port d'entrée, les agents d'immigration fédéraux n'ont pas encore comptabilisé l'entrée des immigrants par identité ethnoraciale, pays de citoyenneté ou dernier pays de résidence permanente pour chaque port d'entrée au pays. Jusqu'à présent, le gouvernement canadien a totalisé le nombre d'immigrants selon leur citoyenneté, leur dernière résidence permanente, et l'association ethnoraciale ou nationale par année, mais pas par port d'entrée. Par exemple, les membres du personnel du Musée pourraient devoir répondre à la question : « Combien d'Italiens sont venus par le Quai 21 à une année en particulier? » Il est impossible de répondre à cette question. Nous pouvons reporter le public aux statistiques d'immigration plus générales, y compris les Annuaires du Canada et les Statistiques d'immigration ministérielles. Cependant, même si ces sources sont problématiques, comme l'illustrent les pages ci-dessous.

Les statistiques d’immigration reflètent les préférences idéologiques et politiques des successions de gouvernements canadiens

Tout comme les gouvernements canadiens, qui changent avec le temps, les préférences politiques et idéologiques changent en ce qui concerne le portefeuille d'immigration et la façon de comptabiliser l'immigration au Canada. À l'apogée de l'immigration canadienne, au début du vingtième siècle, en 1913, 400 870 immigrants sont arrivés au Canada et la branche de l'immigration était sous la responsabilité du ministère de l'Intérieur. Si nous utilisons l'Annuaire du Canada de cette année-là comme exemple de la façon par laquelle les statistiques portant sur les immigrants sont gérées, nous voyons que les immigrants sont classés sous « Arrivées à des ports intérieurs et océaniques au Canada pour les exercices 1901-1914 » et y sont également classés par « nationalités ».

Absorption, confusion, représentation erronée ou omission de groupes ethniques dans les statistiques officielles

À l'époque, certains groupes ethniques européens venus d'empires multinationaux n'étaient pas représentés par les statistiques d'immigration canadiennes. Par exemple, les Bosniaques, les Croates, les Tchèques, les Slovaques et les Slovènes étaient tout simplement classés comme « Autrichiens », « Hongrois » ou comme « Autre nationalités ». Toutefois, d’autres groupes ethniques n’ayant pas de leur propre État-nation ont été comptabilisés. L'Annuaire du Canada de 1913 comptait les immigrants juifs des empires austro-hongrois, allemand et russe comme « Hébreu, Autrichien », « Hébreu, Allemand » et « Hébreu, Russe ». Les immigrants ukrainiens au Canada étaient comptés comme des « Bucoviniens » (Autriche-Hongrie), « Galicien » (Autriche-Hongrie), et « Russe » (Empire de Russie) représentant les territoires d'où ils venaient au sein des empires austro-hongrois et russe. Les immigrants polonais, dont la terre natale a été fractionnée par les trois empires susmentionnés à la fin du dix-huitième siècle, étaient aussi considérés par les agents d'immigration canadiens comme « Polonais, Autrichien », « Polonais, Allemand » et « Polonais, Russe ».[5]

Un récit qui incite à la prudence : Problèmes passés liés à l’utilisation de statistiques concernant l’immigration

Les statistiques d'immigration doivent être utilisées avec prudence. C'est également le cas des recensements canadiens passés. Tout comme les Annuaires du Canada, les recensements canadiens qui précèdent la période d'entre-guerre étaient aussi remplis de problèmes. Les particuliers faisant partie de groupes ethnoculturels diversifiés sont souvent inadéquatement recensés par ces statistiques. Par exemple, les chiffres du recensement canadien avant 1920 notaient les arrivants d'origine slovaque ou tchèque comme « Austro-Hongrois », ce qui éliminait entièrement leur propre auto-identification ethnique. Avec la dissolution de la double monarchie d'Autriche-Hongrie et l'émergence de la Tchéco-Slovaquie après la Première Guerre mondiale, le Bureau des statistiques du Dominion a commencé à classer ces personnes comme « Tchéco-Slovaques » afin de tenter d'enregistrer leur origine ethnique.[6] Cependant, ce terme n'a que combiné les deux groupes ethniques, qui étaient en fait distincts.

Dans les années 1920, les fonctionnaires canadiens ont pris en note les statistiques d'arrivée des immigrants en tenant compte des origines « raciales » et des « nationalités ». Les « origines » ont également été utilisées au début de la période d'après-guerre pour tenir compte de l'identité ethnoraciale. Après 1945, plusieurs gouvernements fédéraux successifs ont simplifié ce processus et ont concentré leurs efforts sur la citoyenneté et résidence permanente précédente, entre autres. À l'apogée de l'immigration passant par le Quai 21, à la fin des années 1940 et au début des années 1950, les immigrants étaient comptés dans les Annuaires du Canada, par exemple, selon « Admissions d'immigrants, pays de dernière résidence permanente », « Lieux de naissance des arrivées d'immigrants », « Origines des arrivées d'immigrants » et « Nationalités des arrivées d'immigrants ».[7]

Conclusion

Pour les recherches sur les arrivées d'immigrants, les statistiques doivent être utilisées prudemment. Elles fournissent de l'information précieuse sur la migration historique de personnes et de familles vers le Canada, et leur présence dans ce pays. Cependant, elles peuvent également déformer ou masquer l'identité réelle des nouveaux arrivants et l'importance de leur communauté ethnoculturelle au Canada. L'auto-identification ethnoculturelle et nationale est fluide, alors que les frontières internationales continuent à changer avec le temps en raison de développements sociaux, économiques, politiques et environnementaux. Les chercheurs et généalogistes peuvent aussi se tourner vers d'autres sources, dont la ressource du Musée Les lois canadiennes sur l'immigration, L'immigration et l'ethnicité au Canada de l'Association historique canadienne ou le livre Les artisans de notre patrimoine du ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration, pour aider à contextualiser les arrivées d'une période donnée.[8]

Cartes indiquant l'évolution des changements politiques
et territoriaux en Europe, vers 1815-1923 :[9]

Une carte des frontières européennes mettant en évidence la Confédération allemande.
Carte d'Europe après le Congrès de Vienne, vers 1815-1830.
Crédit : Commission et association internationale de la noblesse
Une carte de l'Europe sur laquelle se trouvent plusieurs gros points rouges et une légende expliquant ces points, ainsi que les différentes couleurs.
Carte des changements territoriaux en Europe après la Première Guerre mondiale, vers 1923.
Crédit : Fluteflute, Wikipédia

Quelques changements politiques et territoriaux européens notables depuis 1867 :[10]

1871

  • La Fédération allemande du Nord et les États allemands du Sud s'unissent et forment l'empire allemand.
  • L'Alsace-Lorraine est cédée par la France à l'Allemagne après la guerre franco-prussienne.

1878

  • La Bosnie et l'Herzégovine deviennent un protectorat de la double monarchie de l'Autriche-Hongrie.
  • L'Empire ottoman cède du territoire à la Bulgarie et à la Serbie suite à la guerre russo-turque.

1905

  • La Norvège devient indépendante de la Suède.

1908

  • La double monarchie de l'Autriche-Hongrie annexe son protectorat, la Bosnie-Herzégovine.

1912-13

  • Deux guerres des Balkans forcent l'Empire ottoman pour céder du territoire. Entre autres acquisitions, la Serbie obtient le Kosovo, alors que la Grèce obtient le sud du Macédoine et le territoire le long de la côte égéenne. La Bulgarie reçoit également une partie de la côte égéenne et la Thrace occidentale. L'Albanie déclare son indépendance.

1917

  • La Finlande déclare son indépendance de l'Empire russe.

1918

  • Avec la conclusion de la Première Guerre mondiale, les États baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) déclarent leur indépendance de l'Empire russe.
  • Le Royaume des Slovènes, Croates et Serbes est formé (Yougoslavie en 1929). La Tchéco-Slovaquie, la Hongrie et la Pologne déclarent leur indépendance.

1919

  • En septembre, la double monarchie de l'Autriche-Hongrie est dissoute par le Traité de Saint-Germain (1919) et le Traité du Trianon (1920). Des parties de son territoire sont données à l'Italie, à la Roumanie et au Royaume des Slovènes, Croates et Serbes. Ces traités confirment les frontières territoriales de l'Autriche, de la Tchéco-Slovaquie, de la Hongrie et de la Yougoslavie.
  • Suite au Traité de Versailles, l'Allemagne perd de son territoire alors que la Belgique reçoit le Moresnet neutre et trois cantons germanophones (Eupen, Malmedy, et Sankt Vith). Le Danemark reçoit le Schleswig du Nord. Une majorité des provinces prusses de Posen et de la Prussie occidentale, de même que la Haute Silésie et le Soldau, sont données à la Pologne. Dantzig et la Sarrent tombent sous l'autorité de la Ligue des Nations. On les appelle la Ville libre de Dantzig et le Territoire du Bassin de la Sarre (la Sarre).

1922

  • Suite au Traité anglo-irlandais, l'État libre de l'Irlande (1922-1937) est constitué (à partir du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande) et reçoit son indépendance totale sur ses affaires intérieures et une indépendance pratique en matière de politique étrangère. L'Irlande du Nord choisit d'être exclue, et reste au sein du nouveau Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord.
  • En décembre, l'Union des républiques soviétiques et socialistes (l'Union soviétique) est constituée.

1923

  • Le Traité de Lausanne établit les frontières modernes de la Turquie. Des suites du traité qui remplace le Traité de Sèvres, la Grèce perd ses récentes acquisitions territoriales. La Thrace occidentale est cédée par la Bulgarie à la Grèce dans le Traité de Neuilly-sur-Seine (1919).

1929

  • La Cité du Vatican devient un état indépendant suite aux Accords du Latran avec l'Italie.

1935

  • Les habitants du territoire du Bassin de la Sarre (la Sarre), qui a été créé par la Ligue des Nations, votent par plébiscite pour de nouveau faire partie de l'Allemagne. Berlin annexe ainsi le territoire.

1938

  • En septembre, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Italie signent les accords de Munich, permettant à Berlin d'annexer le Sudetenland principalement germanophone de la Tchécoslovaquie.

1939

  • En mars, la Tchécoslovaquie (renommée après l’annexion des Sudètes) est occupée par l'Allemagne, devenant le protectorat de Bohême-Moravie de l'Allemagne nazie. La Slovaquie devient un état autonome et un allié de guerre de l'Allemagne.

1945

  • La ligne Curzon sert à marquer la frontière orientale de la Pologne.
  • L'Union soviétique annexe les États baltiques de l'Estonie, de la Lettonie et de la Lituanie. Le gouvernement soviétique annexe également la Ruthénie carpathienne de la Tchécoslovaquie, ainsi que la Bessarabie, l'Hertsa et la Bucovine de la Roumanie. L'Union soviétique incorpore également des parties de l'ancien territoire de la Prussie orientale, ce qui devient l'oblast de Kaliningrad.

1949

  • En mai, la République fédérale de l'Allemagne (Allemagne de l'Ouest) est établie à partir des trois zones d'occupation alliée de l'Ouest (Américains, Britanniques et Français).
  • En octobre, la République démocratique de l'Allemagne (Allemagne de l'Est) est constituée dans la zone d'occupation alliée soviétique.

1954

  • Le territoire libre de Trieste est aboli et ses terres sont divisées entre l'Italie et la Yougoslavie.

1957

  • Suite à un plébiscite, la Sarre est intégrée à la République fédérale de l'Allemagne (Allemagne de l'Ouest).

1964

  • Malte déclare son indépendance du Royaume-Uni.

  1. Bibliothèque et Archives Canada (ci-après BAC), « Documents d'immigration : Après 1935 » http://www.bac-lac.gc.ca/fra/decouvrez/immigration/documents-immigration/Pages/introduction.aspx.
  2. Voir la « Collection historique de l'Annuaire du Canada » de Statistique Canada http://www65.statcan.gc.ca/acyb_r003-fra.htm; les « recensements » de BAC. http://www.bac-lac.gc.ca/fra/recensements/Pages/recensements.aspx; le « programme du recensement » de Statistique Canada, http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/index-fra.cfm
  3. IRCC, « Archives des statistiques sur l’immigration et la citoyenneté (de 1966 à 1996) ».
  4. IRCC, « Statistiques et données ouvertes », https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/organisation/rapports-statistiques/statistiques-donnees-ouvertes.html.
  5. Voir l'exemple en référence, Canada, Bureau du recensement et des statistiques, Annuaire du Canada 1913 (Ottawa: King’s Printer, 1914), 106.
  6. En février 1920, la Tchéco-Slovaquie est officiellement devenue la Tchécoslovaquie. Le trait d'union, qui représentait une fédération entre les nations tchèques et slovaques, a été retiré avec la mise sur pied d'une Constitution centralisée qui faisait la promotion d'un nationalisme civique pro-tchécoslovaque.
  7. Voir Canada, Ministère du Commerce, Annuaire du Canada, 1952-53 (Ottawa: Queen’s Printer, 1953), 166-170.
  8. Voir Lindsay Van Dyk, « Les lois canadiennes sur l'immigration », Musée canadien de l'immigration du Quai 21, /recherche/histoire-immigration/lois-canadiennes-immigration; Association historique canadienne, Série L'immigration et l'ethnicité au Canada, http://www.cha-shc.ca/francais/publications/brochures-limmigration-et-lethnicite-au-canada.html#sthash.44cm7ABI.dpbs; Canada, Ministère de la Citoyenneté et de l'Immigration, « Les artisans de notre patrimoine : La citoyenneté et l’immigration au Canada, 1900-1977 », http://www.cic.gc.ca/francais/ressources/publications/patrimoine/index.asp.
  9. Cette liste est modifiée à partir de la source suivante : Wikipédia, « Liste des modifications frontalières nationales depuis la Première Guerre mondiale », https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_modifications_frontali%C3%A8res_nationales _depuis_la_Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale. Pour plus de références, voir Paul Robert Magocsi, Historical Atlas of Central Europe (Seattle: University of Washington Press, 2002).
  10. Cette liste est modifiée à partir de la source suivante : Wikipédia, « Liste des modifications frontalières nationales depuis la Première Guerre mondiale. Pour plus de références, voir Magocsi, Historical Atlas of Central Europe.
Author(s)

Jan Raska, PhD

Un homme se tient devant des étagères de livres allant du sol au plafond.

Dr. Jan Raska est un historien au Musée canadien de l’immigration du Quai 21. Il est titulaire d’un doctorat en histoire canadienne de l’Université de Waterloo. Il est le conservateur d’anciennes expositions temporaires du Musée, dont Safe Haven : Le Canada et les réfugiés hongrois de 1956 et 1968 : le Canada et les réfugiés du printemps de Prague. Il est l’auteur de Czech Refugees in Cold War Canada: 1945-1989 (Presses de l’Université du Manitoba, 2018) et co-auteur de Quai 21 : Une histoire (Presses de l’Université d’Ottawa, 2020).