Shillings Middlemore

Je venais de terminer un téléphone avec Patricia Roberts-Pichette et je me retrouvais à écrire dans l'espoir que quelqu'un puisse nous aider sur quelque chose. Patricia m'avait écrit en 2011 faisant de la recherche pour son livre sur la maison Middlemore pour enfants. Au cours de notre correspondance, je mentionnais qu’une visiteuse m’avait laissé regarder ce qu'ils appelaient un « shilling Middlemore ». Lorsque Patricia apprit cela, elle m’écrivait : « Tous les membres d'un groupe Middlemore recevaient chacun un shilling neuf, de la part du maire de Birmingham, mais je ne m’attendais pas que quelqu’un en ait conservé un ».

Vue rapprochée d'une vieille pièce de monnaie. Le profil d'un homme est gravé d'un côté et de l'autre se trouve un lion au sommet d'une couronne. Une inscription en latin est gravée sur le pourtour.

Je lui avais répondu dramatiquement : « Vous me faites mourir, quelle occasion manquée. Je ne savais pas combien le shilling pouvait être spécial. Je demandais à la visiteuse de faire un suivi à l’aide d’une histoire au sujet de son père et de jeter un coup d’œil rapide sur le shilling mais je n’avais jamais su son nom ou je ne lui avais pas demandé de signer un formulaire de consentement... Tout ce dont je me souviens avec certitude, c’est qu'elle avait dit que son père portait une chaîne autour du cou, toute sa vie ». Patricia avait écrit plus tard que, lorsque le maire avait donné aux enfants les pièces de monnaie, il avait avoir dit, « Quand vous regarderez ce shilling, regardez-le comme un symbole de chance et acceptez-le de quelqu'un qui vous veut du bien. Je ne veux pas que vous le dépensiez et quand vous le sortirez de votre poche il servira à vous rappeler plusieurs de vos bons amis à Birmingham et de ces maisons ».

Patricia avait terminé son livre et se préparait à sa publication. Elle espérait que j’aie plus d'informations. Comme je n’en avais pas, j’espérais que quelqu'un qui lirait ceci pourrait savoir quelque chose sur le shilling Middlemore qui avait été examiné au Quai 21, en 1999 ou sur un autre qui pourrait se trouver quelque part, dans un coffre ou une boîte à bijoux. Si vous avez des informations, s'il vous plaît, écrivez-moi à csmith@quai21.ca et si vous descendez d'un enfant d’une maison britannique, veuillez envisager de partager leur histoire avec nous afin que nous puissions continuer à apprendre et à honorer ce groupe unique d'immigrants.

Author(s)

Carrie-Ann Smith

Carrie-Ann Smith est la Vice-présidente, responsable de la mobilisation du public du Musée canadien de l’immigration du Quai 21. Elle a joint la Société du Quai 21 durant l’été 1998 et a vu l’organisation se développer à partir d’une idée pour devenir d’abord un centre d’interprétation puis, un musée national. Bien qu’elle ait occupé plusieurs postes au Musée, la collecte et le partage d’histoires ont toujours été ce qu’elle aime le plus. Et c’est toujours vrai !